Au nom de l’égalité, les 54 millions de Français se proclament tous défavorisés et réclament plus d’argent mais aussi plus de droits, d’avantages, de loisirs et de garanties. « Toujours plus ! » Au terme d’une enquête sans précédent, François de Closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses.
Ainsi est mise en évidence l’existence d’une France à l’abri de la crise, une véritable « privilégiature » qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d’E.D.F. ou des grandes entreprises.
A l’opposé de ces puissantes corporations se trouve la France faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. Ahurissant contraste !
Un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d’épargne ou au {Journal officiel} et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l’habillement.
Preuves à l’appui, chiffres en main, c’est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée.
Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu’aucun gouvernement n’a encore eu le courage d’énoncer. En conclusion l’auteur propose une « société à la carte » qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
source : https://www.babelio.com/livres/Closets-Toujours-plus/14899
François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste français.
Après des études de droit, François de Closets rejoint l’Institut d’études politiques de Paris dont il est diplômé en 1958. Il mène en parallèle une double carrière de journaliste et d’écrivain.
Travaillant dans la presse écrite, il collabore successivement à l’Agence France-Presse, à Sciences et Avenir, à L’Express, au Nouvel Observateur, à L’Événement du jeudi. Sur le petit écran, il débute au journal télévisé. Après une interruption, suite aux évènements de 1968, il produit des émissions pendant une trentaine d’années, tantôt sur TF1, tantôt sur France 2. Spécialisé, en un premier temps, dans les questions scientifiques, il se consacre ensuite à l’économie et à la santé avant de revenir à la science.
Comme écrivain, il a consacré une vingtaine d’essais, dont la plupart furent des best-sellers, à la société française. Il a également consacré une biographie à Albert Einstein.
En 1988, il préside la commission Efficacité de l’État dans le cadre du Commissariat général au Plan. Le rapport final, Le pari de la responsabilité, inspirera la politique du gouvernement sur le renouveau du service public.
Homme de média et polémiste, il traite en vulgarisateur de sujets divers tels que l’économie, la communication, la santé et la culture.
Le 27 février 1957, il épouse la comédienne Danièle Lebrun, avec qui il aura un fils, Serge. En 1970, il se remarie à la journaliste littéraire Janick Jossin, dont il aura deux enfants : Régis et Sophie.
Il est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Closets