
Président de la République Française
Longtemps après la fin de la civilisation, de très vieilles femmes jugent leur petit-fils : elles l’ont autrefois créé avec des chiffons et des formules magiques, et il les a trahies. Autour d’elles, le monde humain va bientôt disparaître. Dans des yourtes ou des immeubles délabrés, les dernières voix se font entendre.
Musiciens, écrivains, vagabonds et chamanes sont les acteurs hallucinés de cette décomposition. Même quand ils ont perdu espoir, ils continuent à concevoir pour eux-mêmes des fictions poétiques et amoureuses, ou à pratiquer un féroce humour noir.
Un livre qui dit la fin du monde de façon jubilatoire, envoûtante, sensuelle, délirante.
Prix Wepler 1999
Prix du Livre Inter 2000
Paul-Loup Sulitzer naît le 22 juillet 1946 à Boulogne-Billancourt. Il perd son père à l’âge de dix ans, une tragédie qui le marquera fortement. La perte de ce père adoré, ancien résistant et chef d’entreprise, le hantera longtemps et conditionnera sa vie future. C’est pendant qu’il se languit dans la pension du lycée de Compiègne qu’il décide de stopper ses études et se tourne vers la vie active. Enchaînant les petits boulots, il crée à dix-sept ans un club de porte-clefs qui rencontre un grand succès.
Plus jeune P.-D.G. de France à vingt-et-un ans, il entre dans le Guiness book et tire parti de la “gadgetomania” qui déferle alors en France, en important divers gadgets du Moyen-Orient. Soucieux de réussir comme l’avait fait son père avant lui, il se lance ensuite dans l’immobilier avec le même bonheur. Assimilant rapidement les lois de la finance, il devient ensuite un expert et un consultant demandé, exerçant aussi bien en France qu’aux États-Unis et dans le monde.
Suite: http://paulloupsulitzer.unblog.fr/tag/biographie/
Ouvrage de résistance contre la guerre économique pour éviter un sabordage social d’envergure mondiale. Une guerre de « tous contre tous » dont les belligérants – État, multinationales, organisations « supra-étatiques », salariés… – s’affrontent à l’échelle internationale. Ouvertement mondialistes, les auteurs s’élèvent contre les discours de soumission à un marché décrit sous les traits d’un « totalitarisme omnivore ». Avec une ironie acerbe, socio-libéralisme, Union européenne, privatisation de la sphère publique ou encore dématérialisation des flux économiques sont cloués au pilori, de même que l’assimilation des notions de modernité et de libre-échange. L’ouvrage se veut didactique, tant au niveau de sa rédaction que de son contenu. Aussi, flirtant parfois avec un style proche de la narration, il développe un propos décalé, dirigé vers la remise en cause des discours institutionnels. Tel est le cas, pour illustration, de la critique de l’un des maîtres mots du libéralisme : la concurrence. Pour les auteurs, le développement d’ententes d’intérêt économiques sur le marché mondial a progressivement vidé cette dernière de son sens. Exemples tirés de l’actualité à l’appui. –J-S Félix
source : https://www.babelio.com/livres/Labarde-Ah-DieuQue-la-guerre-economique-est-jolie/42166
Philippe Labarde, né le 26 septembre 1939 à Agen, est un journaliste économique français.
Fils d’un agriculteur et d’une couturière, il est élève du lycée Buffon de Paris.
Il entre au Monde en 1968, d’abord comme rédacteur financier puis chef du service affaires en 1970, avant de devenir adjoint en 1975 et chef en 1980 du service économie du quotidien du soir.
Il quitte Le Monde en 1984 pour prendre la direction de la rédaction de la Tribune de l’économie, rebaptisée La Tribune de l’Expansion en 1987, puis la Tribune Desfossés, dont il devient le directeur en 1992.
Il retrouve Le Monde en 1994 comme directeur de l’information, jusqu’à sa nomination au Conseil supérieur de l’audiovisuel en 1995. Après la fin de son mandat, en 2001, il tient une chronique dans L’Expansion et prend la charge de médiateur de Radio France de 2002 à 2005.
En 2008, il participe à la création de l’hebdomadaire Bakchich.
Il a participé également au comité de rédaction du mensuel La Revue des Deux Mondes.
Il est un partisan du développement de l’économie sociale et solidaire.
Source : Wikipédia
Bernard Maris, né le 23 septembre 1946, à Toulouse est un économiste, écrivain et journaliste français.
Bernard Maris obtient en 1975 un doctorat en sciences économiques à l’université Toulouse-I avec la thèse intitulée « La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée », préparée sous la direction de Jean Vincens. Maître-assistant (puis maître de conférences à partir de 1984) à l’université Toulouse-I, il devient professeur des universités par concours d’agrégation (science économique générale) en septembre 1994 à l’institut d’études politiques de Toulouse. Il était jusqu’à sa disparition professeur des universités à l’institut d’études européennes de l’université Paris-VIII. Il a également enseigné la micro-économie à l’université d’Iowa (USA) et à la banque centrale du Pérou. Il est souvent présenté comme altermondialiste, du fait de son ex-participation au conseil scientifique d’ATTAC, mais est surtout un grand admirateur de John Maynard Keynes, à qui il a dédié un ouvrage.
Il écrit pour différents journaux : Marianne, Le Nouvel Observateur, Le Figaro Magazine, Le Monde et Charlie Hebdo dans lequel il prend le pseudonyme d’Oncle Bernard.
À la radio, il donne sur France Inter une chronique quotidienne (du lundi au jeudi, à 6h50), L’autre économie, et tous les vendredis, il participe à un débat sur un thème d’actualité économique avec le journaliste économique des Echos Dominique Seux à partir de 7h15.
Il est aussi présent à la télévision, sur la chaîne I-Télé où il participe en tant que chroniqueur à l’émission Y’a pas que le CAC, où il commente avec un autre professeur d’économie, Philippe Chalmin (néoclassique), l’actualité économique jusqu’au mois de juin 2009. Il intervient également de manière récurrente dans l’émission C dans l’air sur France 5.
Il est assassiné le 7 janvier 2015 lors de l’attentat contre le journal Charlie-Hebdo.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Maris
Depuis les années quatre-vingt, le modèle de la « société en sablier » s’est imposé dans de nombreux pays, et en particulier en France. Cette image désigne la polarisation des revenus entre une minorité de riches, qui gagnent de plus en plus, et une majorité de pauvres, qui gagnent de moins en moins, tandis que fond la part des « couches moyennes ». La société en sablier est la solution aujourd’hui adoptée, de part et d’autre de l’Atlantique, par les élites productivistes et libérales, face au « problème » du progrès technique et de la mondialisation. Une solution dont l’un des effets majeurs est d’aggraver la « déchirure sociale » qui menace désormais la majorité des citoyens et la cohésion même de la société. Ce modèle n’a pourtant rien d’inéluctable. Pour en faire la preuve, Alain Lipietz s’efforce de comprendre la logique de la société en sablier avec une précision qui fait de ce livre un ouvrage de référence pour l’analyse des mutations sociales et économiques contemporaines.
Source : Editions La Découverte
Alain Lipietz est un homme politique et économiste français. Il est membre du parti écologiste Les Verts.
Alain Lipietz, à l’état civil Alain Guy Lipiec dit Lipietz, est le fils de Georges Lipietz et de Colette Geuinlé. Il est diplômé de l’École polytechnique (promotion X1966) et diplômé d’études supérieures d’économie (Paris I, 1972). Ingénieur en chef des ponts et chaussées, il opte pour la recherche en devenant ingénieur économiste à l’Institut de recherche des transports (1971-1973), puis chercheur au Centre d’étude prospective d’économie mathématique appliquée à la planification, et directeur de recherche au CNRS (1988-2002). Il enseigne l’économie à l’École nationale supérieure des beaux-arts (1975-1976) et au Centre d’études des programmes économiques (1979-1982), puis aux universités de Paris VII, VIII et XIII (1985-1992).
Militant et député, il est chroniqueur de l’hebdomadaire Politis.
Source : Wikipédia
Ancien consultant chez McKinsey, Tom Peters dirige le Tom Peters Group, cabinet spécialisé dans le développement du leadership et est l’auteur de nombreux best-sellers.
Thomas Peters, ancien associé de McKinsey, dirige aujourd’hui son propre cabinet d’experts conseils, le Palo Alto Consulting Center et enseigne à la Stanford Business School. Il écrit régulièrement pour le Wall Street Journal et d’autres publications économiques.
Haut fonctionnaire détaché à la mairie de Paris, où il a travaillé pendant un quart de siècle, avant d’être accusé de trafic d’influence, G. Quémar dénonce les pratiques illicites qui sont, selon lui, le quotidien de la ville depuis qu’elle a servi Chirac pour la conquête de l’Elysée. Son récit est aussi l’occasion de retracer l’histoire de Paris depuis la disparition de la préfecture de la Seine. « Copyright Electre »
La pédagogie de l’optimisme
C’est parce qu’il a failli attraper plus d’un coup de sang en lisant, certes pas tous, mais un bon nombre quand même des 800 livres ou articles parus entre 1995 et 1998 sur le chômage, l’emploi, le travail et la protection sociale que Denis Clerc, créateur du mensuel Alternatives économiques, a décidé d’écrire ce livre !
Et choisi de faire le point sur quelques grandes questions largement débattues aujourd’hui, telles que : le travail est–il vraiment en voie de disparition ? L’emploi précaire est–il une fatalité ? La réduction du temps de travail peut–elle faire des miracles ? La feuille de paie est–elle l’ennemie de l’emploi ?
La réalité est complexe et les réponses beaucoup moins tranchées que voudraient nous le faire croire quelques penseurs à la mode. Mais, en passant au crible les arguments des uns et des autres, les faits et les statistiques, l’auteur démonte pas mal d’idées reçues, avec beaucoup de clarté et de pédagogie.
Un simple exemple : la » fin du travail « , souvent évoquée, résiste mal à l’analyse des chiffres. L’emploi total a augmenté en France de 1,5 million au cours des vingt-cinq dernières années. Et le salariat, annoncé comme moribond, bouge encore, c’est le moins que l’on puisse dire : les salariés sont aujourd’hui 3 millions de plus qu’il y a un quart de siècle. Une fois qu’ont été balayés le faux et l’à-peu-près, » le combat pour une économie humaine, à la fois solidaire et efficace, n’est pas un combat contre des moulins à vent « . –Delphine Sauzay– — L’Entreprise
Denis Clerc est un économiste français.
Étudiant en Sciences à Besançon, il s’intéresse très vite à l’économie, aux relations sociales et syndicales. Alors qu’il est en classe préparatoire pour préparer les concours des grandes écoles, il s’inscrit en licence de Sciences économiques.
Il poursuit ses études à Dijon avant de commencer une carrière universitaire tout en préparant une agrégation des techniques économiques de gestion et de sciences sociales.
Il retourne en Algérie dans le cadre de la coopération. Il est nommé enseignant, dépendant du ministère algérien de l’Intérieur, pour former des fonctionnaires.
De retour en France, Denis Clerc est nommé professeur à l’université de Dijon, où il s’intéresse à la formation continue.
En 1980, il lance la revue Alternatives Économiques et en 1999, il lance L’économie politique, une revue destinée aux économistes professionnels qui exercent dans les institutions et les entreprises.
Source : Wikipédia
1 000 milliards en fumée ?
Quel est le hit-parade des associations subventionnées ? Le taux d’absentéisme dans les entreprises publiques ? Dans les ministères ? Dans les sociétés privées ? Quelle est l’évolution des dépenses publiques depuis cent ans ? Quelles sont les quinze meilleures créations de valeurs à cinq ans ?
Avec plus de 100 tableaux, histogrammes et graphiques, Louis Bériot nous fait plonger dans l’océan des chiffres des dépenses publiques. Il n’est pas avare de commentaires, souvent caustiques. Un bazar où il est bien difficile de séparer le bon grain de l’ivraie.
Un peu vite d’ailleurs, l’auteur jette l’anathème sur quasiment toutes les dépenses, selon lui improductives, qu’il chiffre, à la louche, à 1 000 milliards de francs (152,44 milliards d’euros) : » Ce que coûte l’accumulation des dépenses inutiles, des projets pharaoniques de l’État (…). Tout cela au nom du bien public, du service public qui couvre les intérêts corporatistes et catégoriels. »
Pourtant, ce livre n’est pas un pamphlet mais le fruit de deux ans d’enquête. Les chiffres sont répertoriés, croisés, vérifiés. La plupart sont d’ailleurs publics, puisés dans les rapports de la Cour des comptes, les statistiques de l’Insee, etc. –Gérard Négréanu– — La Vie Financière
Le grand gaspillage
Plus de 1 000 milliards de francs : c’est l’argent dépensé pour rien chaque année par le secteur public en France. Dans un livre d’un genre provocateur, Louis Bériot épingle avec la même vindicte fonctionnaires, organismes sociaux, collectivités locales, associations… Tous coupables de gaspillages et d’abus de biens publics. Le thème est à la mode et l’auteur n’échappe pas à une certaine démagogie avec ses jugements au cordeau sur la gabegie publique.
Mais le ton est alerte, souvent drôle, et le livre foisonne de chiffres et d’exemples précis. De la Bibliothèque de France à l’hôpital Georges-Pompidou, en passant par le musée des Arts premiers, les » faits du prince » sont évidemment en ligne de mire. Les fonctionnaires en prennent aussi pour leur grade : trop nombreux, trop d’avantages acquis. Démonstration chiffrée à l’appui, Louis Bériot affirme ainsi qu’à la fin de sa vie un fonctionnaire finira par avoir gagné le double d’un salarié du privé. La France ressemblerait presque au pays des Shadocks : l’État, les mairies, les régions ne savent que pomper, pomper… Les organismes sociaux, les associations, les mutuelles, les clubs de foot : personne n’échappe à la plume vengeresse de l’auteur, qui donne à la fin les recettes pour que nous fassions tous des économies ! — L’Expansion
Journaliste à France-Soir et dans différents magazines économiques, Louis Bériot devint en 1977 rédacteur en chef de la rédaction, producteur puis directeur des programmes dans les années 80, PDG de la société LBCE puis directeur de l’antenne de France 2 dans les années 90, enfin directeur du département de fiction du groupe Expand.
Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, documents, essais, romans dont certains (la canne de mon père vu par 20 millions de téléspectateurs) ont été adaptés à la télévision.
Dans un essai « A bas la crise » écrit en 1993, Louis Bériot a défendu l’idée que l’économie et l’écologie devaient faire alliance et bon ménage.
Il est aujourd’hui écrivain, scénariste, et fondateur, à soixante-huit ans, de la nouvelle entreprise « Planète sacrée » dont l’objectif est de promouvoir dans le monde toutes les actions et les innovations en faveur du développement durable.
Louis Bériot est à la fois un homme de médias et un écologiste. Il fut l’un des premiers à écrire sur l’environnement, dans les années soixante. Dans les années soixante-dix, il fonda la célèbre émission « La France Défigurée ». Puis il participa à la création de plusieurs associations nationales, Espaces pour demain, le Comité d’action pour le solaire, le Comité 21 pour le développement durable. Il fut aussi membre de la Commission nationale supérieure des sites, de la Commission d’information sur l’électronucléaire, du Conservatoire du littoral et de la Commission sur la bioéthique à l’Unesco.
Source : http://www.cherche-midi.com
Derrière le mythe de « l’exception française » se profile l’hypothèse d’un État gangrené par un lobbying qui ne dit pas son nom, par des dysfonctionnements touchant aux plus hauts postes du pays et par une hypocrisie généralisée autour de l’utilisation des fonds publics. Énarque et polytechnicien de formation, Bernard Zimmern nous présente ici un ouvrage d’expert, appuyé sur une documentation fouillée et une argumentation chiffrée avec une grande précision. D’anecdotes en rapports accablants, il se fait tête chercheuse et permet de suivre pas à pas le cheminement des sommes déboursées par les contribuables et ce jusqu’à leurs affectations réelles. Et si l’ouvrage n’échappe pas toujours aux travers menaçants une telle entreprise de déballage des manquements de l’État, ce dernier a le mérite de dresser un tableau éloquent des niches fiscales et autres privilèges accordés, parfois sans mesure, à certains fonctionnaires publics. Aussi l’auteur tire-t-il ici à boulets rouges tantôt sur la RATP, tantôt sur le business de l’humanitaire. Pour une remise en cause globale de l’efficience des régimes de répartition et de redistribution pratiqués en France. –J-S Félix
Bernard Zimmern (né le 8 juin 1930) est un chef d’entreprise et un militant associatif français.
Bernard Zimmern fut lauréat du concours général de physique et de version latine. Il est ancien élève de l’École polytechnique (promotion 1949) et de l’ENA.
Il travailla chez Renault puis à la CEGOS dont il fut le directeur du département Recherche et Développement pendant 10 ans, enfin le président-fondateur de la société OMPHALE et de Single Screw Compressor Inc.(USA) pour lesquels il déposa de plus de 500 brevets dans le domaine des compresseurs rotatifs.
Il est président de l’Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (iFRAP) qu’il a fondé en 1985 sur ses fonds propres.
Source : Wikipédia
Engagé en politique en 1981, Raymond Couderc a été élu à tous les échelons : conseiller municipal (1983-1989), adjoint au maire (1989-1995) et maire (depuis 1995), conseiller général (1983-1996), conseiller régional (1986-1993, et depuis 1998) et député (1993-1997). Ces expériences d’élu, nombreuses et variées, alliées à ses expériences d’universitaire, font de lui un observateur privilégié de l’évolution de notre pays et de ses institutions. Son ouvrage est le reflet d’un vécu et non le fruit d’une théorie ; autrement dit, il n’est pas » politiquement correct « .
C’est d’une énorme colère affectueuse qu’il s’agit ici. De ces colères qui déchireront peut-être un instant le rythme des habitudes. Ce livre est un appel à l’opinion, au citoyen, un appel à l’analyse lucide et au renversement de notre organisation. Non pas un appel à renverser l’État au profit du privé, vieille lune idéologique, mais à remettre à plat complètement le modèle français. C’est le système que je remets en cause, pas les hommes. Élu d’une ville qui a connu il y a vingt ans le plus grand cataclysme économique et social d’Europe occidentale et qui se redresse moralement, économiquement et socialement jour après jour avec obstination, je ne supporte plus le gâchis français. Cela fait maintenant plus de douze ans que je cours dans tous les couloirs, les ministères, les régions, les départements, les banques ; j’ai fini par savoir comment cela ne marchait pas. J’ai côtoyé des hommes scrupuleux, intègres – et ce n’est pas une formule de style. Alors j’en suis arrivé à la conclusion que, si les hommes étaient pertinents, c’est évidemment le système dans lequel ils travaillent qui ne l’est pas ou, du moins, qui ne l’est plus.
Jean-Louis Borloo, né le 7 avril 1951 à Paris (15e), est un homme politique français. Ministre sans interruption de 2002 à 2010, il a été député de la 21e circonscription du Nord de 1993 à 2014, maire de Valenciennes de 1989 à 2002, ainsi que président du Parti radical et de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) qu’il a créé.
Il s’est retiré de la vie politique en 2014 suite à des soucis de santé.
Source : Wikipedia
Monsieur le Président de la République. Ce soir, je vous imagine à l’Elysée dans la brande salle Paulin, patinée d’or et d’argent. Autour de la table ovale, vous recevez vos convives pour un dîner. En levant les yeux, au-dessus de vos têtes le lustre de cristal est à la dimension de la fracture sociale. L’instant est au souvenir, l’ambiance est austère car vos convives vous rappellent qu’avec un simple cutter on peut défier les systèmes de sécurité les plus sophistiqués, que par un acte de barbarie un seul homme peut faire tourner la terre à l’envers… L’insécurité et la violence dépassent nos imaginations. De nouvelles menaces terroristes » dévastatrices » ne sont pas à exclure … le risque est réel. Nos inquiétudes désormais l’emportent sur les certitudes. Meurtrie, l’humanité est à l’heure des grandes mutations. Aviez-vous perçu que le monde était si précaire ? La politique n’intéresse plus que les politiciens. Notre époque est en mal de vivre, notre jeunesse n’a plus de repère. Notre société est transformée en machine à produire de l’argent. La nature à son tour prépare sa révolte, puisque l’homme a divorcé d’elle pour mieux la dominer. La mondialisation ne risque-t-elle pas de nous faire perdre notre identité ? Nous sommes effrayés à l’idée que demain un clone nous reproche d’exister. Nous gagnons en progrès ce que nous perdons en âme. Alors, Monsieur le Président, si nous combattions ensemble la morosité et la folie de ce monde afin de donner à notre vie le sens de ses vraies valeurs ?
Mariella Madonna est une astrologue de renom, et en 1990 elle est tous les matins sur Nostalgie pour l’horoscope. La presse parle de plus en plus d’elle. Ainsi elle participe à presque 300 émissions télévisions, 3000 émissions radio (sur toutes les chaînes et radios). Elle présentera l’horoscope quotidien sur MFM durant deux ans (de 2002 à 2004), il y avait quatre diffusions par jour. Mais elle anime également l’émission « Tous à la Une » avec Patrick Sabatier, dans cette émission elle parlera avec différentes personnalités de leur thème astral. Elle fait ses preuves dans l’émission « Normal, Paranormal », en réalisant un sans-faute (elle devait reconstituer les trois couples séparés sur le plateau). Mariella Madonna a fait connaitre au grand public, l’astrologie philosophique et scientifique, étant très reconnue, elle a enseigné l’astrologie. Elle a participé à de nombreuses conférences internationales pour faire part de son enseignement. « La dérive de l’Humanité » est son dernier livre en date, dans celui-ci elle fait l’analyse des phénomènes de la société, et dresse un bilan du monde dans lequel on vit. Depuis 2010, elle réalise un documentaire avec Martine Lelouch (une cinéaste), « Le signe du Destin », et écrit un livre de contes.
source : https://www.over-blog.com
4° de couverture
De 600 à 700 milliards de francs, c’est l’économie que ferait le contribuable si la France était aussi attentive à ses dépenses que ses partenaires européens. De 600 à 700 milliards, soit deux fois le montant de l’impôt sur le revenu des personnes physiques !
Traquer les dépenses inutiles, demander des comptes à l’administration, rompre avec la logique du « toujours plus », voilà le premier objectif de Jacques Marseille. Savoir si les gouvernements pourraient faire mieux en dépensant moins pour réduire de manière sensible le poids des prélèvements obligatoires, tel est le principal objet de ce livre qui révèle aux citoyens ce que savent tous ceux qui connaissent et avouent l’ampleur des gaspillages.
Examinant un à un les grands postes de la dépense publique, de la culture à la santé, de l’éducation à l’administration territoriale, de la protection sociale à la défense et à la sécurité, l’auteur a voulu vérifer si les Français « en avaient pour leur argent « . Les 400 milliards dépensés pour l’éducation ont-ils réduit la fracture scolaire ? Les 800 milliards consacrés à la santé ont-ils bénéficié équitablement à tous ? Les 370 milliards de l’emploi et de la solidarité ont-ils allégé le poids du chômage et de la pauvreté ?
Ce livre, qui n’est pas un pamphlet contre les fonctionnaires, se veut une mise au net des comptes de l’Etat et, surtout, un acte de morale civique et de solidarité à l’heure où la maîtrise des dépenses publiques est indispensable pour ne pas imposer une dette insupportable aux générations futures. Jacques Marseille, professeur à la Sorbonne, a publié notamment une Nouvelle histoire de la France qui fait autorité, et des essais décapants, comme C’est beau, la France ou Lettre ouverte aux Français qui s’enrichissent en dormant…
Jacques Marseille, professeur à la Sorbonne, a publié notamment une Nouvelle histoire de la France qui fait autorité, et des essais décapants, comme
C’est beau, la France ou Lettre ouverte aux Français qui s’enrichissent en dormant…
Jacques Marseille est un historien français, spécialiste d’histoire économique, chroniqueur de presse et de radio connu pour ses prises de position libérales.
Fils d’un cheminot et d’une mère travaillant aux Ponts et Chaussées, il fait des études d’histoire à la faculté catholique de Lille.
Il passe sa maîtrise en 1967 et enseigne à l’école Notre-Dame de Grâce à Cambrai. Il est reçu premier à l’agrégation d’histoire en 1969, enseigne au lycée Carnot et adhère la même année au Parti communiste.
Il entreprend une thèse, publiée en 1984, et obtient un doctorat d’histoire, sous la direction de Jean Bouvier, sur l’économie de la colonisation française de 1880 à 1960.
Après l’université de Vincennes Paris VIII, il devient professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il dirige la chaire d’histoire économique et sociale créée par Marc Bloch, à laquelle il succède à Jean Bouvier, jusqu’en 2009, année de sa retraite universitaire.
Il fut membre du Comité pour l’histoire économique et financière auprès du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, directeur de la collection Histoire aux éditions Nathan. Il a également rédigé des articles pour Le Point et Enjeux Les Échos.
Source : Wikipédia
Bernard Gazier est un économiste français, membre de l’Institut universitaire de France et enseignant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Ancien élève de l’École normale supérieure (promotion 1970), professeur agrégé de sciences économiques (doctorat obtenu en 1979 et agrégation en 1983), il est économiste du travail et spécialiste des politiques de l’emploi. Depuis une dizaine d’années, il travaille plus particulièrement sur les marchés transitionnels du travail, notion qu’il a introduite en France à la suite des travaux de l’économiste allemand Günther Schmid. Il a dirigé le laboratoire du METIS de 1993 à 1996 (recherche sur le travail, l’économie spatiale et les stratégies industrielles – Université Paris 1 et CNRS). Depuis 1996, il dirige l’équipe française du laboratoire MATISSE (Université Paris 1 et CNRS).
Bernard Gazier est expert au commissariat au plan de la communauté européenne, à la banque mondiale et au bureau international du travail.
Bernard Gazier a, par ailleurs, succédé à François Gazier à la tête de la Société de Port-Royal qu’il préside depuis 1990.
Source : Wikipédia
Le 21 avril 2002, la France a été victime d’un terrible infarctus politique. Elle a découvert qu’elle était devenue une société de défiance, atteinte d’un mal insidieux, la perte de confiance en son destin, en son pacte républicain. Incapacité à réformer, à trouver une place satisfaisante dans le système mondialisé, instabilité politique chronique, montée de la violence, de l’insécurité, de la xénophobie, du racisme, de l’antisémitisme, persistance du chômage, difficulté à contrôler l’immigration, à réussir l’intégration, marginalisation d’une fraction alarmante de la population à laquelle s’ajoutent la crise d’autorité, la peur de l’Europe et d’un capitalisme financier cruel ; la sclérose d’un système social échafaudé en période de croissance. Le livre d’Alain Duhamel analyse ces divers symptômes, handicaps et blocages ; mais il a aussi l’ambition, dans chaque domaine, de passer en revue, d’expliquer, d’évaluer les décisions, les refus et les choix qui peuvent y mettre fin. Non, la France n’est pas condamnée au déclin. Elle est en proie à un grand désarroi. Elle peut et elle doit en sortir
Alain Duhamel est un journaliste politique et essayiste français.
En 1963, il devient chroniqueur au Monde et en 1992, à Libération. Il tient aussi une chronique dans les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), Nice-Matin et Le Point.
Parallèlement à ses activités dans la presse écrite, il anime ou co-anime plusieurs émissions télévisées consacrées à la politique : À armes égales (à partir de 1970), Cartes sur table sur Antenne 2 (à partir de 1978), L’Heure de vérité également sur Antenne 2 (à partir de 1982) et enfin 100 minutes pour convaincre sur France 2 (à partir de 2002) ainsi que Question ouverte sur la même chaîne. Il a animé en 1974 le Débat télévisé du second tour de l’élection présidentielle française qui opposait Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand en compagnie de Jacqueline Baudrier et celui de 1995 entre Jacques Chirac et Lionel Jospin en compagnie de Guillaume Durand.
Il est également chroniqueur à la radio, sur Europe 1 (à partir de 1974) et sur France Culture ; et éditorialiste politique sur RTL (depuis 1999).
Il présente l’émission de débat Mots croisés de septembre 1997 à juin 2001 avec Arlette Chabot.
Pendant la campagne précédant l’élection présidentielle de 2007, il a montré son hostilité à la candidature de Ségolène Royal avant sa nomination comme candidate du PS. Par ailleurs, ses apparitions sur France 2, notamment sa participation à l’émission À vous de juger, ont été suspendues entre février 2007 et l’élection suite à la diffusion sur Internet d’une vidéo où devant des étudiants de Sciences-Po, il précise qu’il votera sans doute François Bayrou.
Il intervient occasionnellement dans Le Grand Journal de Canal + en donnant son avis sur l’actualité politique, en compagnie d’autres journalistes (comme Joseph Macé-Scaron, Christophe Barbier, Thomas Legrand ou Catherine Nay).
Il est par ailleurs choisi pour interviewer le président de la République Nicolas Sarkozy le 5 février 2009, aux côtés de Laurence Ferrari, David Pujadas et Guy Lagache.
Il enseigne à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences-Po).
source : https://www.babelio.com/auteur/Alain-Duhamel/20718
Ils ont connu la faillite ou le licenciement, le chômage, l’hébergement de fortune ou la vie dans la rue, l’accident de santé, la tentation du suicide… La vie frappe parfois durement, laissant à terre des hommes et des femmes privés de tout. Mais aux pires blessés de l’existence, il suffit souvent d’un geste, d’un signe, pour que revienne la confiance, pour que soit rejetée la fatalité de l’échec tout autant que la facilité de l’attente passive. C’est à ceux-là que s’adresse la Fondation de la 2e Chance. S’appuyant sur 130 grandes entreprises et 40 sites-relais, animée par plus de 1200 bénévoles, en partenariat étroit avec tes grandes institutions sociales du pays, la Fondation a pour vocation d’accompagner les naufragés de la vie dans leur reconstruction. Parce que la volonté et le courage ne suffisent pas toujours, la Fondation les aide à réaliser leur projet de » rebond de vie » – création d’une petite entreprise ou formation de reconversion – en leur offrant le » coup de pouce » financier indispensable et un parrainage jusqu’à réalisation complète du projet. Les droits d’auteur de cet ouvrage, qui donne la parole aux acteurs d’une aventure humaine exemplaire, seront intégralement reversés à la Fondation de la 2e Chance. Durant près de quatre décennies, Michel Giraud s’est attaché à servir la cité. Désormais, il se consacre totalement à la direction de la Fondation de la 2e Chance. C’est là » ma dernière part de gratuit « , aime-t-il à préciser.
On nous avait dit que l’approfondissement de l’Union européenne restaurerait la souveraineté politique des Européens mise à mal par la mondialisation et le nouvel impérialisme économique et militaire des États-Unis. Mais nous n’avons jusqu’ici constaté que l’impuissance européenne à défendre un modèle social original face à la pression du modèle néolibéral anglo-saxon.
L’Europe sera-t-elle capable de conduire une politique stratégique autonome, ou bien deviendra-t-elle un vaste terrain de jeux marchands, privée de toute souveraineté politique et stratégique, vassale du protecteur américain, impuissante à choisir et promouvoir son modèle de société? Actuellement, c’est la seconde option qui semble la plus probable: la mort lente des nations européennes, l’anéantissement du rêve fondateur d’une Europe politique, puissance prospère, pacifique et solidaire, porteuse d’un modèle de civilisation, dans un monde où le cours naturel de l’histoire est si prompt à ramener la guerre et l’égoïsme nationaliste.
Tel est l’enjeu de l’élargissement de l’Union européenne et de la Constitution en préparation. Aujourd’hui encore, mais plus pour très longtemps, l’Europe peut déployer une stratégie de puissance, technologique, économique, militaire, diplomatique qui lui offrira l’opportunité de choisir et de défendre son modèle de société. Mais si l’Europe ne fait pas le choix de la puissance, dans les quinze ans qui viennent elle ne sera plus qu’une proie pour les puissances nationalistes.
Christian Saint-Étienne (né le 15 octobre 1951 à Aubenas) est un économiste universitaire et analyste politique français.
Il est titulaire de deux Masters en sciences économiques (London School of Economics et de l’Université Carnegie-Mellon), a soutenu une thèse de doctorat d’État en sciences économiques à la faculté d’Assas et est titulaire d’un diplôme de l’ESCP Europe.
Après avoir été, en 1978, chercheur en sciences économiques à l’université Carnegie-Mellon à Pittsburgh, il est économiste au Fonds monétaire international (FMI) à Washington, D.C..
En 1984, après six ans passés aux États-Unis, il devient administrateur à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) à Paris.
De 1987 à 1995, il est conseiller économique de la direction financière à la banque Crédit Lyonnais puis sous-directeur à la direction centrale des marchés des capitaux, au contrôle général et enfin contrôleur des engagements du groupe bancaire. Il est nommé à ce dernier poste au 1er janvier 1994, après le krach de la banque en 1993.
En 1996, il fonde Conseil stratégique européen SA, un cabinet de conseil spécialisé en analyse stratégique des marchés et conseil stratégique pour les entreprises patrimoniales.
Professeur associé à l’université Paris-Dauphine de 1991 à 2000, puis professeur à l’université François Rabelais de 2000 à 2009, il a été élu, par le corps des professeurs, titulaire de la chaire d’économie industrielle au Conservatoire national des arts et métiers où il enseigne depuis octobre 2009.
Source : Wikipedia
Pas de vagues. » De gauche comme de droite, une classe politique frileuse a toujours craint de mettre les cheminots dans la rue. La SNCF serait une vache sacrée qu’il faudrait ménager et le TGV une des vitrines de la maison France. Les patrons successifs de la SNCF ont appliqué ces consignes de prudence avec un zèle remarquable. Aujourd’hui, le résultat est sans appel : les trains roulent, ils roulent même bien, mais ils coûtent, et ils coûtent fort cher à l’État. L’ardoise de la SNCF s’élève à plus six milliards d’euros par an. Des syndicats divisés, des sureffectifs flagrants, un fret sinistré, des filiales en folie, des projets pharaoniques et un parfum insistant de corruption : cette belle et coûteuse bureaucratie de 180 000 personnes, 230 000 avec les filiales, apparaît à peu près impossible à réformer. À l’égal de nombreux services publics » à la française « . Au terme de cette enquête impitoyable mais sans a priori menée par trois journalistes d’investigation, le constat est accablant : à l’heure de l’Europe, de la concurrence et de l’austérité budgétaire, la machine infernale semble aller dans le mur. À moins d’un sursaut
Nicolas Beau est un journaliste et écrivain français.
Diplômé de l’IEP Paris en 1973, il a travaillé pour le Quotidien du Médecin, Le Monde, Libération, l’agence CAPA, le Nouvel Économiste, L’Expansion et en tant que journaliste d’investigation au Canard enchaîné.
Entre 2007 et 2012, il est rédacteur en chef du site Internet d’information satirique Bakchich.
Il est notamment le co-auteur d’un article écrit avec Hervé Liffran, dans Le Canard enchaîné en février 2007, mettant en cause les relations de Nicolas Sarkozy avec le Groupe Lasserre.
Nicolas Beau est également l’auteur avec Olivier Toscer du livre aux éditions Les Arènes sur le compte japonais présumé de Jacques Chirac, « Une imposture française » (2006).
Il est l’auteur de deux livres sur la Tunisie, « La Régente de Carthage » en 2009, avec comme co-auteur Catherine Graciet, et « Notre ami Ben Ali » en 1999, en collaboration avec Jean-Pierre Tuquoi, spécialiste du Maghreb au Monde.
son blog tunisien : http://nicolasbeau.blogspot.fr/
co-auteurs : Laurence Dequay et Marc Fressoz
Le capitalisme est-il moral ? Nul ne peut se soustraire à la question puisque aucun d’entre nous n’échappe ni à la morale ni au capitalisme. Par son travail, son épargne et sa consommation, chacun participe à un système économique que les uns justifient et que d’autres condamnent au nom de concepts éthiques. Deux démarches intellectuelles que le philosophe André Comte-Sponville passe au crible de l’analyse lucide. Une grille de lecture étonnamment claire, qui débouche sur un appel à la responsabilité. Clair, pédagogique, stimulant, lucide et décapant. Ouest-France. L’ouvrage d’André Comte-Sponville, très clair, très facile à lire, est de ceux qui aident à remettre de l’ordre dans les idées. Ce n’est pas fréquent. Investir.
source : https://www.babelio.com/livres/Comte-Sponville-Le-capitalisme-est-il-moral—Sur-quelques-ridic/15672
André Comte-Sponville est un philosophe matérialiste, rationaliste et humaniste.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm (où il fut l’élève et l’ami de Louis Althusser), agrégé de philosophie, docteur de troisième cycle, il est aussi Docteur Honoris Causa de l’Université de Mons-Hainaut, en Belgique.
Il fut longtemps maître de conférences à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne), dont il se mit en congé (à partir de 1997) puis démissionna (en 2003) pour consacrer davantage de temps à l’écriture et aux conférences qu’il donne en dehors de l’Université.
Il est membre du Comité consultatif national d’éthique depuis mars 2008.
Ses philosophes de prédilection sont Épicure, les stoïciens, Montaigne et Spinoza. Parmi les contemporains, il se sent proche surtout de Claude Lévi-Strauss, Marcel Conche et Clément Rosset, en Occident, Swami Prajnanpad et Krishnamurti en Orient.
Il a publié de nombreux livres, traduits en 24 langues.
site de l’auteur:
http://comte-sponville.monsite-orange.fr/
Source : Wikipédia
La France est foutue ? Condamnée au déclin ? Au toujours moins ? Evidemment faux. Mais alors pourquoi la France est-elle plongée dans cette déprime sans précédent ? Pourquoi ces banlieues qui explosent ? Ce chômage que rien ne fait reculer ? La racine du mal est dans le déni. Le refus de la réalité dans lequel se sont réfugiés les Français, politiques en tête. De Chirac aux gauchistes d’Attac. De Villepin à Fabius. Pour guérir la France, un seul remède : se débarrasser de nos vaches sacrées en acceptant le monde tel qu’il est. Car la France peut supporter la vérité. Au fil de son enquête, la journaliste Ghislaine Ottenheimer, auteur des Frères invisibles et des Intouchables, nous entraîne dans les coulisses du pouvoir, décrypte un monde hypocrite, déconnecté du réel. Mais elle raconte aussi comment, ici, en France, ou ailleurs en Europe, ceux qui ont décidé de réagir ont renoué avec le succès. Le cercle vertueux est à notre portée. Aux Français d’en décider. Il y a urgence.
Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, licenciée en droit, Ghislaine Ottenheimer a notamment été directrice de la rédaction de la radio BFM, rédactrice en chef adjointe de L’Express, rédactrice en chef de France Soir, grand reporter au Quotidien de Paris, présentatrice du 19-20 sur France 3, journaliste politique au Nouvel Économiste, chroniqueur à la revue L’Esprit libre (1996). Elle a été lauréate de la Niemann Foundation for journalism (Harvard) en 1983. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages politiques connus.
Mariée au lobbyiste Thierry Lefébure jusqu’à la mort de celui-ci le 13 août 2009, elle vit à Paris.
Responsable d’une chronique politique à Challenges depuis 2007, elle est devenue rédactrice en chef de cet hebdomadaire économique début juillet 2008. Elle intervient régulièrement dans On refait le monde, une émission quotidienne de débat présentée par Nicolas Poincaré, reprise en septembre 2009 par Christophe Hondelatte, diffusée sur RTL.
Source : Wikipédia
De multiples signaux alertent l’humanité sur les dangers qui la menacent, et tout se passe comme si, à l’échelle planétaire, l’espèce humaine ne se sentait pas concernée, comme si les voix de plus en plus nombreuses et inquiètes de groupes de citoyens n’étaient que le fruit de l’imagination de contestataires ignorants et irresponsables. Et pourtant, contrairement à ce que pourrait laisser croire un certain fatalisme ambiant, l’essentiel des problèmes auxquels l’humanité est confrontée peut trouver des solutions. A condition de comprendre que la plupart des difficultés ne se situent pas dans l’ordre de l’avoir, celui des ressources physiques, monétaires, techniques, mais dans l’ordre de l’être, de la façon de concevoir sa place dans l’univers, de donner un sens à sa vie, de s’en sentir responsable et de se montrer solidaire de la vie des autres. Le message de Patrick Viveret, c’est que l’humanité peut se sauver par la lucidité, la prise de conscience des manipulations dont elle fait l’objet, ou se perdre si elle continue à se laisser égarer par des discours qui n’ont plus de sens. Il montre comment, pour poursuivre leur aventure, utiliser pleinement les potentialités qu’ouvrent les révolutions de l’intelligence et du vivant en réduisant leurs risques, hommes et femmes doivent inventer une autre vision du politique, pleinement écologique, citoyenne et planétaire, qui placerait le désir d’humanité au cour de sa perspective.
Patrick Viveret, né en 1948, a été conseiller référendaire à la Cour des comptes, philosophe, et essayiste altermondialiste.
Titulaire d’une licence et du CAPES de philosophie, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Il a rédigé un rapport, sous le Gouvernement de Lionel Jospin, sur les indicateurs de richesse. Il est à l’origine de la monnaie complémentaire SOL.
Avec Edgar Morin et Stéphane Hessel, il fonde en 2012, le collectif citoyen « Roosevelt 2012 ».
Source : Wikipédia, site de France Inter
» J’atteins l’âge où proposer une utopie est un devoir ; l’âge ou les époques à venir semblent toutes également éloignées : qu’elles appartiennent à des siècles lointains ou à de prochaines décennies, elles sont toutes tapies dans un domaine temporel que je ne parcourrai pas. » A une époque où tout le monde ne parle que de » réalisme » pour en fait imposer la dictature de l’argent, Albert Jacquard prend ici du recul. Recul par rapport à sa propre trajectoire dont il retrace le fil ; recul par rapport à l’actualité et ses contraintes en imaginant ce que pourrait être une » Cité où tout serait école « , où le travail aliénant serait réduit au minimum, où personne ne se soucierait du déficit de la Sécurité sociale parce que les soins seraient considérés comme un droit imprescriptible… Utopie que tout cela ? Ce n’est pas si sûr…
Albert Jacquard est né en 1925 à Lyon, dans une famille catholique plutôt conservatrice. Après ses études à l’Ecole Polytechnique et à l’Institut des statistiques, il travaille d’abord à la SEITA, puis au ministère de la santé. Il se tourne ensuite vers une carrière scientifique en allant étudier la génétique des populations aux Etats-Unis (Stanfords). Il devient responsable du service de génétique à l’INED (Institut National d’Etude Démographique), en 1968. Expert en génétique auprès de l’OMS de 1973 à 1985, il enseigne également dans les Universités de Genève et de Paris VI.
Scientifique de haut niveau, Albert Jacquard est l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique ou d’essais dans lesquels il cherche à diffuser une pensée humaniste moderne pour faire évoluer la conscience collective. Sorte « d’Abbé Pierre laïque », Albert Jacquard participe à tous les combats qu’il estime justes, comme le droit au logement (il est président de l’association du même nom), la justice sociale, la lutte contre le racisme… Pour lui, l’enjeu majeur du XXIe siècle et le véritable moteur du changement sont davantage l’éducation que la finance. C’est ainsi qu’il parraine la Haute École de Namur (Haute Ecole Albert Jacquard), en Belgique.
Albert Jacquard dénonce dans « J’accuse l’économie triomphante » les méfaits du capitalisme et soulève les problèmes de la société moderne : pollution, gaspillage, insuffisance ou insalubrité des logements, nécessité d’un partage des ressources…
Dans son ouvrage « Dieu ? » (2003), il traite des conséquences des découvertes scientifiques sur les croyants en soumettant la Bible et plus particulièrement le Credo à une lecture critique, appuyée par les sciences. Il délaisse vite la question insoluble de l’existence de Dieu pour s’intéresser au message du Christ, « un vibrant appel à la fraternité ».
Albert Jacquard se déclare agnostique. Il attaque avec vigueur les religions et plus particulièrement celles fondées sur une révélation, sources de confort intellectuel et génératrice d’intégrisme. Ses propos révèlent une pensée matérialiste, tout en montrant une certaine fascination par le concept de Dieu et un intérêt pour les paroles de l’Évangile.
Source : /atheisme.free.fr
Chaque jour plus nombreux, des hommes et des femmes, salariés ou chômeurs, décident de se lancer dans la création de leur propre entreprise, poussés par un désir d’indépendance, les nécessités du marché du travail ou par l’envie de concrétiser un projet personnel. Comment les aider à franchir te gué ? Cette floraison de très petites entreprises peut-elle donner un coup de fouet à des quartiers ou à des territoires qui en ont bien besoin ? Quels en sont les ingrédients indispensables ? Et qui peut les apporter : l’État ? Les collectivités locales ? Les grandes entreprises ? Les banques ? Les réseaux d’appui ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles Bernard Brunhes apporte ses réponses d’expert mais aussi de militant associatif. Le vice-président de BPI, positionné de longue date au carrefour de l’économique et du social, est aussi président de France Initiative. Un mouvement qui Chaque jour plus nombreux, des hommes et des femmes, salariés ou chômeurs, décident de se lancer dans la création de leur propre entreprise, poussés par un désir d’indépendance, les nécessités du marché du travail ou par l’envie de concrétiser un projet personnel. Comment les aider à franchir te gué ? Cette floraison de très petites entreprises peut-elle donner un coup de fouet à des quartiers ou à des territoires qui en ont bien besoin ? Quels en sont les ingrédients indispensables ? Et qui peut les apporter : l’État ? Les collectivités locales ? Les grandes entreprises ? Les banques ? Les réseaux d’appui ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles Bernard Brunhes apporte ses réponses d’expert mais aussi de militant associatif. Le vice-président de BPI, positionné de longue date au carrefour de l’économique et du social, est aussi président de France Initiative. Un mouvement qui
permet à ceux qui souhaitent créer leur entreprise d’accomplir leur rêve et qui mobilise autour de ses valeurs plus de 12 000 personnes, dont une Chaque jour plus nombreux, des hommes et des femmes, salariés ou chômeurs, décident de se lancer dans la création de leur propre entreprise, poussés par un désir d’indépendance, les nécessités du marché du travail ou par l’envie de concrétiser un projet personnel. Comment les aider à franchir te gué ? Cette floraison de très petites entreprises peut-elle donner un coup de fouet à des quartiers ou à des territoires qui en ont bien besoin ? Quels en sont les ingrédients indispensables ? Et qui peut les apporter : l’État ? Les collectivités locales ? Les grandes entreprises ? Les banques ? Les réseaux d’appui ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles Bernard Brunhes apporte ses réponses d’expert mais aussi de militant associatif. Le vice-président de BPI, positionné de longue date au carrefour de l’économique et du social, est aussi président de France Initiative. Un mouvement qui
permet à ceux qui souhaitent créer leur entreprise d’accomplir leur rêve et qui mobilise autour de ses valeurs plus de 12 000 personnes, dont une majorité de bénévoles, réunis au sein de » plates-formes d’initiative locale « . Leur moyen d’action ? Un prêt d’honneur gratuit à fort effet de levier et un accompagnement personnalisé. Et ça marche !
Ce livre d’entretiens est l’occasion pour Bernard Brunhes d’expliquer le sens de cette action collective, singulière et méconnue. Sans occulter la part personnelle de cet engagement, qui joint des convictions anciennes, tant militantes que professionnelles, et sa propre histoire de haut fonctionnaire devenu créateur, puis chef d’entreprise.
majorité de bénévoles, réunis au sein de » plates-formes d’initiative locale « . Leur moyen d’action ? Un prêt d’honneur gratuit à fort effet de levier et un accompagnement personnalisé. Et ça marche !
Ce livre d’entretiens est l’occasion pour Bernard Brunhes d’expliquer le sens de cette action collective, singulière et méconnue. Sans occulter la part personnelle de cet engagement, qui joint des convictions anciennes, tant militantes que professionnelles, et sa propre histoire de haut fonctionnaire devenu créateur, puis chef d’entreprise.
permet à ceux qui souhaitent créer leur entreprise d’accomplir leur rêve et qui mobilise autour de ses valeurs plus de 12 000 personnes, dont une majorité de bénévoles, réunis au sein de » plates-formes d’initiative locale « . Leur moyen d’action ? Un prêt d’honneur gratuit à fort effet de levier et un accompagnement personnalisé. Et ça marche !
Ce livre d’entretiens est l’occasion pour Bernard Brunhes d’expliquer le sens de cette action collective, singulière et méconnue. Sans occulter la part personnelle de cet engagement, qui joint des convictions anciennes, tant militantes que professionnelles, et sa propre histoire de haut fonctionnaire devenu créateur, puis chef d’entreprise.
Bernard Brunhes est un expert français en management des ressources humaines et des politiques sociales. Après une carrière menée dans la haute administration et le secteur public, il fonda et développa un cabinet de conseil, Bernard Brunhes Consultants, et exerça ensuite les fonctions de vice-président du groupe BPI, après la fusion de son cabinet avec ce groupe.
Ancien élève de l’École polytechnique (promotion X1958) diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (promotion ENSAE 1963) Petit-fils du physicien Bernard Brunhes.
Bernard Brunhes a été successivement administrateur puis chef de cabinet du directeur général à l’INSEE (1963-73), adjoint au directeur de l’Office statistique des Nations Unies à New York (1973-1975), chef du service des Affaires sociales au Commissariat général du Plan (1976-81) et conseiller du Premier ministre pour les affaires sociales (1981-83), président du groupe Caisse des Dépôts Développement (C3D), filiale de la Caisse des dépôts. En 1987, il crée une société de conseil qui porte son nom, Bernard Brunhes Consultants qu’il dirigera jusqu’en 2004 et son absorption par le groupe BPI dont il devient vice-président (2005-2009). Il poursuivit ses activités de conseil en management des ressources humaines et des politiques sociales, tout en présidant la société HLM d’Emmaüs, Emmaüs Habitat, et siégeant aux conseils d’administration du groupe l’Express-Roularta et de BVA.
Source : Wikipédia et Catalogue de la BNF
Co-auteur : Jean-Michel Mestres
Dans la continuité logique de son émission «Carnets de campagne » sur France Inter, Philippe Bertrand, dans ce livre, analyse et décode la transformation des régions à travers plus de 200 initiatives d’actions sociales, culturelles et économiques. Il donne la parole à ces néoruraux qui ont décidé de changer de vie pour répondre aux nouveaux besoins. Notre territoire nous réserve de belles surprises !
Philippe Bertrand fait ses débuts de graphiste dans des revues engagées comme Partisans et L’Idiot international au-début des années soixante-dix. Il conçoit en 1979 dans Charlie Mensuel (lrc série) sa première bande dessinée profondément originale et personnelle : « A cet instant aux antipodes » (un album chez Albin Michel en 1981 ).
En 1983, Philippe Bertrand va perfectionner son univers érotique avec un portfolio « à ne pas mettre entre toutes les mains », publié par Futuropolis, Scènes d’intérieur, et, surtout, entreprendre dans Pilote les délicieux fantasmes voyeurs et insolites de Linda aime l’art (trois albums chez Dargaud et un aux Humanoïdes Associés de 1985 à 1992).
En septembre 2002 Philippe Bertrand compose avec Frédéric Beigbeder un ouvrage très « in » sur la jet set de l’Hexagone : « Rester normal » (Dargaud), ce sera difficile… Un second volume paraît en 2004, il s’agit cette fois de « Rester normal à St Tropez ».
Il est le créateur des Bugmonsters, un jeu d’aventures en réseau pour enfants de 8 à 12 ans, sur cd-rom, édité et produit par Montparnasse multimedia.
Philippe Bertrand, qui dessine aussi pour le quotidien Le Monde, est un illustrateur plein d’humour, un humour qu’il sait manier pour faire rire autant les adultes que les enfants.
Source : /www.bedetheque.com
Tim Jackson formule ici autant les impasses du modèle économique existant qu’il ne montre qu’un autre chemin est possible, mêlant implacabilité des constats et optimisme des solutions. Une réflexion qui vient à point nommé pour animer le débat.
Tim Jackson est professeur de développement durable au « Centre for Environmental strategy » (CES) à l’Université du Surrey.
Ses recherches portent sur le comportement des consommateurs, les systèmes énergétiques durables, l’économie écologique et la philosophie de l’environnement.
Au Royaume-Uni, il est l’un des pionniers du développement d’indicateurs alternatifs à la croissance économique. Depuis janvier 2003, il mène des recherches au sein du CES sur la psychologie sociale du consommateur.
Tim Jackson est également auteur de pièces de théâtre diffusées par la BBC.
Source : superieur.deboeck.com
Faute d’avoir corrigé à temps les déséquilibres que l’on sentait monter, nous voilà confrontés au défi de résoudre trois crises en même temps. Celle du chômage et de l’exclusion d’abord. La crise écologique ensuite. Les retombées de la crise financière enfin. La solution est-elle dans la quête illusoire du » toujours plus » ? Sûrement pas. Mais elle ne viendra pas non plus du » toujours moins » de solidarité. Bien au contraire. Les trois mots d’ordre de demain devront plutôt être : sobriété, justice et créativité. » Plus de sobriété pour plus de justice et plus de créativité pour plus de sens » : voilà les principes de l' » abondance frugale » qui, selon Jean-Baptiste de Foucauld, doit inspirer le nouveau pacte civique à inventer ensemble pour sortir de l’ornière. Comment y parvenir ? Quel sens donner à la société que nous voulons pour demain ? C’est ce qu’explore ce livre, contribution profonde et radicale au débat politique qui doit désormais rebondir.
Jean-Baptiste de Foucauld, né en 1943, est un haut fonctionnaire français, Commissaire au plan, fondateur et président d’associations, spécialiste notamment des questions d’emploi, de lutte contre le chômage et pour la solidarité.
Après une scolarité à l’Institut d’études politiques de Paris et à l’ENA, Jean-Baptiste de Foucauld intègre la Direction du Trésor du Ministère des finances, puis l’Inspection des finances. Sous le gouvernement Mauroy, il fait partie du cabinet du ministre de l’Économie et des Finances Jacques Delors, dont il est proche, et dont il partage la sensibilité politique de chrétien de gauche. De 1992 à 1995, il est Commissaire au plan.
Il est chargé de plusieurs rapports publics, dont un rapport sur l’épargne salariale publié en 2000. Il est membre du Conseil d’orientation des retraites, puis membre du Conseil d’orientation pour l’emploi et du Conseil national de l’information statistique, et est administrateur de Pôle emploi.
Jean-Baptiste de Foucauld participe aux travaux du club de Jacques Delors Échanges et projets, lieu de réflexion important de la deuxième gauche dans les années 1970.
Il participe à la fondation en 1985 de l’association Solidarités nouvelles face au chômage, dont il est le président jusqu’en 2009.
Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de non-violence et de paix. Il est également fondateur et président de l’association Démocratie et spiritualité.
Source : Wikipédia
Une époque obscure: cette époque individualiste et économiste, qui voudrait nous faire croire que chacun de nous est « un petit entrepreneur de soi ». Et pourtant, le sujet de l’agir est-il vraiment comme on le croit l’individu (homme politique, chef d’entreprise, consommateur…)? Ni le militant ni l’individu de bonne volonté, ne sont en mesure d’assumer les défis de l’époque. Le sujet de l’agir n’est donc pas l’individu, mais une multiplicité de situations.
Miguel Benasayag et Angélique Del Rey nous proposent un engagement recherche, un engagement immanent, expression d’un désir vital, qui revendique la lutte radicale, dans ce monde-ci, sans « machines à espoir ».
Ce livre mobilise des réflexions aussi diverses que celles de La Boétie, Marx, Foucault, Spinoza, Gramsci…, et s’appuie sur des expériences politiques concrètes comme celle des Tupamaros uruguayens, puisant aussi bien ses métaphores explicatives dans le cinéma de David Lean que dans les « lieux communs » du langage quotidien.
Miguel Benasayag est psychanalyste, philosophe et essayiste. Il a publié récemment Organismes et artefacts (La Découverte, 2010). Angélique Del Rey enseigne la philosophie et est l’auteur de À l’école des compétences. De l’éducation à la fabrique de l’élève performant (La Découverte, 2010). Ils animent ensemble le collectif Malgré tout et ont coécrit plusieurs ouvrages dont Éloge du conflit (La Découverte, 2007)
Miguel Benasayag est philosophe, psychanalyste, pédopsychiatre et ancien résistant guévariste argentin.
Miguel Benasayag a étudié en Argentine la médecine en même temps qu’il militait pour la guérilla guévariste. Arrêté trois fois, il tombe la troisième, est torturé, puis ayant survécu, il passe plusieurs années en prison. À la suite du meurtre de deux religieuses françaises par la junte, Benasayag a pu bénéficier, grâce à sa double nationalité franco-argentine du programme de libération des prisonniers français en Argentine et se rendre ainsi en France.
En France, il a continué un temps son activité militante de la guérilla. Il est ensuite devenu chercheur.
Enseignante en philosophie.
Elle a écrit plusieurs ouvrages critiquant les méthodes pédagogiques fondées sur l’évaluation et la notion de compétences. Elle s’oppose à l’expulsion d’enfants sans-papiers avec Stéphane Hessel. Elle dénonce une éducation qui n’est plus au service de l’homme mais de l’économie.
Elle fait partie des fondateurs du mouvement « Malgré tout » avec Miguel Benasayag, François Gèze, Édith Charlton, et Annick Monte
source : https://www.babelio.com
Quel contenu positif pouvons-nous donner à une idée démocratique qui ne peut pas être réduite à un ensemble de garanties contre le pouvoir autoritaire ? Cette interrogation s’impose à la philosophie politique, mais aussi à l’action la plus concrète quand elle cherche à combiner la loi de la majorité avec le respect des minorités, à réussir l’insertion des immigrés dans une population, à obtenir un accès normal des femmes à la décision politique, à empêcher la rupture entre le Nord et le Sud. La réponse que nous cherchons doit, par priorité, nous protéger du danger le plus présent, celui de la dissociation croissante entre l’instrumentalité du marché et du monde technique d’un côté, l’univers clos des identités culturelles de l’autre.
Comment combiner l’unité du premier et la fragmentation du second, l’objectivité et le subjectif ? Comment recomposer un monde qui se casse en morceaux ? Pouvons-nous concilier l’égalité des droits et la diversité des convictions et des genres de vie ? De même que philosophie politique et philosophie morale sont étroitement associées dans la pensée contemporaine, j’ai voulu montrer qu’un lien unissait la culture démocratique à l’idée de sujet.
Alain Touraine est docteur ès Lettres (1960), agrégé d’histoire à l’École normale supérieure. Il est actuellement Directeur d’études à l’EHESS.
Il s’opposera à l’expulsion des élèves voilées dans le cadre de l’affaire des foulards de Creil en 1989. Il sera signataire avec René Dumont, Gilles Perrault et Harlem Désir d’un manifeste pour une laïcité ouverte dans l’hebdomadaire Politis du 9 novembre 1989.
Dans ses travaux d’études en sociologie et ses premières recherches, il sera suivi par Georges Friedmann, le père de la sociologie du travail en France. Il commence ses recherches de terrain sur des ateliers de mineurs au Chili, et tissera des liens étroits avec ce pays, de même qu’il aura des relations très privilégiées avec l’aire culturelle latino-américaine en général. Étudiant les conditions de travail et le rôle des syndicats, il a proposé dans les années soixante des réflexions et des constats sur la « conscience ouvrière ».
Suite à la crise de mai 68, il diagnostique la transition d’une pure domination économique vers une domination culturelle : à l’opposition entre prolétaires et bourgeois se substituerait l’opposition entre ceux qui ont des savoir-faire et ceux dont la position dans le système médiatique assure une large influence.
Il s’intéressa aux mouvements sociaux du début des années 70 sous le vocable de NMS signifiant nouveaux mouvement sociaux (mouvements féministes, régionalistes…), et chercha à savoir si ces manifestations sociales pouvaient être perçues comme de nouveaux acteurs sociaux en lutte contre les éléments de domination. Il n’a toutefois jamais considéré ces mouvements comme étant les acteurs fondamentaux de la société post-industrielle.
Il est partagé entre l’actionnisme dans le sens où nous avons le pouvoir sur l’histoire, et le déterminisme car nous sommes déterminés par nos lois et valeurs.
Il considère aujourd’hui que la sociologie doit se débarrasser du concept de société du concept de social, « de même que les historiens se sont débarrassés de toutes les formes d’évolutionnisme, et ils ne s’en sont pas plus mal tirés
Source : Wikipédia
Mettre fin au chômage, construire un objectif de plein emploi ou de pleine activité sont-ils encore des projets crédibles ? Un syndicaliste, un socialiste, un communiste et un écologiste en débattent ici.
Auteurs : Lydia Brovelli, Alain Lipietz, Pierre Moscovici, Claude Quin
4° de couverture
Qu’est-ce que le développement ? Qu’est-ce qui permet la modernité, le progrès, la croissance ?
Depuis Adam Smith et Karl Marx jusqu’à Max Weber et Fernand Braudel, on n’a cessé de s’interroger sur les causes de la « richesse des nations » ou de leur pauvreté. La plupart des penseurs ont privilégié les explications matérielles : capital, travail, ressources naturelles, climat. Et si les mentalités et les comportements Constituaient le principal facteur du développement – ou du sous-développement ?
Pour évaluer la fécondité de cette hypothèse, Alain Peyrefitte propose de revisiter l’histoire de la chrétienté occidentale, du XV° au XVIII° siècles. Il montre en particulier que le développement en Europe trouve sa source dans ce qu’il appelle un « éthos de confiance » — disposition d’esprit qui a bousculé des tabous traditionnels et favorisé l’innovation, la mobilité, la Compétition, l’initiative rationnelle et responsable.
N’est-ce pas précisément, aujourd’hui, cette confiance qu’il nous faut retrouver ? Comment ?
Alain Peyrefitte était un homme politique, écrivain et diplomate français.
Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique, maître de conférences à l’ENA, anthropologue de formation, diplomate de carrière, Alain Peyrefitte a parcouru une double carrière au service de la recherche et au service de l’Etat.
Il a effectué de nombreux séjours dans divers pays communistes, où il a connu de l’intérieur le système marxiste. Député, ministre du général de Gaulle à 36 ans et pendant plus de six ans, il a pratiqué diverses activités et a acquis une expérience étendue des responsabilités du pouvoir. Il est devenu président de la Commission des Affaires culturelles et sociales de l’Assemblée nationale après juin 1968, secrétaire général de l’UDR. à la veille des élections législatives de mars 1973, ensuite ministre chargé des Réformes administratives et du Plan, puis ministre des Affaires culturelles et de l’Environnement.
Son oeuvre d’écrivain se compose essentiellement d’essais, bien qu’on y trouve un roman de jeunesse, ‘Les Roseaux froissés’. Son premier essai, ‘Le Mythe de Pénélope’, fut couronné par l’Académie française en 1949. Collaborateur de nombreux journaux et revues, dont La Revue des deux mondes, Le Monde ou Le Figaro. Élu à l’Académie française, le 10 février 1977, au fauteuil de Paul Morand, (11e fauteuil), et à l’Académie des sciences morales et politiques, le 1er juin 1987 (dans la section d’Histoire).
Source : Wikipédia
Corrompre est devenu en Europe un loto où l’on gagne le pactole neuf fois sur dix, en toute impunité. Les affaires qui secouent la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique ou l’Allemagne ne sont que la partie émergée d’un iceberg de trafics en tout genre: recyclage de l’argent sale, commissions occultes, implantations mafieuses, fraude fiscale à grande échelle. Face à cette criminalité financière aux ramifications internationales, les magistrats sont enchaînés par des procédures archaïques et interminables. Leurs enquêtes s’arrêtent immanquablement aux portes des paradis fiscaux qui pullulent jusqu’en Europe. Parce qu’ils profitent souvent de ces circuits illégaux pour leur financement, les politiques ne font rien pour aider les juges. Il arrive même, comme en France, que certains fassent tout pour les empêcher d’agir. Sept hommes ont décidé de dire non. Sept juges en première ligne contre les voleurs de démocratie. Certains, à l’instar du Français Renaud Van Ruymbeke, prennent la parole pour la première fois. Avec une étonnante liberté de ton, ils se confient à Denis Robert. Et lancent un appel à tous les citoyens. Si la justice n’est pas appliquée avec la même rigueur pour tous, si le capitalisme laisse la corruption et l’argent sale envahir chacun de ses mécanismes, si la confiance des électeurs est durablement trahie sans que personne ne réagisse, ce sera le chaos.
Denis Robert est un journaliste et écrivain français. Son œuvre se compose de romans, de films documentaires, et d’essais (souvent qualifiés de journalisme d’investigation). Il est également plasticien et exposé dans différentes galeries parisiennes (La Bank, W).
Ses livres et enquêtes récentes ont généré de nombreuses procédures judiciaires (une soixantaine) intentées contre lui par des banques comme Menatep (une banque russe), la Banque Générale de Luxembourg (filiale de Fortis et surtout la société Clearstream qui a déposé des plaintes en diffamation à répétition contre lui en France, Belgique, Luxembourg contre ses livres, films et interviews à la presse.
Il a été en 2008, au coeur d’une polémique qui l’a opposé à l’ancien patron du journal Charlie Hebdo, Philippe Val et au journaliste Edwy Plenel.
Le 3 février 2011, soit après 10 ans de procédures judiciaires, il est blanchi par la Cour de cassation de sa condamnation pour ses deux ouvrages Révélation$ et La Boîte noire, ainsi que pour son documentaire Les Dissimulateurs.
Source : Wikipédia
Les deux images de la technologie. La fin du travail. L' » effet de percolation » et les réalités du marché. La troisième révolution industrielle. Le rêve d’un paradis technologique. La troisième révolution industrielle. Par-delà les technologies de pointe. La technologie et l’expérience des Noirs américains. Le grand débat sur l’automatisation. Le postfordisme. Le déclin mondial du travail. Un monde sans paysans. Les cols bleus au vestiaire. Le dernier travailleur du tertiaire. Le prix du progrès. Les gagnants et les perdants du grand jeu high-tech. Requiem pour la classe ouvrière. Le destin des nations. Un monde plus dangereux. L’aube de l’ère postmarchande. Repenser la semaine de travail. Un nouveau contrat social. Renforcer le tiers secteur. Mondialiser l’économie sociale.
Pierre Rouve (Traducteur)
Michel Rocard (Préfacier, etc.)
Alain Caillé (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
Jeremy Rifkin est un essayiste américain, spécialiste de prospective économique et scientifique.
Il est également fondateur et président de la « Fondation pour les tendances économiques » (« Foundation on Economic Trends » (FOET)) basée à Washington et enseignant à la Wharton School, l’école de commerce rattachée à l’université de Pennsylvanie.
Son livre La Fin du travail, (End of Work) paru en 1995 à New York, est un best-seller aux États-Unis avant de rencontrer le même succès en Europe avec sa traduction l’année suivante.
Source : Wikipédia
« La crise », voilà le grand mensonge qui sert depuis plus de vingt ans à justifier l’inexorable montée du chômage.
En réalité, le problème est bien plus culturel qu’économique. Inutile d’incriminer le choc pétrolier ou la mondialisation des échanges : les vrais responsables sont parmi nous. Michel Godet accuse ceux qui abusent de leur pouvoir pour préserver leurs privilèges : l’Etat, le patronat et les syndicats ; et dénonce tous les archaïsmes d’une société malade de son passé. Comment peut-on espérer entrer dans le troisième millénaire avec les institutions et les conventions collectives de l’après-guerre ? Le chômage n’est pas une fatalité, car si la France d’en haut est en panne, celle d’en bas bouge ! Il est temps de commencer à penser à l’avenir autrement, de changer les règles du jeu social et de procéder à un nouveau partage des richesses et du temps. L’emploi est mort.
Vive l’activité ! Un réquisitoire sans complaisance contre tous les anachronismes d’une société périmée. Décapant et indispensable pour ne plus se laisser abuser par les mensonges officiels.
Régine Monti (Collaborateur)
Michel Godet est un économiste et professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de prospective stratégique et auteur d’ouvrages économiques sur le travail ou l’évolution démographique.
Il obtient un doctorat en statistique à l’Université Paris Sorbonne-Paris IV en 1974, puis un doctorat en sciences économiques à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne en 1976.
Il est membre du Conseil d’analyse économique rattaché au Premier Ministre, membre de la Commission économique de la Nation et membre de l’Académie des technologies.
Il a créé le Cercle des Entrepreneurs du Futur qui organise chaque année le Grand Prix de l’impertinence et des bonnes nouvelles.
Dans le milieu des économistes, il se caractérise par le lien qu’il fait systématiquement entre dynamique démographique et croissance économique ainsi que par le rôle clé que joue, selon lui, la famille dans l’éducation et l’investissement en capital humain.
Il est partisan d’une politique d’immigration qualitative et dénonce notamment « une immigration trop centrée sur l’Afrique et le regroupement familial, et peu ciblée sur le travail ».
Source : Wikipédia
Viviane Forrester, passionnée de littérature, férue de philosophie et de psychanalyse, a rencontré avec cet ouvrage un succès sans précédent. Dénonçant le culte de la rentabilité et la tyrannie du profit, l’auteur prend l’exact contre-pied de l’idéologie libérale qui prétend subordonner toute décision politique aux seuls impératifs de l’économie. Ce livre révolté n’est cependant pas révolutionnaire. S’inspirant largement des analyses de Hannah Arendt qui annonçait déjà les dangers liés au dépérissement du politique, devenu l’instrument privilégié de l’ordre économique existant, l’auteur appelle de ses voeux un renouveau du débat démocratique. L’intérêt essentiel de ce best-seller, écrit avec talent et conviction, est de révéler l’ampleur du désastre humain induit par la démission des élites et l’apathie du citoyen. Déploration vaine ou coup de colère salutaire, cet ouvrage s’inscrit résolument dans la tradition humaniste, stigmatisant la paresse et la lâcheté qui pérennisent l’injustice. Toute la question est de savoir si Viviane Forrester, après avoir été entendue, a des chances d’être écoutée. –Paul Klein.
Viviane Forrester est une écrivaine, essayiste, romancière et critique littéraire, née le 29 septembre 1925 à Paris.
En 1943, elle a dû s’exiler en Espagne pour échapper aux rafles antijuives.
Elle est critique littéraire au quotidien Le Monde. Elle collabore également à l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur et à La Quinzaine littéraire. Après un grand succès en tant que romancière, lauréate du prix Femina Vacaresco en 1983, pour son livre Van Gogh ou l’Enterrement dans les blés, elle devient elle-même membre du jury de ce prix. Elle est considérée comme une spécialiste de Virginia Woolf et de Vincent Van Gogh.
Elle a été connue au plan international par ses livres politiques. Dans L’Horreur économique (prix Médicis1996) et Une étrange dictature elle critique la mondialisation de la société. Elle fait partie des membres fondateurs d’Attac. Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
Source : Wikipédia, L’Express
Quel usage fait-on de notre argent ?
Dans la France de 1992, la question vaut 3 000 milliards de francs. Chaque habitant de ce pays verse, en moyenne, 55 000 francs par an sous forme d’impôts et de cotisations, il est en droit de vérifier que de telles sommes sont dépensées à bon escient.
François de Closets a mené l’enquête. De l’avion de combat Rafale à l’avion spatial Hermès, de l’Opéra-Bastille à la Sécurité sociale, des palais de Région aux administrations improductives, de la guerre des images aux associations budgétivores, il nous fait pénétrer dans ce monde de l’argent facile qui est aussi celui de la dépense irresponsable.
L’auteur de Toujours plus ! qui, il y a dix ans, avait fait découvrir la France des privilèges, nous révèle aujourd’hui celle du gâchis, de la gabegie, du clientélisme. Lorsque la dépense tient lieu de politique, lorsque les augmentations des budgets sont brandies comme des bulletins de victoire, ce n’est plus de gaspillage qu’il faut parler, mais de pillage.
Nous en sommes là. François de Closets nous rappelle que la démocratie, ce n’est pas seulement le respect des libertés individuelles, mais aussi celui de l’argent public. De notre argent.
source : https://www.babelio.com/livres/Closets-Tant-et-plus–Comment-se-gaspille-notre-argent/38239
François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste français.
Après des études de droit, François de Closets rejoint l’Institut d’études politiques de Paris dont il est diplômé en 1958. Il mène en parallèle une double carrière de journaliste et d’écrivain.
Travaillant dans la presse écrite, il collabore successivement à l’Agence France-Presse, à Sciences et Avenir, à L’Express, au Nouvel Observateur, à L’Événement du jeudi. Sur le petit écran, il débute au journal télévisé. Après une interruption, suite aux évènements de 1968, il produit des émissions pendant une trentaine d’années, tantôt sur TF1, tantôt sur France 2. Spécialisé, en un premier temps, dans les questions scientifiques, il se consacre ensuite à l’économie et à la santé avant de revenir à la science.
Comme écrivain, il a consacré une vingtaine d’essais, dont la plupart furent des best-sellers, à la société française. Il a également consacré une biographie à Albert Einstein.
En 1988, il préside la commission Efficacité de l’État dans le cadre du Commissariat général au Plan. Le rapport final, Le pari de la responsabilité, inspirera la politique du gouvernement sur le renouveau du service public.
Homme de média et polémiste, il traite en vulgarisateur de sujets divers tels que l’économie, la communication, la santé et la culture.
Le 27 février 1957, il épouse la comédienne Danièle Lebrun, avec qui il aura un fils, Serge. En 1970, il se remarie à la journaliste littéraire Janick Jossin, dont il aura deux enfants : Régis et Sophie.
Il est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Closets
Excusez-moi si je dérange… c’est vrai, j’appelle un chat un chat, une injustice une injustice, un passe-droit un passe-droit… une sclérose syndicale une sclérose syndicale. Derrière nos déficits financiers, il y a des déficits de vérité et de courage.
On a trop longtemps pratiqué la politique de l’autruche et refusé de regarder les réalités en face. Une nouvelle aristocratie d’État s’est installée au cœur du pouvoir. Elle administre aujourd’hui près d’un franc sur deux et réglemente le reste. C’est elle qui fait obstacle aux réformes nécessaires.
Si je me suis engagé parmi les premiers auprès de Jacques Chirac, c’est avec l’espoir d’un changement fort. Un espoir dont je me sens aujourd’hui comptable auprès des Français.
A la suite de mon départ du gouvernement, j’ai reçu des dizaines de milliers de témoignages d’encouragement. Les Français en ont assez de « se serrer la ceinture », mais ils sont prêts à « se retrousser les manches ». Ils sont prêts aux réformes, pourvu qu’ils en comprennent le sens. Pourvu qu’on sache les entraîner. Les réformes ne sont pas une punition mais une chance. Une chance pour tous.
En politique, il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le veut, il faut avoir le courage de le dire et quand on l’a dit, il faut avoir le courage de le faire. Le courage des vraies réformes.
Auteurs : Alain Madelin, Yves Messarovitch, Joseph Macé-Scaron
Une enquête explosive sur le recyclage de l’argent sale
Jeffrey Robinson est auteur de 27 livres.
Journaliste, il est ancien collaborateur du « Herald Tribune ».
Diplômé à l’Université Temple à Philadelphie en 1967, il a vécu dans le sud de la France de 1970 à 1982.
site officiel:
http://www.jeffreyrobinson.com/
Connu pour sa réussite dans le monde international des affaires, et son engagement politique aux côtés de P. de Villiers, J. Goldsmith propose ici ses solutions dans les domaines du chômage, de la délinquance, de l’environnement, etc.
Retiré des affaires, l’homme d’affaires livre ses réflexions sur la société actuelle, notamment sur les dangers du GATT, les mensonges sur le nucléaire civil et la migration en masse de réfugiés déracinés.
Sir James Michael Goldsmith est un homme d’affaires et homme politique franco-britannique, plus connu sous le nom de Jimmy Goldsmith.
Il est né en France d’un père britannique, juif d’origine allemande, l’homme politique Frank Goldsmith (1878-1967) et d’une mère française, catholique d’origine bourguignonne.
Il abandonne en 1949 ses études à Eton. Il fait fortune dans les industries alimentaires et pharmaceutiques (prise de contrôle de la Générale Alimentaire en 1973), tout en poursuivant des activités très diverses. Il s’illustre notamment à Wall Street en 1986 dans un raid boursier contre Goodyear.
Il fait en 1977 l’acquisition de l’hebdomadaire français « L’Express » qu’il revend en 1987.
En 1993, il publie « Le Piège », en français, dans lequel il dénonce l’affaiblissement potentiel des économies ouest-européennes face à la mondialisation des capitaux et de la production, la crise écologique et la disparition des identités charnelles qu’il assimile à une diminution de la biodiversité.
Une multitude de technocrates, de directeurs de grandes sociétés transnationales, de politiciens, d’économistes et autres experts ont rejeté avec vigueur les idées exprimées dans son ouvrage.
Dans « La réponse » (1995), point par point, Jimmy Goldsmith démontre pourquoi ils se trompent.
Lors des élections européennes de 1994, il mène la liste MPF « l’Autre Europe » en France, sur une ligne souverainiste, avec Philippe de Villiers et le juge Thierry Jean-Pierre. Arrivé 3e en récoltant 12,34 % des suffrages (2 403 972 voix), leur groupe obtient 13 députés au Parlement européen.
Jimmy Goldsmith est père de huit enfants, dont Jemina Khan (1974) et Zac Goldsmith (1975), issus de quatre mariages. À sa mort, à cause d’un cancer foudroyant, sa fortune est évaluée à environ 10 milliards de francs (1,5 milliard d’euros).
source : https://www.babelio.com/livres/Goldsmith-Le-piege-Entretiens-avec-Yves-Messarovitch-sur-q/680798
Titulaire d’un doctorat de finances, Yves Messarovitch a été rédacteur en chef de la rédaction économique du Figaro, directeur des rédactions du Groupe Expansion, journaliste à L’Express, au Quotidien de Paris et au Journal des Finances, éditorialiste sur Europe 1, RTL et LCI. De 2006 à 2009, il était consultant à Image Sept, avant d’être nommé directeur de la communication du groupe BPCE.
Source : http://www.journaldunet.com
Jouons au portrait chinois. Si c’était un oiseau, ce serait un rapace. Un personnage historique ? Ce serait Louis XIV. Un film ? Touchez pas au grisbi. Un poisson ? Ce serait un requin. Une couleur ? L’or. Une pièce de théâtre ? Volpone. Un objet usuel ? La moulinette. Un tableau ? Le Gentilhomme sévillan de Murillo. Un livre ? L’Assommoir. Un lieu ? Les abattoirs de la Villette…
Qui distribue des pots-de-vin ? Qui a le monopole des maisons de jeux et reçoit la plus grosse part de l’argent du vice ? A qui les prostituées et les patrons de sex-shops remettent-ils une partie de leurs gains ? Qui vend des armes et récolte de l’argent sur la drogue ? Qui paye mal, mais séquestre ses débiteurs récalcitrants ? Qui espionne et qui rançonne ? Qui verse de l’argent noir et organise la corruption ?
Le code Pénal est le catalogue de nos interdits. Tous les jours, des hommes et des femmes sont traînés devant les tribunaux pour avoir enfreints les lois. Tous les jours, l’État viole plus ou moins ouvertement les règles qu’il demande aux citoyens de respecter scrupuleusement.
L’État hors la loi n’est pas un mythe. Il est une pratique quotidienne. A la phrase sublime de Lacordaire : « Entre le pauvre et le riche, c’est la liberté qui opprime et la Loi qui affranchit, » il a substitué : « Entre le citoyen et l’État, c’est la loi qui opprime et l’Etat qui s’en affranchit. »
Jean-Marie Pontaut est journaliste d’investigation à l’hebdomadaire L’Express après des débuts et un aller-retour au Point. Il a souvent travaillé en collaboration avec Jacques Derogy, spécialiste, à l’Express, des affaires de la Ve république, en particulier de l’affaire Ben Barka où son rôle a été déterminant.
Jean-Marie Pontaut est l’auteur de plusieurs livres en collaboration dont un ouvrage sur l’affaire des écoutes de l’Élysée (Les oreilles du Président) et un autre sur l’affaire Clearstream écrit avec Gilles Gaetner (Règlement de comptes à l’Élysée). L’ancien premier Ministre Dominique de Villepin a porté plainte à son encontre pour diffamation. Le procès fixé au 21 et 22 juin 2007, a été reporté, Jean-Marie Pontaut ayant cité comme témoins : Jean-Louis Gergorin, Imad Lahoud et Denis Robert, mis en examen dans le volet pénal de l’affaire Clearstream, ainsi que le général Philippe Rondot. Il faut désormais attendre que l’enquête pénale soit terminée et le dossier définitivement jugé, ce qui peut prendre des années.
Francis Szpiner est un Avocat français.
Il a défendu plusieurs personnalités impliquées dans des affaires politico-financières des années 1990.
Avocat de « SOS Attentats » et a connu à ce titre l’affaire du DC 10 d’UTA4, les affaires Carlos, Action directe, des familles des religieuses françaises disparues en Argentine, de l’attentat contre le bateau City of Poros.
Il était l’avocat dans les années 1990 de Madame Claude, du fondateur du GIGN Christian Prouteau dans l’affaire des écoutes de l’Élysée, de la République de Djibouti dans l’affaire Borrel et de Michel Tabachnik dans le procès de l’Ordre du Temple solaire.
Pendant les années 1995-2002, il participe à l’activité de la cellule juridique de l’Élysée (surnommée le « cabinet noir ») réunie autour de Dominique de Villepin, secrétaire général de la Présidence de la République, chargée de suivre les affaires politico-financières en cours.
Il est intervenu pour Jean-François Copé dans le conflit pour la présidence de l’UMP.
Il est l’avocat de France 2 et de Charles Enderlin dans le procès intenté par eux contre Philippe Karsenty dans l’affaire Mohammed al-Dourah en 20086, et fut l’avocat de la Mosquée de Paris et de Dalil Boubakeur dans l’affaire des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo.
En 2011, on le retrouve du côté du Président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, aux côtés de son collègue Olivier Pardo, et face au Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire). En Afrique, il a été l’avocat des présidents du Sénégal Abdoulaye Wade et de Djibouti Ismail Omar Guelleh.
1986 « Une affaire de femmes »
1990 « Mat d’échec »
« Fantôme de papier »
« Joseph Bilger, un nazi français »
Source : wikipedia
… Pour mener ce voyage dans une France dont les mutations même ont quelque chose d’immuable, j’ai mêlé présent et passé. On ne trouvera ici ni des Mémoires, ni une étude historique, ni un traité de sociologie ou de psychologie collective, ni un manifeste politique, mais une tentative d’échapper à la loi des genres.
Oui ou non, la France est-elle atteinte d’un mal persistant ? Si oui, quelles en sont les manifestations, les causes ? Est-elle en voie de guérison ? ou sur quels principes pourrait s’ébaucher une thérapeutique?
Quelle fatalité semble peser sur les Français ? Pourquoi le peuple des Croisades et de la Révolution, de Pascal et de Voltaire, ce peuple vif, généreux, doué, fournit-il si souvent le spectacle de ses divisions et de son impuissance.
Est-il encore temps pour la France de desserrer l’étau des contraintes qui découragent les initiatives et répandent la passivité ? Mais ce faisant, peut-elle éviter le débridement des tendances centrifuges, la résurgence des féodalités, le déferlement des intérêts particuliers, la dislocation du pays ? Ces difficultés qu’elle éprouve à adopter un comportement démocratique et une organisation rationnelle, se retrouvent-elles dans d’autres sociétés ?
En s’efforçant de répondre à ces questions, on ouvre une fenêtre sur de surprenants horizons…
tourniereric2002
tourniereric200208 avril 2013
… Pour mener ce voyage dans une France dont les mutations même ont quelque chose d’immuable, j’ai mêlé présent et passé. On ne trouvera ici ni des Mémoires, ni une étude historique, ni un traité de sociologie ou de psychologie collective, ni un manifeste politique, mais une tentative d’échapper à la loi des genres.
Oui ou non, la France est-elle atteinte d’un mal persistant ? Si oui, quelles en sont les manifestations, les causes ? Est-elle en voie de guérison ? ou sur quels principes pourrait s’ébaucher une thérapeutique?
Quelle fatalité semble peser sur les Français ? Pourquoi le peuple des Croisades et de la Révolution, de Pascal et de Voltaire, ce peuple vif, généreux, doué, fournit-il si souvent le spectacle de ses divisions et de son impuissance.
Est-il encore temps pour la France de desserrer l’étau des contraintes qui découragent les initiatives et répandent la passivité ? Mais ce faisant, peut-elle éviter le débridement des tendances centrifuges, la résurgence des féodalités, le déferlement des intérêts particuliers, la dislocation du pays ? Ces difficultés qu’elle éprouve à adopter un comportement démocratique et une organisation rationnelle, se retrouvent-elles dans d’autres sociétés ?
En s’efforçant de répondre à ces questions, on ouvre une fenêtre sur de surprenants horizons…
Alain Peyrefitte
Présentation de l’éditeur (Fayard)
Plus d’un quart de siècle a passé sur le Mal français, et le mal qu’il met en évidence est toujours avec nous, un mal venu de très loin, et qui a l’avenir devant lui. Nous pouvons nous reconnaître dans ce miroir, mais après ? « Le succès d’un livre n’est qu’une minuscule ride sur l’eau profonde d’une culture. » le Mal français a connu le succès, il est un livre de référence, un classique de la pensée politique. Mais il n’a jamais cessé d’être un livre d’actualité, un livre d’action. » Quand j’ai écrit le Mal français, j’éprouvais le besoin de faire un bilan. Je n’avais pu aboutir, par deux fois, dans une entreprise de réforme pourtant minutieusement préparée, en mai 1968 à l’Education nationale, en 1973 à la Réforme administrative. » Combien d’autres réformes, depuis, ont-elles trébuché et fait trébucher… La réflexion d’hier vaut pour les données d’aujourd’hui. » Inciter nos compatriotes à guérir le mal qui est dans nos têtes de Français : je ne prétends nullement y être parvenu. Pourra-t-on jamais y parvenir ? le chantier reste ouvert. » C’est pourquoi, ami lecteur, ne refermez pas ce livre comme un consommateur satisfait. Ne vous repliez pas sur le plaisir éventuel d’avoir un peu mieux compris. Parlez, écrivez, agissez. Cette édition reprend le texte qu’Alain Peyrefitte avait revu et augmenté en 1996.
En 1977, La France et ses mensonges (Denoël), ouvre la série de ses études consacrées à la société française. Il aborde un certain nombre de dossiers «tabous,» Concorde, l’alcoolisme, l’argent, etc.
François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste français.
Après des études de droit, François de Closets rejoint l’Institut d’études politiques de Paris dont il est diplômé en 1958. Il mène en parallèle une double carrière de journaliste et d’écrivain.
Travaillant dans la presse écrite, il collabore successivement à l’Agence France-Presse, à Sciences et Avenir, à L’Express, au Nouvel Observateur, à L’Événement du jeudi. Sur le petit écran, il débute au journal télévisé. Après une interruption, suite aux évènements de 1968, il produit des émissions pendant une trentaine d’années, tantôt sur TF1, tantôt sur France 2. Spécialisé, en un premier temps, dans les questions scientifiques, il se consacre ensuite à l’économie et à la santé avant de revenir à la science.
Comme écrivain, il a consacré une vingtaine d’essais, dont la plupart furent des best-sellers, à la société française. Il a également consacré une biographie à Albert Einstein.
En 1988, il préside la commission Efficacité de l’État dans le cadre du Commissariat général au Plan. Le rapport final, Le pari de la responsabilité, inspirera la politique du gouvernement sur le renouveau du service public.
Homme de média et polémiste, il traite en vulgarisateur de sujets divers tels que l’économie, la communication, la santé et la culture.
Le 27 février 1957, il épouse la comédienne Danièle Lebrun, avec qui il aura un fils, Serge. En 1970, il se remarie à la journaliste littéraire Janick Jossin, dont il aura deux enfants : Régis et Sophie.
Il est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Closets
René Dumont est un agronome français, connu pour son combat pour le développement rural des pays pauvres et son engagement écologiste.
Son père était professeur en agriculture et son grand-père agriculteur, sa mère était directrice du collège de jeunes filles d’Arras durant la 1re guerre mondiale.
Il est diplômé ingénieur agronome de l’Institut national agronomique (INA). Commençant sa carrière au Viêt Nam (1929), il se révolte contre le colonialisme et revient à Paris pour occuper la chaire de professeur d’agriculture comparée (1933-1974) à l’INA puis à l’Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G).
René Dumont a commencé sa carrière en soutenant le modèle agricole de l’époque, basé sur l’utilisation des fertilisants chimiques et sur le machinisme agricole. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a même écrit des articles dans « La Terre française », hebdomadaire contrôlé, comme toute la presse française, par le gouvernement collaborationniste du Maréchal Pétain et prônant le corporatisme agricole.
Toutefois, il a été un des premiers à dénoncer les dégâts issus de la Révolution verte et à lutter contre l’agriculture productiviste. Il fut un expert aux Nations unies et à la FAO. Grand voyageur, il était spécialiste des problèmes du monde agricole dans les pays sous-développés.
René Dumont est un auteur prolifique avec près de 70 ouvrages dont « L’Afrique noire est mal partie » en 1962 et « L’Utopie ou la mort ! » en 1973.
source : https://www.babelio.com/auteur/Rene-Dumont/19676
Nous vivons la fin de la société industrielle, de ses usines, de ses villes et de ses emplois. De même qu’elle remplaça progressivement, il y a plus d’un siècle, la société agricole, elle va être remplacée, à vive allure, par la société informatisée. C’est l’histoire, jusqu’à présent angoissante, des « chocs énergétiques » et des « chocs informatiques »,
Les trente dernières années de croissance pour les privilégiés de l’Occident, ont aussi été celles de l’imprévoyance. Alors, sous les coups de boutoir des hausses du prix du pétrole et des performances des robots, les années 80 se présentent comme celles du chômage, de la baisse du niveau de vie, des conflits sociaux et continentaux. A moins que…
Ici « Le Défi mondial » trace une perspective, un projet, qui concerne personnellement chaque Français : dans le renouvellement de son emploi, l’épanouissement de sa personne et de ses enfants. Il ouvre le vrai débat pour la « Campagne de France».
Source : Le Livre de Poche, LGF
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13/02/1924
Mort(e) à : Fécamp (Seine-Maritime) , le 07/11/2006
Biographie :
Jean-Jacques Servan-Schreiber, aussi appelé par ses initiales JJSS, né Jean-Jacques Schreiber, était un journaliste, essayiste et homme politique français.
Il est le fils aîné d’Émile Servan-Schreiber, co-directeur du journal Les Échos, et de Denise Brésard. Il est le frère de Jean-Louis Servan-Schreiber et père de David.
Reçu à l’École polytechnique en 1943, il rejoint de Gaulle avec son père et choisit la filière américaine en étant formé comme pilote de chasse dans l’Alabama. Il ne participera cependant à aucun combat aérien.
Terminant Polytechnique à la Libération, il n’exercera jamais son métier d’ingénieur. Passionné par les sciences et la politique, Jean-Jacques Servan-Schreiber se découvre un goût pour l’écriture et le journalisme.
Très brillant, il est engagé au Monde par Hubert Beuve-Méry en personne et devient à 25 ans éditorialiste en politique étrangère. Sa bonne connaissance des États-Unis lui permet de se spécialiser sur la guerre froide.
Il crée en 1953 le journal L’Express avec la journaliste Françoise Giroud. À la fin des années 1950, la notoriété de L’Express s’étend bien au-delà de la France.
Jean-Jacques Servan-Schreiber est au milieu des années 1960 un riche patron de presse et un éditorialiste politique toujours à l’affût des nouvelles idées. La démission du Général de Gaulle en 1969 le persuade qu’il a sa place dans le nécessaire renouvellement du personnel politique. C’est ainsi qu’il devient secrétaire général du Parti radical-socialiste en octobre 1969 et entre de plain-pied dans l’arène politique.
En 1979, JJSS quitte le Parti radical, au moment des élections européennes, pour présenter, avec Françoise Giroud, la liste « Emploi, Égalité, Europe ». N’obtenant que 1,84 % des voix, Jean-Jacques Servan-Schreiber met un terme à sa carrière politique.
Source : Wikipédia
« Nous, Homo sapiens, constituons un paradoxe génial et consternant. Beau et laid. Séduisant et sinistre. Sublime et désastreux à la fois… ». Qui l’emportera de notre génie créateur ou de notre aptitude à détruire ? L’utopie ou la guerre ? Le bonheur ne se cache certainement pas dans la religion de la « croissance » ou dans l’humiliation d’autrui. Yves Paccalet nous appelle à en finir avec le politiquement correct, la surconsommation matérielle, l’avidité ou encore « le nucléaire qui nous illumine, nous contamine et nous domine ». Il nous invite, somme toute, à passer (enfin !) à l’acte. Un entretien vif et passionnant où se mêlent émerveillements et coups de gueule, pour instiller un peu de sagesse dans notre monde de brutes…
Yves Paccalet, naturaliste, écrivain, a notamment écrit L’Humanité disparaîtra, bon débarras !, Le grand roman de la Vie et Les deux mamelles du bonheur. On l’appelle « le poète de Cousteau », qu’il accompagna vingt ans durant sur La Calypso. Gilles Vanderpooten, 25 ans, a cosigné le best-seller, Engagez-vous !, avec Stéphane Hessel.
Comment dire la gravité de la crise ?
Comment, aussi, reconstruire l’espoir ?
Telles sont les deux questions fondamentales auxquelles répond ce livre lumineux et essentiel, en faisant un sort à quelques idées préconçues qui nous empêchent de penser l’avenir.
Non, la crise n’est pas finie et la crise financière n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Non, le chômage et l’accroissement des inégalités ne sont pas des conséquences de la crise ; ils en sont la cause fondamentale.
Non, la mondialisation n’est pas coupable, même s’il est urgent de l’humaniser.
Non, la croissance ne reviendra pas et il est vital d’inventer très vite un nouveau modèle de développement.
Pour éviter que l’Histoire ne se répète. Stéphane Hessel
Auteur : Pierre Larrouturou
Ingénieur agronome et diplômé de Sciences Po, Pierre Larrouturou est l’un des rares économistes à avoir annoncé la crise financière. Il est le pilote des États généraux de l’emploi organisés par Europe Écologie-Les Verts.
Il a été conseiller régional d’Île-de-France de 2010 à 2015.
Il n’a pas pu réunir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter officiellement à l’élection présidentielle de 2017.
Source : Wikipedia
En quelques mots
Le livre programme d’Europe Écologie-Les Verts pour la présidentielle et les législatives de 2012.
Le livre
Les échéances électorales qui se profilent doivent permettre à la France de sortir de cinq ans de sarkozysme. Convaincu qu’une mutation de notre société est de plus en plus urgente, le parti écologiste présente dans cet ouvrage les propositions qu’il défendra durant la campagne.
En effet, pour confirmer leur capacité à gouverner la France, les écologistes apportent des réponses politiques neuves sur tous les sujets, et non uniquement sur l’environnement.
Ainsi, ils exposent ici une série de propositions concrètes en matière économique et sociale. Ils montrent qu’ils sont en capacité de gérer, avec une vision d’avenir et une conscience claire des moyens pour la mettre en oeuvre. Une vision qui s’appuie sur la nécessité d’une conversion écologique de l’économie, non pas synonyme de régression mais bien au contraire de création de nouveaux emplois et de mieux-être pour les citoyens.
Jacques Ellul est un auteur davantage connu pour ses ouvrages consacrés à la technique, à la religion ou à l’histoire du droit que comme penseur politique. Dans ce présent livre, Jacques Ellul part du point de vue de la liberté humaine pour mener une analyse historique qui pense que l’homme peut s’arracher aux déterminismes sociaux et naturels.
C’est dans une perspective morale et politique qu’Ellul aborde le phénomène révolution. Il distingue et relie révolte et révolution, en rappelant que la révolte est d’abord instinctive alors que la révolution procède d’une théorie et d’une organisation. Toutes deux se faisant soit au nom d’un passé idéalisé, soit au nom d’un avenir radieux – mais c’est toujours l’ordre établi qui est visé.
Avant-propos de Simon Charbonneau.
Jacques Ellul est un auteur davantage connu pour ses ouvrages consacrés à la technique, à la religion ou à l’histoire du droit que comme penseur politique. Dans ce présent livre, Jacques Ellul part du point de vue de la liberté humaine pour mener une analyse historique qui pense que l’homme peut s’arracher aux déterminismes sociaux et naturels.
C’est dans une perspective morale et politique qu’Ellul aborde le phénomène révolution. Il distingue et relie révolte et révolution, en rappelant que la révolte est d’abord instinctive alors que la révolution procède d’une théorie et d’une organisation. Toutes deux se faisant soit au nom d’un passé idéalisé, soit au nom d’un avenir radieux – mais c’est toujours l’ordre établi qui est visé.
Avant-propos de Simon Charbonneau.
Souffrant d’une sévère crise économique, le monde occidental pratique la politique de l’autruche, et son corollaire : prévoir pour ne pas voir. La futurologie fleurit mais les économistes délaissent une réalité par trop morose pour céder aux charmes de l’abstraction. Or, l’heure n’est plus au rêve. Des millions d’hommes ont, eux, les yeux bien ouverts. Ce sont les habitants de ce que l’on appelait le Tiers Monde, un monde aujourd’hui tellement disparate que le terme est périmé. Le Tiers Monde, c’est tout un monde, et même plusieurs.
La poussée démographique – pourtant à peine naissante – des peuples démunis plonge dans l’angoisse les pays riches, dont les monopoles vacillent et qui se sentent peu enclins à abandonner leurs privilèges au profit d’une aide efficace. Pour eux, richesse rime avec vieillesse. La natalité y baisse, l’espérance de vie y augmente. Désormais, il faudra poser les rapports du monde capitaliste et des pays peu développés en termes de peuples vieux et de peuples jeunes, et non en termes de riches et de pauvres.
Les pays occidentaux sortiront-ils de leur léthargie ? Le livre d’Alfred Sauvy est un cri d’alarme. Puisse-t-il être entendu.
Alfred Sauvy est un économiste, démographe et sociologue français.
Inlassable dénonciateur des phénomènes de dénatalité et de viellissement , il est aussi connu pour
* sa théorie du déversement
* la création de l’expression Tiers Monde
Il fait ses études secondaires au Collège Stanislas, puis est mobilisé. Après avoir pris part à la fin de la Première Guerre mondiale, il entre à l’École polytechnique puis à la Statistique générale de la France (SGF).
Conseiller du gouvernement Reynaud en 1938, il réforme notamment la semaine de 40 heures instituée par Léon Blum qu’il qualifiera plus tard d’« acte le plus dommageable commis depuis la révocation de l’Édit de Nantes ».
En 1943, il publie Richesse et population, où il plaide pour une politique nataliste et contre toute forme de protectionnisme corporatif ou syndical.
Nommé directeur de l’INED à la création de cet organisme (1945), il en fait un établissement de recherche multidisciplinaire, le dirige jusqu’en 1962, y attire de brillants collaborateurs et reste directeur de la revue « Population » jusqu’en 1975.
Alfred Sauvy collabore activement à L’Express de Jean-Jacques Servan-Schreiber, et conseille le gouvernement de Pierre Mendès France (1954).
Témoin de son temps, il participe à la connaissance de l’histoire économique de la France à laquelle il consacre un épais ouvrage portant sur l’entre-deux-guerre, publié en 1965.
Source : Wikipédia
Roger Garaudy est un universitaire, homme politique, philosophe et écrivain français.
Alors qu’il suit des études universitaires, il devient membre du Parti communiste français en 1933. Il est reçu cinquième à l’agrégation de philosophie en 1936. Mobilisé en 1939, il est déporté dans les camps vichystes d’Afrique du Nord (camp de Djelfa, Algérie) de 1940 à 1942, Il devient ensuite résistant.
Devenu membre du Comité central du Parti en 1945, il est élu député communiste du Tarn (1945-1951), puis de la Seine (1956-1958), et sénateur de Paris (1959-1962).
Directeur du Centre d’études et de recherches marxistes, il fut pendant des années le philosophe officiel du Parti, avant d’en être exclu en juin 1970, époque où il était en dissidence marxiste, proche des idées de Mai 68.
Il devient alors catholique avant de se convertir en 1982 à l’islam. Le cheikh saoudien Bin Baz l’a nommé membre du Conseil supérieur international des mosquées.
Titulaire d’un doctorat de philosophie, il enseigna à l’université de Clermont-Ferrand, puis à l’université de Poitiers.
Roger Garaudy a créé sa propre fondation en Espagne à Cordoue, la fondation Roger-Garaudy.
Source : Wikipédia
L’avenir enchaîne des enfants du sous-prolétariat
La politique devient un spectacle. Et souvent un one-man show. Avec la personnalisation du pouvoir, le monde de la politique repose, comme le monde du spectacle, sur le star system. Tout s’efface ? partis, programmes -derrière des supervedettes, qui se distribuent les grands rôles.
C’est le héros : de Gaulle, Mao, Staline, puis Brejnev ou Amin. C’est M. Tout-le-Monde : Pompidou, Ford, Carter. C’est le leader de charme : Kennedy, Trudeau, Giscard d’Estaing. C’est le père, tel Raymond Barre.
Ces « stars » inventent la média-politique, la politique faite sur mesure pour les media (presse, radio, télévision). Souvent, elles s’inspirent du théâtre et du cinéma. Souvent, des agences de campaign management fabriquent leur image de marque.
Résultat : le citoyen se transforme en simple spectateur d’un pouvoir toujours en représentation. II est le témoin passif et manipulé de cette exhibition permanente. Ainsi meurt la démocratie. Il faut donc – d’urgence – renverser l’Etat spectacle. Ce n’est pas l’affaire d’un livre C’est l’affaire de chacun. Car la politique est l’affaire de chacun.
Roger-Gérard Schwartzenberg, né le 17 avril 1943 à Pau (Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique français, qui a été président du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), aujourd’hui Parti radical de gauche (PRG), dont il est président d’honneur. Il a été député au Parlement européen (1979-1983), député à l’Assemblée nationale (1986-2007) et ministre (1983-1986 et 2000-2002). Par ailleurs, il est professeur à l’université Paris II (Panthéon-Assas).
Universitaire, Roger-Gérard Schwartzenberg a établi un double record. D’une part, il est agrégé de droit public dès l’âge de 25 ans, en 1968 : il est alors le plus jeune professeur de Faculté de France, en poste d’abord à Orléans. D’autre part,il est élu à 26 ans, en 1969, professeur à la Faculté de droit de Paris, (devenue Université Paris II Panthéon-Assas). Simultanément, il est professeur à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences po) de 1972 à 1983.
Spécialiste de science politique, il est l’auteur d’une dizaine de livres dont La campagne présidentielle de 1965 (1967), La guerre de succession ou l’élection présidentielle de 1969, Sociologie politique (1971, 5e éd. 1998), L’État spectacle (1977), La Droite absolue (1981), La Politique mensonge (1998), 1788 : Essai sur la maldémocratie (2006), L’État spectacle 2 (2009).
Au plan parlementaire, il est élu député au Parlement européen en 1979, puis est élu cinq fois de suite député à l’Assemblée nationale en 1986, 1988, 1993, 1997 et 2002 (3e circonscription du Val-de- Marne). A l’Assemblée nationale, il est vice-président du groupe socialiste (de 1988 à 1997, puis de 2002 à 2007) et président du groupe Radical-citoyen-vert (RCV) en 1999-2000.
Il est maire de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) de 1989 à 1995, puis de 2001 à 2008. Le 16 janvier 2008, il déclare renoncer à briguer un nouveau mandat comme maire de Villeneuve-Saint-Georges laissant la place à son premier adjoint Gérard Racine.
Roger-Gérard Schwartzenberg a appartenu à trois gouvernements socialistes (Mauroy 3, Fabius et Jospin), comme secrétaire d’Etat à l’Éducation nationale (1983-1984), secrétaire d’État aux Universités (1984-1986) et ministre de la Recherche (2000-2002).
Comme ministre de la Recherche, il est à l’origine de la seconde loi de bioéthique, de la fondation du Consortium national pour la recherche en génomique, de la création du synchrotron SOLEIL à Saclay, de la relance du projet ITER et du projet GALILEO, du lancement du programme Ariane 5 plus.
Yves-Marie Laulan, né à Bordeaux en 1934, est un essayiste français docteur en science de l’économie.
Économiste, démographe, géopoliticien et banquier, ancien directeur à la Société générale puis directeur général du Crédit municipal de Paris, il a enseigné dans plusieurs universités, à l’ENA, à l’Institut d’études politiques de Paris, à l’université Paris-Dauphine et Paris 2 ou encore comme conférencier à l’École supérieure de guerre ou à l’École polytechnique. Il est ainsi spécialiste des problèmes de défense, ce qui l’amène à déplorer l’insuffisance de l’effort de défense de la France.
Yves-Marie Laulan a travaillé pour les cabinets ministériels aux Finances puis aux Affaires étrangères avec Michel Debré, au FMI, à la Banque mondiale, puis comme président du Comité économique de l’OTAN, avant de fonder l’Institut de géopolitique des populations.
Consultant international depuis 1995 à Paris II, il a enseigné dans de nombreuses universités. Il a ainsi travaillé pour la Caisse française de développement en Afrique ou dans les Caraïbes, ce qui lui a permis de publier de nombreuses recherches sur les économies sous-développées et de souligner les échecs de l’Afrique post-coloniale2.
Il a été économiste au FMI, à la Banque mondiale. Conseiller au cabinet de Michel Debré aux Finances, il a été le directeur des affaires économiques et président du comité économique de l’OTAN
Source : Wikipédia
Plus de 600 milliards de francs à distribuer (91,5 milliards d’euros). C’est la cagnotte de l’Europe. Celle qui attire toutes les convoitises, tous les coups bas, toutes les corruptions et compromissions. Si les entreprises, les opérateurs agricoles se disputent les appels d’offres dans une relative légalité (mais dans la plus grande discrétion), il n’en va pas de même des aigrefins, des gangsters internationaux, des trafiquants, des mafias : » L’Europe est tentatrice. Elle tente les mafias qui organisent des trafics d’une ampleur incroyable au mépris des polices impuissantes « , écrit l’auteur, vice-président de l’Assemblée nationale et député-maire de Laval. Il dénonce pêle-mêle la » cigarette connexion « , accaparée par la mafia italienne, le trafic des boeufs polonais, du blé dur, du sucre, des alcools, voire de l’aide humanitaire. Le » rapport d’Aubert « , devenu un livre, est en fait une enquête minutieuse sur les détournements de fonds publics européens. Il fait froid dans le dos. A méditer, à quelques semaines des élections européennes et après la pitoyable démission de la Commission. Car, comme le souligne l’auteur, » tout ce qui ne va pas en Europe ne relève pas du secret d’Etat « . –Gérard Négréanu– — La Vie Financière
François d’Aubert, est un homme politique français, ancien député, ancien ministre du Budget et de la Recherche, ancien maire de Laval (Mayenne).
Source : Wikipedia
On connaît tous la rengaine de l’impuissance : « Dans une économie mondialisée, le gouvernement d’un seul pays ne peut plus faire grand-chose pour contrer le pouvoir de l’argent et des marchés. Ne songez donc pas à faire payer les riches, à mater les spéculateurs ou à présenter la facture des crises aux vrais responsables ! Ce n’est plus possible, et les peuples doivent accepter la régression sociale nécessaire pour payer la crise à la place des banquiers et des rentiers qui l’ont provoquée ! C’est ignoble, mais c’est ainsi : on ne peut pas faire autrement ! » Eh bien, Nous, on peut !, comme l’explique ce bref précis d’économie politique à l’usage du simple citoyen. « Nous », c’est-à-dire l’autre gauche incarnée ici par le secrétaire national à l’économie du Parti de gauche et par le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui préface l’ouvrage. Avec le talent pédagogique qui fait le succès permanent de ses livres d’économie, Jacques Généreux montre que la mondialisation néolibérale n’est pas une fatalité : c’est un processus politique entièrement commandé par des gouvernements nationaux qui font en réalité ce qu’ils veulent. Il explique comment un gouvernement déterminé peut se débarrasser des spéculateurs, reprendre le contrôle de la finance, surmonter la crise de la dette publique, s’affranchir du carcan imposé par les traités européens, sans même sortir de l’Union européenne ou de l’euro. « Donnez-nous une semaine, un mois peut-être, et, en voyant ce que, nous, on peut faire, tous les Européens sauront aussitôt que le seul et unique obstacle à une autre politique… c’est leur gouvernement ».
Jacques Généreux, né en 1956 à Saint-Brieuc, est un économiste français. Il enseigne depuis 1983 à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris. Engagé en politique, il a été membre de l’aile gauche du Parti socialiste, qu’il a quitté pour rejoindre le Parti de gauche.
Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris en 1977, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) d’économie à l’IEP de Paris en 1978, docteur de troisième cycle en sciences économiques à l’IEP de Paris en 1980.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels des manuels d’économie, comme le triptyque Économie politique ou Introduction à la politique économique, mais aussi des ouvrages de réflexion politique comme Une Raison d’espérer. L’horreur n’est pas économique, elle est politique (1997), Chroniques d’un autre monde (2003), Quel Renouveau socialiste ? (2003).
Économiste hétérodoxe, il s’est opposé au libéralisme notamment dans son Manifeste pour l’économie humaine (2000) et dans Les Vraies Lois de l’économie (2001) qui a obtenu le prix lycéen du livre d’économie (réédité en poche, Points-Seuil en 2008). Il s’est ensuite engagé dans un travail de refondation anthropologique de la pensée politique et économique dont le premier opus La Dissociété est paru en 2006 (nouvelle édition en poche, Points-Seuil en 2008). Le second volet de ce travail (paru en 2009), Le Socialisme néomoderne ou l’avenir de la liberté, s’efforce de fonder un nouveau socialisme scientifique en s’appuyant sur ce que les sciences nous enseignent sur le fonctionnement de l’être humain et des sociétés humaines.
Co-créateur de l’émission radiophonique L’Économie en questions sur France Culture, il participe désormais régulièrement à l’émission Le Rendez-vous des politiques. Il a été chroniqueur au mensuel Alternatives économiques, de 1999 à 2005. Il est également directeur de collections aux Éditions du Seuil.
Longtemps connu pour son engagement politique au sein du Parti socialiste, dans le courant Nouveau Monde, puis au Nouveau Parti socialiste animé par Benoît Hamon et Henri Emmanuelli.
Opposé au projet de Constitution européenne, il publie en 2005 au Seuil le Manuel critique du parfait européen : les bonnes raisons de dire non.
Il est par ailleurs signataire de l’appel lancé par l’hebdomadaire Politis en faveur de l’organisation d’une alternative à gauche*.
Le 23 novembre 2008, il annonce qu’il quitte le Parti socialiste pour participer à la fondation du Parti de gauche (PG), dont il
Source : wikipedia
Plus la crise économique et sociale s’accentue, plus les idées reçues sur les pauvres se répandent. Plus cette crise est présentée comme une catastrophe naturelle, plus ils sont convoqués au tribunal de l’opinion publique : s’ils sont pauvres, ce serait «de leur faute». «S’ils sont à la rue, c’est qu’ils l’ont choisi.» «S’ils font des enfants, c’est pour les allocations familiales.» «Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société.» «D’ailleurs, s’ils voulaient vraiment chercher du travail, ils en trouveraient.» «De toute manière, on gagne plus au RSA qu’avec le SMIC.» «Ils perçoivent des allocations alors qu’ils élèvent mal leurs enfants.» Dans ce flot de discours, les étrangers sont particulièrement visés : «Ils peuvent profiter facilement des minima sociaux qu’ils ne perçoivent pas dans leur pays.»
Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la pauvreté. Alors que l’on accuse les pauvres d’être des assistés et des fraudeurs, il révèle par exemple que le montant des aides sociales non réclamées par ceux qui y ont droit s’élève à plus de 11 milliards d’euros par an !
Accessible à un grand public, cet ouvrage défait la chape de plomb du fatalisme. Il invite à briser les murs de l’apartheid social qui s’est instauré en France et à vivre une rencontre libératrice : sortir des préjugés où les uns sont bons et les autres mauvais, se connaître au lieu de s’ignorer pour inventer ensemble une société où la misère n’aura plus droit de cité.
Auteurs : Jean-Christophe Sarrot est rédacteur en chef du mensuel Feuille de route Quart Monde. Bruno Tardieu est Délégué national d’ATD Quart Monde en France. Marie-France Zimmer est membre de la Délégation nationale d’ATD Quart Monde en France.
Confrontée à une crise économique et sociale majeure qui nourrit la montée des nationalismes, la zone euro n’a plus droit à l’erreur. Il faut agir et vite !
Comment ? D’abord en partant du bon diagnostic. Non, le problème majeur n’est pas la dette. Celle-ci n’est que le symptôme d’un mal plus profond : l’architecture défaillante de la zone euro. Face à l’urgence, il faut se montrer réaliste et pragmatique : on ne va pas changer les traités et rouvrir des débats source de division.
Tout l’intérêt de ce petit ouvrage est de formuler une proposition immédiatement applicable pour sortir de la crise, s’inscrivant dans le cadre institutionnel actuel et propre à remettre la zone euro sur la voie de la prospérité.
Auteurs : Yanis Varoufakis est un économiste grec très actif dans le débat sur la crise européenne. Stuart Holland est un ancien membre du Parlement britannique (travailliste) et fut l’un des conseillers de Jacques Delors. James K. Galbraith est un économiste américain auteur de nombreux ouvrages, dont l’État prédateur (Seuil, 2009). James K Galbraith, vice-président de l’Institut Veblen, est professeur à l’Université du Texas, tandis que Yanis Varoufakis. et Stuart Holland sont professeur à l’Université de Coimbra.
La répartition des richesses est l’une des questions les plus débattues aujourd’hui. Pour les uns, les inégalités n’en finiraient pas de se creuser dans un monde toujours plus injuste. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts et toute intervention risquerait de perturber cette tendance harmonieuse. Mais que sait-on vraiment de l’évolution des inégalités sur le long terme ? En réalité, les analyses économiques supposées nous éclairer se fondent plus souvent sur des spéculations théoriques que sur des faits établis.
Fruit de quinze ans de recherches, cette étude, la plus ambitieuse jamais entreprise sur cette question, s’appuie sur des données historiques et comparatives bien plus vastes que tous les travaux antérieurs. Parcourant trois siècles et plus de vingt pays, elle renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital.
Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d’égalisation des conditions sur le long terme, à l’heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
En tirant de l’expérience des siècles passés des leçons pour l’avenir, cet ouvrage montre que des moyens existent pour inverser cette tendance. Directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’École d’économie de Paris, Thomas Piketty est l’auteur de nombreux travaux historiques
et théoriques qui lui ont valu, en 2013, le prix Yrjö Jahnsson décerné par la European Economic Association.
Auteur : Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et professeur à l’École d’économie de Paris, Thomas Piketty a notamment publié Les Hauts Revenus en France au XXe siècle (Grasset, 2001), avec C. Landais et E. Saez, Pour une révolution fiscale (Seuil/La République des idées, 2011) et Peut-on sauver l’Europe ? (Les Liens qui libèrent, 2012).
Un chemin en sept étapes pour que chacun devienne un véritable citoyen.
Donnons-nous le pouvoir d’agir : sortons d’un système qui ne marche plus, révoltons-nous… avec bienveillance !
A. J.
Auteur : Romancier, mais aussi scénariste et réalisateur, Alexandre Jardin, de Bille en tête aux Nouveaux amants, a publié plus d’une vingtaine de romans et récits qui ont fait de lui l’un des auteurs de fiction français les plus lus. Il a également écrit des ouvrages pour la jeunesse et deux essais. Il est engagé depuis plus de quinze ans dans un combat de militant associatif qui débouche aujourd’hui sur une action politique sans équivalent. Laissez-nous faire est paru en avril 2015 aux Éditions Robert Laffont.
Autopsie d’un naufrage Triste constat. En 2014, le chômage retrouve à peu près son niveau record de 1993 : Vingt ans de progrès ! Et surtout un fiasco, celui de Pôle emploi. Né en décembre 2008 de la fusion de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et des Assedic, Pôle emploi est devenu un problème, une ineptie, un bateau ivre.
Une réforme non ! Un fiasco oui ! En six ans, Pôle emploi n’a jamais réussi à être autre chose qu’un gigantesque et bien triste abus de confiance national ! En six ans, Pôle emploi n’aura réussi qu’à développer un « machin » inefficace au budget de fonctionnement annuel dépassant allègrement les 3 milliards d’euros ! Pôle emploi devait être la solution performante à un problème qui concerne chaque famille : le chômage. Un problème qui nous coûte chaque année plus de 33 milliards d’euros. Un problème qui assombrit l’avenir de notre pays. Un problème qui condamne la société française. Pourquoi un tel naufrage ? Quelles erreurs ont commis les politiques ? Quels sont les tabous qui ont empêché cet opérateur de remplir sa mission ? Quels sont les coûts réels de cette structure hybride ? S’agit-il d’une exception française ? Est-il encore possible d’éviter le pire ? Quelles sont les solutions pour sortir de ce marasme ?
Désormais chaque semaine compte ! Hervé Chapron a vécu la naissance de Pôle emploi de l’intérieur et raconte pour la première fois le quotidien d’une catastrophe annoncée. Patrick Lelong l’accompagne dans cette nécessaire mise à nu d’un système inefficace qu’il est urgent de réformer. Leur analyse – d’une nécessaire brutalité – doit aider à trouver la solution indispensable à un problème chaque jour un peu plus insupportable.
Auteurs : Hervé Chapron (qui fut directeur général adjoint de Pôle emploi lors de la fusion des Assedic et de l’ANPE) et. Patrick Lelong (qui est journaliste au service économie et social de Franceinfo et chroniqueur au Monde)
Si vous vous êtes déjà demandé combien d’énergie nous utilisons et d’où elle vient – ou d’où elle pourrait venir – et en avez assez de tout ce « vent » autour de l’énergie et de « l’écoblanchiment », alors ce livre est fait pour vous !
Les ressources renouvelables sont immenses, mais notre consommation d’énergie est également énorme. Pour comparer des choses énormes les unes par rapport aux autres, nous avons besoin de chiffres, pas d’adjectifs.
Ce livre outrepasse toutes les déclarations contradictoires émanant des médias, du gouvernement et des lobbies. Il vous donne les chiffres et les faits dont vous avez besoin pour comprendre réellement tous les enjeux.
Si vous pensez qu’aucune solution n’est possible, alors lisez ce livre : vous y trouverez un discours honnête, à la fois réaliste et humoristique, présentant toutes les options énergétiques.
Cet ouvrage s’adresse non seulement aux étudiants et enseignants en développement durable et en écologie, mais aussi à tous ceux, politiques, journalistes, grand public, qui s’intéressent aux questions de développement durable, d’énergie et d’écologie.
Lire ce livre devrait être obligatoire pour tous ceux qui influent sur la politique énergétique, que ce soit au sein du gouvernement, des entreprises ou des ONG. Tony Juniper, ancien directeur exécutif pour le Royaume-Uni de l’ONG «Les Amis de la Terre.»
Ce livre remarquable présente, d’une manière incroyablement claire et objective, les différents chemins pauvres en carbone qui sont devant nous. Sir David King, Fellow à la Royal Society, Conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique (2000-2008).
David MacKay est professeur au département de Physique de l’Université de Cambridge et Fellow à la Royal Society. En octobre 2009, il a été nommé Conseiller scientifique en chef au Département britannique de l’énergie et du changement climatique.
L’AMIDES est une association indépendante à but non lucratif. Son objectif est de rassembler et de diffuser l’information la plus honnête, fiable, complète, dépassionnée et accessible largement à tous au sujet du développement durable, www.amides.fr.
Préface et direction scientifique de Gaël Giraud.
Traduit de l’anglais par Aurélien Goutsmedt.
L’imposture économique est la traduction du livre «coup de poing» de l’économiste australien Steve Keen paru sous le titre Debunking Economies.
Figure de proue du New Economic Thinking («une nouvelle manière de penser l’économie»), Steve Keen développe dans son ouvrage une critique systématique de la pensée économique néoclassique dominante. Loin de se contenter d’en dénoncer l’irréalisme ou les biais idéologiques, il dévoile de l’intérieur les graves incohérences des fondements logiques de l’économie orthodoxe, montrant que celle-ci ne parvient à se perpétuer que parce que les étudiants en économie sont maintenus dans l’ignorance des lacunes de leur discipline.
Cet ouvrage, «fondateur» pour l’économiste Gaël Giraud (qui a assuré la direction scientifique de la traduction et en signe la préface), démonte une à une les grandes pièces de l’édifice dogmatique : aucune des théories qui composent le «dur» de l’économie universitaire depuis la fin du XIXe siècle ne résiste à l’analyse, depuis la microéconomie du consommateur jusqu’à la théorie néokeynésienne de la déflation, en passant par l’efficience des marchés financiers et la théorie du capital. Et, sur les ruines de l’orthodoxie défaite, Steve Keen jette les bases solides d’une «autre économie», suggérant d’autres manières, beaucoup plus cohérentes et scientifiques, de penser l’économie.
Le livre a suscité de nombreux débats lors de sa publication en anglais : il répond aux questions que chacun se pose sur la pertinence des arguments économiques exposés depuis la crise des subprimes, et invite à engager une réforme profonde de l’enseignement et de la recherche en économie dans le monde.
Steve Keen est australien. Professeur d’économie et de finance, spécialiste de la modélisation macroéconomique monétaire, il est directeur du département Économie, Histoire et Politique de l’université de Kingston à Londres. Son rôle de premier plan et son travail de pionnier lui ont valu le Révère Award for Economics de la Real-World Economics Review et d’être reconnu par ses pairs comme l’économiste «qui a, le premier et le plus clairement, prévu et donné l’alerte sur l’effondrement de la finance mondiale. Son travail est le plus à même d’empêcher à l’avenir une autre crise financière mondiale». Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire «Énergie et Prospérité», est membre du Centre d’économie de la Sorbonne et du Laboratoire d’excellence REFI (Régulation financière). Il est l’auteur de Illusion financière (Éditions de l’Atelier, 3e éd., 2014).
Traduit de l’anglais par Emmanuel Fourmont
Traduction de : Treasure islands : tax havens and the men who stole the world
Voici un livre essentiel – et accessible à tous – pour quiconque veut comprendre les raisons cachées de la crise mondiale. En ouvrant des pages jusqu’ici méconnues de la mondialisation, l’ouvrage dévoile en effet les mécanismes, les abus et la corruption qui se trouvent au cœur du système des paradis fiscaux et la façon dont ceux-ci compromettent gravement nos démocraties. Nicholas Shaxson nous invite à faire une véritable révolution copernicienne : Les paradis fiscaux ne sont pas à la périphérie de l’économie mondiale : ils en sont le centre de gravité. Les principaux paradis fiscaux ne sont pas des îles exotiques des Caraïbes, mais la Grande-Bretagne et les États-Unis. Parmi les principaux bénéficiaires de l’évasion fiscale, on trouve non pas des trafiquants de drogue, des terroristes, des célébrités ou la mafia, mais les multinationales et les banques. L’endettement des pays pauvres, la liquidation de l’État-providence dans les pays riches et la crise financière mondiale sont intimement liés au système off-shore.
Auteur : Journaliste financier et auteur britannique de réputation internationale, Nicholas Shaxson écrit régulièrement dans le Financial Times et dans The Economist.
Traduit de l’anglais par D. ET W. DAY ET M-C. FLORENTIN
«Une des principales erreurs de notre temps est de croire résolu le problème de la production. Pour éviter une catastrophe*, nous devons susciter un nouveau style de vie et de nouvelles habitudes de consommation.
Afin de redonner à l’homme le sens de ses responsabilités et la possibilité de s’épanouir dans son travail et sa vie quotidienne, l’auteur propose d’adopter une technologie intermédiaire utilisée dans le cadre de de plus petites unités de travail décentralisées.»
«Partout, on demande : que puis-je réellement faire ? La réponse est aussi simple que déconcertante. Nous pouvons, chacun d’entre nous, travailler à faire régner l’ordre en nous-mêmes. Les conseils dont nous avons besoin ne peuvent pas nous être fournis par la science ou la technologie, dont la valeur dépend entièrement des fins qu’elles servent. Mais on peut encore les trouver dans la sagesse traditionnelle de l’humanité.»
Auteur : Ernst Friedrich Schumacher
Économie, sociologie, psychologie, criminologie, et même endocrinologie… Le plus souvent, on a l’impression de regarder des pièces d’un puzzle, mais sans apercevoir toute l’image. Ces pièces, dans son travail statistique, l’épidémiologiste Richard Wilkinson les rassemble, et ça donne une cohérence au tout. Ça nous a fichus le vertige, un genre de révélation. Assez pour qu’on se rende à York, en Angleterre, pour le rencontrer.
Auteur : Épidémiologiste, Richard Wilkinson est notamment co-auteur avec sa compagne Kate Pickett, de Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous. Fondateur du journal Fakir, François Ruffin est réalisateur du film Merci patron !
Devant les crises diverses qui se succèdent au sein de nos sociétés et face au mal-être engendré par notre mode de vie, des milliers d’initiatives locales voient le jour. De nombreux mouvements intégrant des valeurs altruistes de partage, de solidarité, de fraternité, de coopération se créent. Certes, ils ne sont pas fédérés. Mais ils sont là ! Ils génèrent de multiples expériences sur le territoire et ailleurs, dans tous les domaines : culturel, agricole, social, économique… Après plusieurs décennies de globalisation forcée, de marchandisation tous azimuts, c’est bien la réponse de la relocalisation qui s’impose comme la solution majeure aux dérèglements. Quête de l’autonomie alimentaire et énergétique, retour de la citoyenneté au sein de la vie de la cité, créativité culturelle : voilà les maîtres mots de la révolution en cours. Regarder chaque chose de la vie avec le prisme de la proximité change l’imaginaire. Être dans l’action que ce soit dans la sphère domestique, familiale, associative, entrepreneuriale ou encore politique est non seulement possible, mais indispensable. Ce nouvel état d’esprit, souvent méconnu, parfois ignoré par les institutionnels, toujours combattu par les tenants des différents pouvoirs, est le seul moteur pour imaginer un monde nouveau dans lequel l’humanité construira son avenir
Bernard Farinelli vit dans un petit hameau du bocage bourbonnais et travaille en Auvergne. Son métier : le développement local. Sa passion : l’écriture. Ses combats : l’environnement, la campagne, l’équilibre homme-nature. Il est titulaire d’un DEA de lettres et d’un DESS en économie et développement. – Romancier. – Cadre pédagogique au Centre national de la fonction publique territoriale (en 2000)
Source : Catalogue de la BNF
Dans L’Esprit du don, Jacques T. Godbout montrait que le don occupe encore une place de première importance dans nos sociétés, à côté du marché et de l’État. Dans ce nouvel ouvrage, il généralise son propos : le don est ce mode de circulation des biens et services propre aux réseaux et où n’intervient pas la séparation entre un public et des professionnels. Dans la famille ou dans la société, le monde des réseaux fonctionne au don et à la dette, et non pas à l’équivalence (comme dans le marché) ou à l’égalité (comme dans l’État). Quand les réseaux fonctionnent bien, cette dette est positive : elle n’engendre pas angoisse et aliénation, mais confiance et désir de loyauté. Le don apparaît ainsi indissociable du sens : c’est l’intention qui compte et c’est le sens qui fait le don. Enfin, c’est à travers la relation de dette (positive ou négative), de don et de contre-don, que se forment ou se déforment les identités. Nourri par de nombreuses recherches empiriques, ce livre propose ainsi un véritable paradigme alternatif à celui de la science économique et de la sociologie utilitariste. Au lieu de postuler que nous serions tous des homo œconomicus, qui ne songent qu’à prendre et à garder, il risque l’hypothèse inverse : ne serions-nous pas plutôt du genre homo donator, davantage motivés en fait à donner qu’à recevoir ? Sans aucune pose théoriciste, modestement et avec rigueur, Le don, la dette et l’identité prend à contre-pied un grand nombre d’idées reçues dans les sciences sociales.
Auteur : Jacques T. Godbout, professeur-chercheur à l’Institut national de la recherche scientifique (Université du Québec), est l’auteur de La participation contre la démocratie (Saint Martin), La démocratie des usagers (Boréal) et, en collaboration avec Alain Caillé, de L’Esprit du don (La Découverte/Boréal). Considéré comme un des meilleurs spécialistes mondiaux de la sociologie du don, J. T. Godbout est membre du comité de rédaction de La Revue du MAUSS.
Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années 1950, lorsqu’il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu’ont commencé à dessiner sous ses yeux ce que l’on nommera plus tard les Trente Glorieuses. En France, il contemple un triste spectacle : aux champs comme à l’usine, l’homme est invité à accepter une forme d’anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique. L’économie ? Au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l’humanité en déployant une vision à long terme, elle s’est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d’élever la prédation au rang de science. Le lien viscéral avec la nature est rompu ; cette dernière n’est plus qu’un gisement de ressources à exploiter – et à épuiser. Au fil des expériences, une évidence s’impose : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé « mondialisation ». Ainsi pourrons-nous remettre l’humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner enfin au monde légèreté et saveur.
Auteur : Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi est également l’auteur chez Actes Sud de Manifeste pour la Terre et l’Humanisme (2008) et de Eloge du génie créateur de la société civile (2011).
Des banlieues aux zones rurales, des métropoles aux petites villes, dans quel état se trouvent les couches populaires, après vingt ans de mondialisation ? Dans Fractures françaises, Christophe Guilluy nous propose une leçon inédite de géographie sociale. S’appuyant sur sa discipline, il révèle une situation des couches populaires très différente des représentations caricaturales habituelles. Leur évolution dessine une France minée par un séparatisme social et culturel. Derrière le trompe-l’oeil d’une société apaisée, s’affirme en fait une crise profonde du « vivre ensemble ». Les solutions politiques et une nouvelle attitude sont possibles, pour peu que les nouveaux antagonismes qui travaillent la société soient reconnus et discutés publiquement. Il y a urgence : si la raison ne l’emporte pas, les pressions de la mondialisation qui élargissent les fractures sociales et culturelles risquent de faire exploser le modèle républicain.
Auteur : Christophe Guilluy est géographe. Chercheur auprès de collectivités locales et d’organismes publics, il est notamment l’auteur, avec Christophe Noyé, de l’Atlas des nouvelles fractures sociales en France (Autrement, 2004).
A l’heure du «changement» et de la «mondialisation», le «village» continue d’être présent dans la mémoire et l’imaginaire des Français. Mais le divorce entre le mythe et la réalité n’a jamais été aussi flagrant. À l’ancienne collectivité, rude, souvent, mais solidaire et qui baignait dans une culture dont la «petite» et la «grande patrie» étaient le creuset, a succédé un nouveau monde bariolé où individus, catégories sociales, réseaux et univers mentaux, parfois étrangers les uns aux autres, coexistent dans un même espace dépourvu d’un avenir commun.
Telle est la conclusion de l’enquête menée par Jean-Pierre Le Goff pendant plusieurs années sur les évolutions d’un bourg du Luberon depuis la Seconde Guerre mondiale. Il s’est immergé dans la vie quotidienne des habitants, a interrogé beaucoup d’entre eux, consulté des archives, recueilli les documents les plus divers. Le tableau qu’il brosse est saisissant. À rebours des clichés et d’une vision idéalisée de la Provence, les anciens du village ont le sentiment d’être les derniers représentants d’une culture en voie de disparition, face aux modes de vie des néo-ruraux et au tourisme de masse. Animation culturelle et festive, écologie et bons sentiments, pédagogie et management, spiritualités diffuses se développent sur fond de chômage et de désaffiliation. Les fractures sociales se doublent de fractures culturelles qui mettent en jeu des conceptions différentes de la vie individuelle et collective.
C’est donc un microcosme du mal-être français que l’auteur décrit au plus près des réalités, en s’interrogeant sur ce qu’il est advenu de l’ancien peuple de France et sur les défis qu’un nouveau type d’individualisme pose à la vie en société.
Jean-Pierre Le Goff est sociologue au CNRS et préside le club Politique Autrement. Il est l’auteur, entre autres, de Mai 68, l’héritage impossible, La démocratie post-totalitaire, La France morcelée, La gauche à l’épreuve. Ses ouvrages explorent les bouleversements qui entraînent la société française dans une post-modernité problématique.
Jean-Pierre Le Goff né en 1949 est philosophe de formation, écrivain et sociologue français rattaché au laboratoire du CNRS Georges Friedmann à l’Université de Paris I.
Il préside l’association Politique Autrement qui explore les conditions d’un renouveau de la démocratie dans les sociétés développées.
Il est notamment l’auteur d’ouvrages célèbres sur la modernisation des organisations, le management, mais aussi sur les transformations culturelles qui traversent nos sociétés.
Il vient de publier La France morcelée (Gallimard. Coll Folio actuel. 2008). Son ouvrage le plus connu est « Mai 68, l’héritage impossible » (La Découverte, 1998, 2002), une des meilleures histoires des journées de mai et des années qui les ont suivies en France.
Source : Wikipedia
La France compte 50 millions de consommateurs.
Le tiers monde 50 millions de morts de faim.
Hier, la bombe faisait 100 000 victimes à Hiroshima. Demain, elle anéantira la Terre.
En une génération, nous avons dilapidé les ressources accumulées pendant des milliards d’années et inventé la manière de tuer en une minute des milliards d’hommes.
Face à ces réalités, Roger Garaudy, dressant le bilan de nos richesses non seulement économiques mais spirituelles, nous propose un projet politique concret, loin, des mesquines querelles, capable de nous éviter une apocalypse qui ne relève plus de la science fiction mais de la quotidienneté.
En quelques mois des centaines de milliers de lecteurs ont répondu à cet Appel aux vivants. Autant d’hommes de bonne volonté qui changeront peut-être la face du monde de demain.
Roger Garaudy est un universitaire, homme politique, philosophe et écrivain français.
Alors qu’il suit des études universitaires, il devient membre du Parti communiste français en 1933. Il est reçu cinquième à l’agrégation de philosophie en 1936. Mobilisé en 1939, il est déporté dans les camps vichystes d’Afrique du Nord (camp de Djelfa, Algérie) de 1940 à 1942, Il devient ensuite résistant.
Devenu membre du Comité central du Parti en 1945, il est élu député communiste du Tarn (1945-1951), puis de la Seine (1956-1958), et sénateur de Paris (1959-1962).
Directeur du Centre d’études et de recherches marxistes, il fut pendant des années le philosophe officiel du Parti, avant d’en être exclu en juin 1970, époque où il était en dissidence marxiste, proche des idées de Mai 68.
Il devient alors catholique avant de se convertir en 1982 à l’islam. Le cheikh saoudien Bin Baz l’a nommé membre du Conseil supérieur international des mosquées.
Titulaire d’un doctorat de philosophie, il enseigna à l’université de Clermont-Ferrand, puis à l’université de Poitiers.
Roger Garaudy a créé sa propre fondation en Espagne à Cordoue, la fondation Roger-Garaudy.
Source : Wikipédia
Qui peut croire que la crise est finie ? Alors que le chômage et la précarité atteignent des niveaux jamais égalés, François Hollande et l’ensemble du PS misent essentiellement sur le retour de la croissance pour les faire baisser. Or, 2013 va sans doute être marquée par une très nette aggravation de la crise… La gauche au pouvoir est-elle condamnée à décevoir ? Le but de ce livre est de dire la vérité sur les dangers qui nous menacent mais aussi et surtout de proposer des solutions à la hauteur des enjeux. Nos systèmes sont de plus en plus interdépendants. Pour le pire mais aussi pour le meilleur : l’effet domino peur jouer aussi pour sortir de la crise. Michel Rocard et Pierre Larrouturou mettent la gauche française et européenne face à ses responsabilités et avancent des propositions très concrètes.
Michel Rocard est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Militant socialiste depuis 1949, il est le candidat du Parti socialiste unifié (PSU) à l’élection présidentielle de 1969, après quoi il rejoint le Parti socialiste (PS) en 1974.
Premier ministre de juin 1988 à mai 1991 sous la présidence de François Mitterrand, il est ensuite premier secrétaire du Parti socialiste de 1993 à 1994, député européen de 1994 à 2009 et sénateur de 1995 à 1997.
En juin 2012, il propose de supprimer la dissuasion nucléaire française pour permettre au Gouvernement Jean-Marc Ayrault de réduire le déficit budgétaire de la France.
Ingénieur agronome et diplômé de Sciences Po, Pierre Larrouturou est l’un des rares économistes à avoir annoncé la crise financière. Il est le pilote des États généraux de l’emploi organisés par Europe Écologie-Les Verts.
Il a été conseiller régional d’Île-de-France de 2010 à 2015.
Il n’a pas pu réunir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter officiellement à l’élection présidentielle de 2017.
Source : Wikipedia
L´auteur, un ancien ouvrier, devenu par la force de son travail et de son esprit d´entreprise, le patron d´une usine de plaques de plâtre à Valenciennes, une ville particulièrement touchée par le chômage, a subi, pendant plus de quinze ans, le avanies de l´Etat. Plusieurs hauts foncionnaires socialistes lui ont fait croire que les pouvoirs publics l´aideraient dans sa tâche, alors que leur véritable intention était de le dépouiller de son entreprise au bénéfice d´un ami personnel de François Mitterrand. Bon état, sali, rayé ou écorné.
source : http://www.chire.fr/A-159212-les-requins-de-la-politique–un-chef-d-entreprise-rackette-par-l-etat-dit-tout.aspx
Dans cette lettre ouverte, Pierre Viansson-Ponté s’adresse, en simple citoyen, à Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand , Jacques René Chirac, Georges René Louis Marchais, Mark Poniatowski, Pierre Isaac Isidore Mendès France etc… ces personnages hors du commun qu’il n’a jamais perdu de vue depuis 30 ans .
Pierre Viansson-Ponté est un journaliste français, né le 2 août 1920 à Clisson (Loire-Atlantique), décédé le 7 mai 1979 des suites d’un cancer.
Il fait ses études chez les jésuites. Il sert comme aspirant dans les chars en 1940, puis participe activement à la Résistance.
Docteur en droit, il débute dans le journalisme à l’AFP de 1945 à 1952 où il suit les affaires intérieures. Il participe à la fondation de L’Express et sera le rédacteur en chef de cet hebdomadaire de 1953 à 1958.
De 1958 à sa mort, il relate et commente brillamment les événements politiques dans Le Monde occupant successivement plusieurs fonctions: chef du service politique (1958), rédacteur en chef adjoint (1969) éditorialiste et conseiller de direction (1972).
Il écrit le 15 mars 1968 un article devenu célèbre, « Quand la France s’ennuie », qui annonce les événements de mai 1968 (Lamartine avait employé la formule sous la Monarchie de Juillet). Sa dernière chronique paraît dans le numéro annonçant sa mort. C’était l’une des plus grandes figures de la presse française dont la clairvoyance n’eut d’égale que la modestie. « J’aime la politique comme d’autres le théâtre », a-t-il dit.
Pierre Viansson-Ponté exerça un mandat de conseiller municipal à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines) et enseigna à l’Université de Paris I-Sorbonne.
Un gouvernement prend son peuple en otage, l’affame, inonde le monde de photos terribles et réclame de l’argent. L’opinion publique mondiale a réagi immédiatement, avec générosité, bravo ! Mais aussi avec aveuglement. André Glucksmann et Thierry Wolton révèlent les dessous de la plus grande opération d’aide et de charité qu’ait connue l’histoire humaine. Comment la dictature éthiopienne a laissé venir la famine, comment elle organisa et mit en scène l’information et pourquoi les institutions internationales, parfaitement au courant, couvrent les scandales et les crimes des autorités communistes locales. Informations, émotions, mobilisations, c’est sur le petit écran que se noue notre rapport à l’autre : un milliard cinq cents millions de Terriens ont regardé en même temps et les terribles images de la famine et la retransmission du plus grand concert pop et charitable. André Glucksmann et Thierry Wolton essaient de définir le principe d’une morale de l’extrême urgence qui fonde la nouvelle solidarité électronique. Dans la guerre des images, les démocraties sont en retard ; elles subissent les mises en scène terroristes sans interroger la stratégie qui les prémédite. L’URSS a pris de l’avance en Afrique, elle fournit les munitions, tandis que l’Occident livre le blé. L’Afrique rouge est bien partie.
source : https://www.babelio.com/livres/Glucksmann-Silence-on-tue/129053
Né en France de parents juifs autrichiens, André Glucksmann est un philosophe engagé.
Après des études à Lyon, puis à l’école normale supérieure de Saint-Cloud, il entre au CNRS en qualité de chargé de recherches. Il se penche notamment sur les tenants, les aboutissants et les stratégies de guerre, en collaboration avec le sociologue Raymond Aron.
Son premier livre, ‘Le Discours de la guerre’, est publié en 1968. Dès lors, il s’engage dans de nombreuses causes qui lui tiennent à coeur. Il participe notamment aux événements de mai 68 et milite en faveur des résistants à l’oppression soviétique. Son discours est de plus en plus virulent, et il va même jusqu’à qualifier la France de ‘dictature fasciste’ en 1972.
Dans son best-seller ‘La Cuisinière et le mangeur d’hommes, réflexions sur l’État, le marxisme et les camps de concentration’, il compare le nazisme et le communisme.
Il est l’auteur des ‘Maîtres penseurs’, succès paru en 1977. Plus récemment, il s’est imposé comme le penseur pro-américain par excellence, et a affiché son soutien à la cause tchétchène. Il est désormais réputé pour son franc-parler, parfois un peu excessif.
Source : www.evene.fr
Thierry Wolton, journaliste de formation (Liberation, Radio France Internationale, Le Point), est un essayiste, philosophe et écrivain français .
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages d’actualité consacrés aux relations internationales, à l’histoire et à la politique française. Il enseigne l’histoire de la guerre froide à l’École Supérieure de Commerce de Paris. Il est l’auteur, entre autres, de La France sous influence (Grasset, 1997), L’Histoire interdite (Lattès, 1998) et Le Grand Bluff chinois (Laffont, 2007).
Il commente régulièrement l’actualité sur Europe 1 dans le cadre du Grand Débat (émission de Jean-Marc Morandini).
Il a également été, de 1991 à 2005, responsable de la rubrique gastronomique du magazine ELLE sous le pseudonyme de Léo Fourneau.
Source : Wikipédia
4° de couverture
La France vit sous pression. Les lobbies agissent dans tous les rouages économiques. Ces marchands d’influence cherchent à modifier la décision publique. Dans les couloirs, les groupes d’intérêt pèsent sur l’action du gouvernement, s’immiscent dans les débats du Parlement, perturbent le fonctionnement de l’administration. Cette enquête inédite et sulfureuse évalue le poids des lobbies, analyse leurs méthodes, démonte les mécanismes.
Par leurs réseaux ici explorés, par la séduction ou la contrainte, les lobbies sont entrés dans l’Etat. Les hauts fonctionnaires quittent de plus en plus jeunes l’administration pour aller vendre leur savoir-faire et leurs relations. Parce qu’il se situe à la frontière entre la politique et l’économie, le lobbying peut mener à la corruption. – Un tour du monde des lobbies qui nous entraîne des Etats-Unis au Japon en passant par Bruxelles, où se construit l’Europe, démontre amplement que le phénomène se développe partout. A l’heure où les corporations triomphent, les intérêts particuliers l’emporteront-ils sur l’intérêt général ?
Cette enquête nourrie d’exemples et d’histoires ouvre le débat : faut-il accepter le rôle des groupes de pression, quitte à le rendre transparent ?
Jean-Dominique Giuliani est secrétaire général du groupe de l’Union centriste au Sénat.
Jean-Dominique Giuliani préside la Fondation Robert Schuman, centre de recherche de référence sur l’Union européenne et ses politiques.
Conseiller spécial à la Commission européenne (2008-2010), il a précédemment été Maître des Requêtes au Conseil d’Etat, directeur de cabinet du Président du Sénat M. René Monory (1992-1998) et directeur à la direction générale du groupe Taylor Nelson Sofres (1998-2001). En 2001, il fonde sa propre entreprise de consulting international : J-DG.Com International Consultants qu’il préside.
Il a notamment publié : Un Européen très pressé aux éditions du Moment (mai 2008), Les 100 mots de l’Europe (avec Jean-Paul Betbèze), PUF, collection « Que sais-je ? », Paris, (mai 2011), Pourquoi et comment l’Europe restera le cœur du monde – Petit traité d’optimisme -, Lignes de Repères (mars 2014). Il a codirigé L’Atlas permanent de l’Union européenne, Lignes de Repères, (2012). Son expertise sur les questions européennes le conduit à publier régulièrement des contributions dans la presse nationale et internationale et à participer à de nombreux évènements et conférences.
Membre du Conseil de Surveillance d’Arte France (depuis 2009)
Chevalier de la Légion d’Honneur Officier du Mérite national (France) Commandeur du Mérite fédéral d’Allemagne, de l’ordre de Gediminas de Lituanie, du Service national de Roumanie, de Hongrie et d’autres décorations étrangères.
@JD_Giuliani
source : site de l’auteur
Nationalité : France
Né(e) à : Beyrouth, Liban , le 12/12/1940
Biographie :
André Bercoff est un journaliste et écrivain franco-libanais. Il est connu également sous les pseudonymes de Philippe de Commines et de Caton.
Acteur du journalisme politique et des faits de société, il commence au Liban en 1960, où, jusqu’en 1966 il est rédacteur en chef culturel de L’Orient-Le Jour. Il a été ensuite co rédacteur en chef de Jeune Afrique, grand reporter à la section « Vie moderne » de L’Express entre 1968 et 1974.
Il partagea ensuite sa plume au gré des événements entre ses fameux coups pour Actuel – et ses humeurs dans Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, Globe, Playboy et Lui, dont il fut rédacteur en chef entre 1984 et 1985.
Éditorialiste à L’Événement du jeudi et France-Soir. Conseiller à la rédaction du magazine Maximal depuis le début de l’année 2001. Directeur de la rédaction de France-Soir de septembre 2003 à novembre 2004. Vice-président de France-Soir. De 2004 à 2007, il préside le Press club de France.
Depuis son premier livre L’Autre France en 1975, André Bercoff a publié une vingtaine d’essais portant sur les tendances d’aujourd’hui, qui préparent demain.
Spécialiste du commando masqué, on le connut successivement sous les traits de Philippe de Commines, Les 180 jours de Mitterrand (1977), Philippe Mura, Rien ne va plus (1981) et enfin Caton, De la Reconquête, De la Renaissance (1983), et Comment aider Mitterrand à sauver le capitalisme en France (1989).
C’est sous le pseudonyme de Catherine Médicis qu’il a co-écrit avec Corinne Lepage deux pamphlets pour l’élection présidentielle française de 2007.
Dans le livre publié en 1983 sous le pseudonyme de Caton, il se présente comme un dirigeant de droite.
L’ouvrage analyse les effets territoriaux des crises qui frappent simultanément notre pays. Crise financière, crise de la dette, crise de l’énergie : chacune, à sa façon, joue et jouera fortement sur le destin des territoires. Ces chocs et leurs impacts territoriaux ne sont pas conjoncturels, mais
structurels. Ils signent la fin d’un cycle de trente ans.
Durant les grandes crises antérieures (1973, 1983, 1993), qui avaient accéléré les changements structurels dans le pays, les aides publiques avaient permis aux territoires de connaître un développement aussi inattendu qu’ignoré. Hier, les amortisseurs étaient plus puissants que les chocs.
Ce n’est plus le cas depuis 2008. Avec la crise des finances publiques et sociales, ce qui, hier, avait porté et protégé les territoires les menace aujourd’hui. Une ère s’achève : celle de la croissance et du développement des territoires suburbains, fondée sur la consommation (elle-même financée par les
déficits publics et l’endettement). De plus en plus, notre société sera assise sur une croissance faible, le sevrage de la dépense publique et la restriction du crédit. L’énergie chère et la crise de l’économie résidentielle laissent prévoir un retour à la production et aux métropoles.
Les cartes se redistribuent. Les changements en cours remettent en cause le mode de développement qui prévalait depuis trente ans. En d’autres termes, le nouvel ouvrage de Davezies annonce et décrit la crise des années 2010-2020.
Laurent Devezies est professeur au CNAM et à l’université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC), (en poste à l’Institut d’urbanisme de Paris de 1984 à 2011) et expert indépendant. Il est né en 1952.
Source : Wikipédia
4° de couverture
– “On ne peut pas le dire” : dans ces six mots qu’un ministre entend prononcer couramment tient un drame : le drame français
– Le ministre va, comme revêtu d’une pellicule invisible mais à chaque instant sensible qui la porte, tunique du mystère, tunique du pouvoir, costume de scène,
– Comment on ne peut pas s’adresser aux Français, il semble que chacun le sache. Comment on peut s’adresser à eux, la question reste entière.
– Longtemps, j’ai cherché à comprendre sans y parvenir ce qui rend les ministres si heureux de l’être, quoi qu’ils prétendent. Maintenant, je crois le savoir.
– Ah ! que Valéry Giscard d’Estaing aurait donc aimé être le duc d’Aiguillon, la nuit du 4 août !
– Rien n’est impossible, sinon de faire coopérer des ministères.
– Fragile, Giscard ? Fragile comme l’élastique, on va s’en apercevoir.
– S’il est vrai qu’il n’y a pas de grande personne, Jacques Chirac le laisse plus que tout autre paraître.
– La politique familiale est une expression qui consiste à faire croire qu’on peut prendre de l’argent aux uns sans le prendre aux autres, le tout enrobé de confiture par quoi maris adultères et pères démissionnaires soulagent leur conscience en exaltant le rôle sacré des mères de famille.
– Si les femmes abordent le Pouvoir avec la circonspection des gourmandes qui ont peur de grossir en face d’une crème au chocolat, c’est parce qu’il ajoute à la séduction des hommes alors qu’il retranche à celle des femmes.
– Tout grand chef politique doit avoir l’instinct du tueur.
– De Valéry Giscard d’Estaing, on fera Charles VII. En vérité, ce serait plutôt Louis XI.
– Je n’ai jamais su exactement pour qui Jacques Chirac me prend. En tout cas, pour une autre.
– Marcher dans la rue, seule, entrer dans un magasin, parler à la vendeuse, frapper à une porte, interroger, s’informer… « Vous n’y pensez pas, Madame le ministre ! »
– Le refus de dramatiser, cette façon qu’a le président de la République de détendre les situations comme on détend les cordes d’un violon le conduit à jouer dans le vide.
-On ne supprime jamais rien, en France, sauf les lignes de chemin de fer au moment où l’on cherche à diminuer la circulation individuelle.
– Antagonismes sur le fond, sur la forme, sur les méthodes de travail… La gestion d’une crémerie n’y eût pas résisté.
– Patience, obstination, secret : c’est la technique Giscard.
– L’État doit servir. On ne doit ni s’en servir, ni s’y asservir.
Françoise Giroud, née Léa France Gourdji, est une journaliste, écrivaine et femme politique française.
Elle est la fille d’un réfugié politique d’origine turque et d’une juive.
En 1937, elle commence à travailler comme scripte puis scénariste pour le cinéma.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la jeune femme devient agent de liaison pour la Résistance, ce qui lui vaut d’être arrêtée par la Gestapo et incarcéré à Fresne. Elle confirme son engagement en s’opposant à la guerre d’Algérie. Son appartement sera plastiqué.
En 1945, elle devient directrice du magazine Elle. Elle le reste jusqu’en 1953, date à laquelle elle fonde L’Express avec son compagnon Jean-Jacques Servan-Schreiber. Elle le dirige jusqu’en 1974.
En 1958, elle commence à écrire.
Elle s’investit dans la vie politique. Membre du parti radical socialiste, elle soutient Mendès-France puis Mitterrand. Elle devient secrétaire d’état à la condition féminine (1974-76) puis à la culture (1977-79) pour Giscard d’Estaing. Elle abandonne la politique en 1979.
Cette même année associée à plusieurs intellectuels, elle fonde Action contre la faim.
Non réintégrée dans le groupe Express-Union, elle devient éditorialiste au Nouvel Observateur pour lequel elle écrit depuis plusieurs années, et se consacre à l’écriture.
Elle est resté pendant plusieurs années la seule femme à diriger un groupe de presse en France.
Françoise Giroud est la mère de la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff.
Décédée le 19 janvier 2003, ses cendres sont au Père Lachaise à Paris.
Nous étions partis dans la vie, le témoignage, le bonheur, l’action, avec pour objectif d’embrasser le monde, mais aussi, au passage, nous comptions bien rassembler la gauche, l’aider à se retrouver. Chemin faisant, il a bien fallu nous arrêter, là où nous n’avions guère prévu de le faire, pour prêter l’oreille à ce grondement souterrain qui annonce lézardes, craquements, fissures, séismes, dans le soubassement commun de nos vies et de nos pensées, premier grand ébranlement sur le sol de nos certitudes. Nous avons rencontré la communion et la fête, et l’une et l’autre, heureusement, sont bien toujours de ce monde, mais nous avons vu la violence se dévorer elle-même, l’univers totalitaire prendre, agressif, le deuil de ses modèles, l’Occident des sciences et le continent des pauvres inciter leurs fidèles aux refuges de la religion. Nous avons vu alors s’ouvrir devant nous, haute béance, l’ère des ruptures. Nous savions déjà que notre seule liberté, c’est la conscience. Il nous faut désormais apprendre à mener notre vie d’homme sans modèle et sans avenir. C’est la confession de cet itinéraire qu’un adulte dans notre siècle livre dans la recherche passionnée de l’intensité lucide.
Nationalité : France
Né(e) à : Blida, Algerie , le 21/07/1920
Biographie :
Jean Daniel né Jean Daniel Bensaïd est un écrivain et un journaliste français, éditorialiste dans l’hebdomadaire Nouvel Observateur qu’il a fondé en 1964.
Issu d’une famille juive algérienne, le jeune homme est très vite attiré par les milieux intellectuels de gauche. Engagé auprès des troupes du général Leclerc pendant la Seconde Guerre mondiale, cet étudiant en philosophie se destine dans un premier temps à une carrière politique. C’est finalement le métier de journaliste qui lui permet d’exercer son indépendance d’esprit et sa curiosité intellectuelle.
En 1947 il fonde avec Daniel Bernstein la revue Caliban mais c’est avec le journal L’ Express qu’il bâtit sa carrière. Reporter sur le front de la guerre d’Algérie, il prend position contre la pratique de la torture et défend l’idée d’une négociation avec le FLN mais finit par soutenir la politique du général De Gaulle.
Le journaliste intègre le Nouvel Observateur dès sa création en 1964 et demeure fidèle à la rédaction de cet hebdomadaire de centre gauche.
Auteur de nombreux essais sur la géopolitique et les questions religieuses comme ‘Israël, les Arabes et la Palestine’, on doit également à Jean Daniel des ouvrages sur les personnalités qui ont marqué la vie intellectuelle française et sa propre vie comme ‘Avec Camus’ ou ‘Les Miens’.
Source : www.evene.fr
Sans détour ni complaisance, le Dr Xavier Emmanuelli nous avertit : nous vivons des temps apocalyptiques. Grâce aux multiples fonctions qu’il a exercées dans les milieux de la santé et de la politique, il est bien placé pour constater que l’exclusion, phénomène ancestral mais qui prend de nos jours des proportions proprement diaboliques, est en train de disloquer silencieusement notre civilisation. L’hôpital moderne refuse d’assumer le social ; la toxicomanie et le sida ravagent toujours la planète sans qu’aucune énergie sérieuse soit investie pour comprendre le sens de ces plaies dignes des récits bibliques ; des millions d’hommes et de femmes font déjà l’expérience de la » géhenne mécanique de l’abandon et de la solitude « . Mais l’Apocalypse de Jean à laquelle se réfère Xavier Emmanuelli, c’est aussi, au sens propre, la révélation d’un combat crucial contre les forces des ténèbres. Ce combat, l’ancien secrétaire d’Etat à l’Action humanitaire d’urgence, qui compte aussi parmi les fondateurs de Médecins sans Frontières et qui fut à l’origine du Samu social à Paris, s’y implique depuis longtemps. Ces mille expériences, ces analyses, ces mises en garde, ponctuées par l’aveu d’une foi chrétienne qui imprègne toute l’action de Xavier Emmanuelli, font de Dernier avis avant la fin du monde un livre engagé et prophétique.
Xavier Emmanuelli est un médecin et un homme politique français, né à Paris le 23 août 1938.
* Co-fondateur de Médecins sans frontières en 1971
* Fondateur du Samu social en 1993
* Fondateur du Samusocial International (1998)
* Membre du conseil d’administration de l’OFPRA (mai 2009)
* Du 18 mai 1995 au 2 juin 1997 : secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de l’Action humanitaire d’urgence (premier et deuxième gouvernement Juppé)
Source : Wikipédia
Jouons au portrait chinois. Si c’était un oiseau, ce serait un rapace. Un personnage historique ? Ce serait Louis XIV. Un film ? Touchez pas au grisbi. Un poisson ? Ce serait un requin. Une couleur ? L’or. Une pièce de théâtre ? Volpone. Un objet usuel ? La moulinette. Un tableau ? Le Gentilhomme sévillan de Murillo. Un livre ? L’Assommoir. Un lieu ? Les abattoirs de la Villette…
Qui distribue des pots-de-vin ? Qui a le monopole des maisons de jeux et reçoit la plus grosse part de l’argent du vice ? A qui les prostituées et les patrons de sex-shops remettent-ils une partie de leurs gains ? Qui vend des armes et récolte de l’argent sur la drogue ? Qui paye mal, mais séquestre ses débiteurs récalcitrants ? Qui espionne et qui rançonne ? Qui verse de l’argent noir et organise la corruption ?
Le code Pénal est le catalogue de nos interdits. Tous les jours, des hommes et des femmes sont traînés devant les tribunaux pour avoir enfreints les lois. Tous les jours, l’État viole plus ou moins ouvertement les règles qu’il demande aux citoyens de respecter scrupuleusement.
L’État hors la loi n’est pas un mythe. Il est une pratique quotidienne. A la phrase sublime de Lacordaire : « Entre le pauvre et le riche, c’est la liberté qui opprime et la Loi qui affranchit, » il a substitué : « Entre le citoyen et l’État, c’est la loi qui opprime et l’État qui s’en affranchit. »
Auteurs : Jean-Marie Pontaut, Francis Szpiner
Jean-Marie Pontaut est journaliste d’investigation à l’hebdomadaire L’Express après des débuts et un aller-retour au Point. Il a souvent travaillé en collaboration avec Jacques Derogy, spécialiste, à l’Express, des affaires de la Ve république, en particulier de l’affaire Ben Barka où son rôle a été déterminant.
Jean-Marie Pontaut est l’auteur de plusieurs livres en collaboration dont un ouvrage sur l’affaire des écoutes de l’Élysée (Les oreilles du Président) et un autre sur l’affaire Clearstream écrit avec Gilles Gaetner (Règlement de comptes à l’Élysée). L’ancien premier Ministre Dominique de Villepin a porté plainte à son encontre pour diffamation. Le procès fixé au 21 et 22 juin 2007, a été reporté, Jean-Marie Pontaut ayant cité comme témoins : Jean-Louis Gergorin, Imad Lahoud et Denis Robert, mis en examen dans le volet pénal de l’affaire Clearstream, ainsi que le général Philippe Rondot. Il faut désormais attendre que l’enquête pénale soit terminée et le dossier définitivement jugé, ce qui peut prendre des années.
Francis Szpiner est un avocat français.
Il a défendu plusieurs personnalités impliquées dans des affaires politico-financières des années 1990.
Avocat de « SOS Attentats » et a connu à ce titre l’affaire du DC 10 d’UTA4, les affaires Carlos, Action directe, des familles des religieuses françaises disparues en Argentine, de l’attentat contre le bateau City of Poros.
Il était l’avocat dans les années 1990 de Madame Claude, du fondateur du GIGN Christian Prouteau dans l’affaire des écoutes de l’Élysée, de la République de Djibouti dans l’affaire Borrel et de Michel Tabachnik dans le procès de l’Ordre du Temple solaire.
Pendant les années 1995-2002, il participe à l’activité de la cellule juridique de l’Élysée (surnommée le « cabinet noir ») réunie autour de Dominique de Villepin, secrétaire général de la Présidence de la République, chargée de suivre les affaires politico-financières en cours.
Il est intervenu pour Jean-François Copé dans le conflit pour la présidence de l’UMP.
Il est l’avocat de France 2 et de Charles Enderlin dans le procès intenté par eux contre Philippe Karsenty dans l’affaire Mohammed al-Dourah en 20086, et fut l’avocat de la Mosquée de Paris et de Dalil Boubakeur dans l’affaire des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo.
En 2011, on le retrouve du côté du Président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, aux côtés de son collègue Olivier Pardo, et face au Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire). En Afrique, il a été l’avocat des présidents du Sénégal Abdoulaye Wade et de Djibouti Ismail Omar Guelleh.
1986 « Une affaire de femmes »
1990 « Mat d’échec »
« Fantôme de papier »
« Joseph Bilger, un nazi français »
Source : wikipedia
Alain Lipietz explore quelques pistes de réformes radicales, indispensables pour sauver l’expérience de gauche après 1981.
Comment en est-on arrivé là ? Peut-on encore faire quelque chose ? Sommes-nous condamnés à la désespérance d’un » réalisme » sans couleur ? Ces questions, des millions de Français se les posent quotidiennement, tout particulièrement ceux qui avaient dansé le soir du 10 mai et qui se résignent mal aujourd’hui à la déception.
Ce livre cherche à répondre, en termes simples, à ces préoccupations. L’auteur, économiste renommé, étudie depuis des années les hauts et les bas de l’économie française. Il montre notamment ce que fut l’échec de la première année : méconnaissant la réalité de la crise, mal préparée, la gauche est venue buter sur un triple mur : la contrainte extérieure, la contrainte du financement, l’impossibilité d’un consensus sur le programme qu’elle proposait.
De » seconde » en » troisième phase « , d’ajustements en reniements, la gauche court le risque d’un enlisement qui vaccinerait le peuple de France contre le progrès et le changement social pour une génération. Passant en revue les justifications réelles ou apparentes des » tournants » successifs, Alain Lipietz explore ici quelques pistes de réformes radicales, indispensables pour sauver l’expérience de gauche. Les voies ne sont pas celles de la facilité, mais de l’audace : elles exigent de rompre avec bien des corporatismes, bien des évidences, bien des schémas de pensée.
Alain Lipietz est un homme politique et économiste français. Il est membre du parti écologiste Les Verts.
Alain Lipietz, à l’état civil Alain Guy Lipiec dit Lipietz, est le fils de Georges Lipietz et de Colette Geuinlé. Il est diplômé de l’École polytechnique (promotion X1966) et diplômé d’études supérieures d’économie (Paris I, 1972). Ingénieur en chef des ponts et chaussées, il opte pour la recherche en devenant ingénieur économiste à l’Institut de recherche des transports (1971-1973), puis chercheur au Centre d’étude prospective d’économie mathématique appliquée à la planification, et directeur de recherche au CNRS (1988-2002). Il enseigne l’économie à l’École nationale supérieure des beaux-arts (1975-1976) et au Centre d’études des programmes économiques (1979-1982), puis aux universités de Paris VII, VIII et XIII (1985-1992).
Militant et député, il est chroniqueur de l’hebdomadaire Politis.
Source : Wikipédia
Alain Jacques Richard Minc dit Alain Minc, est un conseiller politique et économique, essayiste et dirigeant d’entreprise.
Il est ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure des mines de Paris (promo 1971), diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (promo 1971) puis de l’École nationale d’administration (promo 1975) où il sort major de la promotion Léon Blum, voie d’administration économique.
Alain Minc intègre l’Inspection générale des Finances puis démissionne de son corps pour rejoindre Saint-Gobain en 1979. Il quitte cette société en 1986 pour travailler avec l’homme d’affaires Carlo De Benedetti, et devient administrateur-directeur général de Cerus. Il quitte la société en avril 1991.
Il est ou a été membre de plusieurs groupes de réflexion influents, comme la défunte Fondation Saint-Simon dont il fut le trésorier ou le club le Siècle. Publiant environ un livre par an, il est un conseiller sollicité par les principales entreprises françaises. Administrateur de nombreuses sociétés, il traite d’économie comme du discours de communication avec sa société AM conseil.
Depuis l’ouverture de Direct 8, chaîne de la TNT, Alain Minc est éditorialiste de l’émission intitulée Face à : Alain Minc animée par Guillaume Klossa, l’éditorialiste européen du quotidien Metro et président de l’organisation non gouvernementale EuropaNova. En janvier 2007, il devient l’animateur de cette émission.
Philippe Séguin, né le 21 avril 1943 à Tunis et mort le 7 janvier 2010 à Paris, est un homme politique et haut fonctionnaire français.
Philippe Séguin est né dans une famille modeste. Il a un an quand son père Robert meurt à l’âge de 22 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1944.
Après des études au lycée Carnot de Tunis, il poursuit ses études Philippe Séguin aux lycées Alphonse-Daudet de Nîmes où il passe son baccalauréat, puis à l’École normale d’instituteurs du Var. Licencié ès-lettres à la Faculté des lettres d’Aix-en-Provence, il est ensuite diplômé d’études supérieures d’histoire et diplômé de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. Il fait ensuite l’ENA, promotion « Robespierre » (janvier 1968 – mai 1970) et entre à la Cour des comptes.
Entre 1973 et 1978, il occupe plusieurs postes dans des cabinets ministériels, tant sous la présidence de Georges Pompidou que celle de Valéry Giscard d’Estaing.. En 1978, il est élu député des Vosges (1ère circonscription) en avril, mandat qu’il conservera jusqu’en juin 2002. Il est également vice-président du Conseil régional de Lorraine de 1979 à 1983 puis est élu maire d’Épinal en mars 1983 jusqu’en octobre 1997.
En 1981, il prononce un discours pour soutenir l’abolition de la peine de mort à l’Assemblée nationale; il est un des rares députés d’opposition à soutenir cette réforme emblématique du Président François Mitterrand.
Ministre des Affaires sociales et de l’Emploi de 1986 à 1988, président de l’Assemblée nationale française de 1993 à 1997, président du Rassemblement pour la République de 1997 à 1999, il est Premier président de la Cour des comptes de 2004 à sa mort.
source : https://www.babelio.com
L’Échéance ! Nous y sommes, comme tous les pays surendettés. Mais nous ne voulons rien voir. La pression des marchés financiers fera voler en éclats les programmes électoraux et imposera une tout autre politique. Pas d’illusions, elle exigera « du sang, de la sueur et des larmes ». Ce peut être l’occasion de redresser la France comme en 1945.
Deux crises se conjuguent : celle des finances publiques et celle de la finance privée. Elles forment ensemble une machine infernale qui étrangle la France.
Cette enquête implacable met en lumière les faits, souvent inconnus, les décisions oubliées et les comportements qui, pour la première fois de son histoire, ont ruiné notre pays en temps de paix. Nulle fatalité dans ce désastre. La mondialisation et la financiarisation sont les mêmes pour tous. D’où vient que la France ait moins bien résisté que la Suède, le Canada, l’Allemagne et bien d’autres ?
Il va nous falloir prendre des décisions radicales, révolutionnaires parfois. Interdire les déficits et accroître l’investissement, surtaxer les hauts revenus et contrôler les prestations sociales, briser l’économie de spéculation et soutenir l’économie réelle, défendre les droits des jeunes et pas seulement les droits acquis des aînés, imposer une réglementation plus stricte à l’activité bancaire comme au droit de grève, renforcer les syndicats et favoriser les entrepreneurs…Bref, mener une politique de crise qui échappe à notre clivage droite-gauche tout en empruntant à l’un et à l’autre.
Après avoir lu L’Échéance, vous ne pourrez plus en douter : nous n’avons de choix qu’entre une révolution culturelle et le chaos.
Avec l’indépendance et la clarté qui ont fait le succès de ses précédents ouvrages, François de Closets révèle les dessous d’une invraisemblable démagogie. Journaliste financière à Challenges, Irène Inchauspé démonte les perversions qui ont transformé l’activité bancaire en une émission de fausse monnaie.
François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste français.
Après des études de droit, François de Closets rejoint l’Institut d’études politiques de Paris dont il est diplômé en 1958. Il mène en parallèle une double carrière de journaliste et d’écrivain.
Travaillant dans la presse écrite, il collabore successivement à l’Agence France-Presse, à Sciences et Avenir, à L’Express, au Nouvel Observateur, à L’Événement du jeudi. Sur le petit écran, il débute au journal télévisé. Après une interruption, suite aux évènements de 1968, il produit des émissions pendant une trentaine d’années, tantôt sur TF1, tantôt sur France 2. Spécialisé, en un premier temps, dans les questions scientifiques, il se consacre ensuite à l’économie et à la santé avant de revenir à la science.
Comme écrivain, il a consacré une vingtaine d’essais, dont la plupart furent des best-sellers, à la société française. Il a également consacré une biographie à Albert Einstein.
En 1988, il préside la commission Efficacité de l’État dans le cadre du Commissariat général au Plan. Le rapport final, Le pari de la responsabilité, inspirera la politique du gouvernement sur le renouveau du service public.
Homme de média et polémiste, il traite en vulgarisateur de sujets divers tels que l’économie, la communication, la santé et la culture.
Le 27 février 1957, il épouse la comédienne Danièle Lebrun, avec qui il aura un fils, Serge. En 1970, il se remarie à la journaliste littéraire Janick Jossin, dont il aura deux enfants : Régis et Sophie.
Il est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Closets
Des banlieues aux zones rurales, des métropoles aux petites villes, dans quel état se trouvent les couches populaires, après vingt ans de mondialisation ? Dans Fractures françaises, Christophe Guilluy nous propose une leçon inédite de géographie sociale. S’appuyant sur sa discipline, il révèle une situation des couches populaires très différente des représentations caricaturales habituelles. Leur évolution dessine une France minée par un séparatisme social et culturel. Derrière le trompe-l’oeil d’une société apaisée, s’affirme en fait une crise profonde du » vivre ensemble « . Les solutions politiques et une nouvelle attitude sont possibles, pour peu que les nouveaux antagonismes qui travaillent la société soient reconnus et discutés publiquement. Il y a urgence : si la raison ne l’emportait pas, les pressions de la mondialisation qui élargissent les fractures sociales et culturelles risqueraient de faire exploser le modèle républicain.
Christophe Guilluy est géographe-consultant (cabinet Maps).
Chercheur auprès de collectivités locales et d’organismes publics, il est également le coauteur, avec Christophe Noyé, d’un ouvrage de référence, L’Atlas des nouvelles fractures sociales en France (Autrement, 2004).
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Il est diplômé de géographie urbaine de l’université de Paris I –
Sorbonne. Il travaille depuis la fin des années 1990 à l’élaboration d’une nouvelle géographie sociale. Ses travaux en géographie sociale abordent les problématiques politiques, sociales et culturelles de la France contemporaine par le prisme du territoire
Ils’intéresse à l’émergence d’une « France périphérique » qui s’étend des marges périurbaines les plus fragiles des grandes villes jusqu’aux espaces ruraux en passant par les petites villes
et villes moyennes. Il souligne que désormais 60 % de la population – et les trois quart des nouvelles classes populaires – vit dans cette « France périphérique », à l’écart des villes
mondialisées. Avec le sociologue Serge Guérin, il a mis en avant les « retraités populaires » pour signifier que la majorité des ménages de retraités est formée d’anciens ouvriers,
employés ou petits commerçants habitant dans le périurbain et dans des conditions modestes voire précaires.
BIBLIOGRAPHIE
Comment une politique de rénovation peut aboutir à une déstructuration physique, sociale et sociologique d’un espace ? de l’ilôt XI à la ZAC des Amandiers : l’exemple de Ménilmontant,
Mémoire de maîtrise de géographie urbaine sous la direction de Paris I, 1987
Atlas des fractures françaises, Éditions L’Harmattan, 15septembre 2000
Atlas des nouvelles fractures sociales en France, Paris, Éditions Autrement, 2004, réédité le 9mars 2006
Fractures françaises8
, Bourin Éditeur, 21 octobre 2010 repris en Champs Essais, Flammarion,en octobre 2013
L’annuel des idées 2009, Bourin Éditeur, 19 février 2009
Plaidoyer pour une gauche populaire : La gauche face à ses électeurs, Éditions Le Bord de
l’eau, 24 novembre 2011
« Les métropoles et la France périphérique. Une nouvelle géographie sociale et politique »,
Le Débat 2011/4 (no166) Gallimard, 2011
Source : .bourin-editeur.fr
Autrement est une maison d’édition française présente dans le domaine des sciences humaines, de la jeunesse et de la littérature.
Créé en 1975 par Henry Dougier, soutenu financièrement par Christian de Bartillat, dirigeant des éditions Stock et par Marc Ladreit de Lacharrière, le projet des éditions Autrement naît avec une première revue publiée sous le nom d’Autrement.
Dans chaque ouvrage, des thèmes comme l’école, la famille ou l’église sont traités par des intervenants spécialistes dans leur champ : philosophes, sociologues et historiens.
En 1982, sous la direction de Alin Avila une collection intitulé Autrement l’Art voit le jour.
À partir de 1983, le projet éditorial s’élargit avec la création d’une nouvelle collection intitulée Monde. Cette collection est composée d’enquêtes sur des populations singulières, proches ou lointaines.
En 1995, la maison d’édition sort une première collection d’albums jeunesse. Ce secteur s’enrichit progressivement avec, en 2001, la création d’une nouvelle collection intitulée « junior » et en 2004 la collection « Histoire sans paroles » au format original.
Toujours en 1993, une première collection d’atlas voit le jour : Atlas/Monde, complétée en 1994 par une collection Atlas/Mémoires et en 2000 par les Atlas des guerres.
Ces ouvrages donnent une vision graphique du monde bouleversé par son histoire, les grandes guerres par exemple, ou par des faits actuels, comme la question du réchauffement climatique.
En 2009 naît une nouvelle collection intitulé Atlas Mégapole sous la direction de Thierry Sanjuan, La création des Atlas Autrement marque une nouvelle étape dans la vie de la maison d’édition.
En avril 2010, les éditions Autrement rejoignent le groupe Flammarion2, leur diffuseur depuis 2008.
Source : Wikipédia
Troubles monétaires, inadéquation de l’épargne et de l’investissement, chômage, déficits, tous nos maux ont une même cause : nous n’avons pas créé les institutions d’une économie désormais planétaire.
source : https://www.babelio.com/livres/Albert-Crise-Krach-Boom/455895
Michel Albert est un économiste français.
Diplômé de l’institut d’études politiques de Paris, docteur ès sciences économiques, ancien élève de l’École nationale d’administration, Michel Albert en sort comme inspecteur des finances en 1956.
Il a été Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2010.
Le 14 mars 2006, il a été élu président d’honneur du Centre international de formation européenne.
Source : Wikipédia
Jean Boissonnat est un économiste, journaliste et homme de presse français.
Issu d’une famille ouvrière parisienne, Jean Boissonnat est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris en 1951.
Directeur du service économique de La Croix entre 1954 et 1967, il est le cofondateur avec Jean-Louis Servan-Schreiber de L’Expansion puis de L’Entreprise. Rédacteur en chef de L’Expansion entre 1967 et 1986, il en dirige ensuite la rédaction (1986-1994), ainsi que celle du quotidien la Tribune de l’Expansion (1987-1992). Il est également directeur délégué de l’hebdomadaire la Lettre de l’Expansion et du mensuel l’Entreprise, en 1970, directeur général des rédactions (1988-1994) du groupe Expansion, et membre du comité de direction du groupe Expansion (1991-1994).
Éditorialiste pour La Croix, quotidien de Bayard presse, il est membre du conseil d’administration (1980-85) puis du conseil de surveillance (1985-94) du groupe de presse. Signature de Ouest-France, au conseil d’administration duquel il siège de 1981 à 1994 et depuis 1998, il est la voix des éditoriaux économiques sur Europe 1 de 1974 à 1987 et de 1992 à 1994, a écrit pour l’Est-Républicain et le Midi-Libre et tient un temps une chronique sur LCI.
Dans « Le travail dans vingt ans », un rapport établi pour le Commissariat au plan par la commission qu’il présidait, Jean Boissonnat prenait acte que le modèle de l’emploi salarié à durée indéterminée, à temps complet dans un métier donné – type convention collective des années 1960 – ne correspond plus à toute une part de l’économie nouvelle, et prônait une refonte totale du droit du travail.
source : https://www.babelio.com/auteur/Jean-Boissonnat/34265
Après des études dans de grands lycées parisiens, alors qu’il est admissible à l’école normale supérieure, René Rémond est mobilisé entre 1939 à 1941. Il intègre finalement la prestigieuse école en 1942 et, tout en participant à la Résistance, passe avec succès l’agrégation d’histoire et devient par la suite docteur ès lettres.
Professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, il est directeur d’études et de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques à partir de 1956, institution dont il est président depuis 1981.
Féru d’histoire contemporaine, René Rémond a présidé l’Institut d’histoire du temps présent de 1979 à 1990 et dirigé la Revue historique de 1973 à 1998. Mais l’histoire n’est pas son seul centre d’intérêt ; il est également passionné par le système judiciaire.
Nommé au Conseil supérieur de la magistrature de 1975 à 1979, il est même vice-président du Haut Comité pour la réforme de la procédure criminelle en 1996. René Rémond a également siégé dans plusieurs instances de l’audiovisuel dont le Conseil d’administration de l’O.R.T.F. de 1968 à 1972, et ceux de Radio France et d’Antenne 2. La presse et les médias font régulièrement appel à lui pour commenter l’actualité politique.
René Rémond est élu à l’Académie française, le 18 juin 1998.
source : https://www.babelio.com/auteur/Rene-Remond/2005
Paul-Loup Sulitzer naît le 22 juillet 1946 à Boulogne-Billancourt. Il perd son père à l’âge de dix ans, une tragédie qui le marquera fortement. La perte de ce père adoré, ancien résistant et chef d’entreprise, le hantera longtemps et conditionnera sa vie future. C’est pendant qu’il se languit dans la pension du lycée de Compiègne qu’il décide de stopper ses études et se tourne vers la vie active. Enchaînant les petits boulots, il crée à dix-sept ans un club de porte-clefs qui rencontre un grand succès.
Plus jeune P.-D.G. de France à vingt-et-un ans, il entre dans le Guiness book et tire parti de la “gadgetomania” qui déferle alors en France, en important divers gadgets du Moyen-Orient. Soucieux de réussir comme l’avait fait son père avant lui, il se lance ensuite dans l’immobilier avec le même bonheur. Assimilant rapidement les lois de la finance, il devient ensuite un expert et un consultant demandé, exerçant aussi bien en France qu’aux États-Unis et dans le monde.
Suite: http://paulloupsulitzer.unblog.fr/tag/biographie/
Susan George, à la fois citoyenne française et américaine, est une écrivaine. Elle est également militante altermondialiste et présidente d’honneur d’ATTAC.
Née aux États-Unis en 1934, Susan George vit depuis longtemps en France et a acquis la nationalité française en 1994. Après des études de littérature française et de sciences politiques au Smith College de Northampton (Massachusetts), elle vient s’installer à Paris, se marie, a trois enfants, puis reprend ses études et obtient une licence ès philosophie à la Sorbonne en 1967. Après la publication de son premier livre en 1976, elle s’inscrit à l’École des hautes études en sciences sociales, où sa thèse en sciences politiques sur le transfert du système alimentaire américain au reste du monde obtient la mention « très honorable » en 1978
Source : Wikipedia
« On se fait balader! » C’est le sentiment de toute la société face aux discours des banques depuis la crise de 2008. À les entendre, elles ne seraient pas responsables de la crise, n’auraient rien coûté aux contribuables, et toute nouvelle réglementation conduirait à aggraver la situation et à détruire des emplois.
Ces arguments martelés à grands coups d’opérations de communication, Pascal Canfin les entend tous les jours en tant que député européen. Il les démonte ici un par un et nous entraîne dans les coulisses de l’Europe, où se négocient les règles supposées encadrer la finance. On y découvre la réalité du lobbying exercé par les banques et le vrai bilan de Nicolas Sarkozy en matière de « moralisation du capitalisme ». Dans la perspective de l’alternance en France en 2012, Pascal Canfin propose des réformes crédibles pour que le politique reprenne enfin la main sur la finance.
Pascal Canfin est un journaliste français, collaborateur du mensuel Alternatives économiques et spécialiste des questions économiques.
Parallèlement à son activité de journaliste, il s’engage en politique au sein des Verts. Aux élections européennes de juin 2009, il est candidat en Île-de-France sur la liste du rassemblement Europe écologie : il est placé en troisième position (derrière Daniel Cohn-Bendit et Éva Joly), et initialement ses chances d’élection sont considérées comme faibles ; mais l’excellent résultat d’Europe Écologie en Île-de-France (20,86 % des voix et 4 sièges) lui permettent d’être élu député européen le 7 juin 2009.
Source : Wikipédia
Ils reverdissent les déserts. Ils rendent leurs territoires autonomes en énergies renouvelables. Ils imaginent des outils de démocratie directe. Ils construisent des habitats coopératifs et implantent l’agriculture dans les villes. Ils créent des circuits financiers éthiques et de nouvelles formes de travail, horizontales et collaboratives. Et, partout dans le monde, ils échangent sans argent, fabriquent, réparent, recyclent et mettent en place de nouveaux communs. Qui sont-ils ? Des hommes et des femmes qui ont repris en main les enjeux qui les concernent. Et qui, de New York à Tokyo, de Barcelone aux villages du Burkina Faso et de l’Inde, inventent ce que pourrait être le monde de demain.
Ce livre a été le premier à décrire, dès 2012, la dimension mondiale de ces révolutions silencieuses. Il a inspiré le fim « Demain », et est devenu une référence pour ceux qui se reconnaissent dans ces nouveaux modes de vie.
Avec cette 2ème édition enrichie, Bénédicte Manier poursuit son voyage et montre que de simples citoyens ont trouvé des solutions à la plupart des maux de la planète. Des solutions qui dessinent les contours d’une société plus écologique, plus participative, plus solidaire.
Bénédicte Manier est une journaliste française spécialisée dans les questions sociales et de développement. Elle a effectué plusieurs centaines de reportages de terrain en France et dans plusieurs pays, notamment au Laos, au Cambodge, en Thaïlande, au Burkina Faso, en Irlande, en Espagne, au Brésil et en Inde.
Source : wikipédia
Il ne s’agit pas d’un livre de plus sur la crise, mais d’une véritable interrogation sur le basculement de notre monde actuel. L’Europe est à réinventer.
Dans Le monde d’après paru début 2009, Matthieu Pigasse annonçait les risques de faillite des États européens.
Aujourd’hui, l’Europe est au bord de la rupture : sans croissance, sans projet, sans espoir, sans institutions adaptées, sans dirigeants à la hauteur des enjeux. Avec la crise pour seul horizon : no future…
Avec Révolutions, Matthieu Pigasse, dresse un état des lieux d’une crise qui se décline autour des trois « té ». Inégalité, précarité, pauvreté sont en train de prendre une ampleur sans précédent en Europe et en France, et donnent naissance à des mouvements de contestation tels que celui des indignés. Le risque de violence monte contre un système dont le déclassement social est la norme et dont le seul objectif semble être de perpétuer les privilèges. Pour faire face à cette crise, nous n’avons d’autre choix que celui d’écrire le scénario d’une Europe forte, car unie et intégrée. L’Europe doit accomplir sa révolution, une révolution économique et politique. Mais cela ne suffira pas. Il faut aller au-delà et renverser les valeurs : encourager le risque face à la rente, le dynamisme des jeunes face à tous les conservatismes, l’ouverture au monde face à la tentation du repli sur soi … autant de pistes que Matthieu Pigasse propose ici de développer.
Directeur général de Lazard France et responsable de son activité mondiale de Conseil aux Gouvernements, Matthieu Pigasse est le propriétaire du magazine Les Inrockuptibles et, avec Pierre Bergé et Xavier Niel, un des trois actionnaires du quotidien Le Monde depuis 2010. Il a publié en 2009, avec Gilles Finchelstein, Le Monde d’après, une crise sans précédent (Plon).
Matthieu Pigasse, né le 25 mai 1968 à Clichy (Hauts-de-Seine), est un homme d’affaires français, ancien administrateur civil du ministère de l’Économie et des Finances. Directeur général délégué de la banque Lazard en France et vice-président de Lazard en Europe, il est également propriétaire et président du magazine Les Inrockuptibles, actionnaire du journal Le Monde et du Huffington Post
Diplômé de Sciences Po, il sort de l’ENA en 1994 et débute sa carrière en tant qu’administrateur civil au Ministère de l’Économie et des Finances, à la Direction du Trésor, où il est chargé de la gestion de la dette et de la trésorerie de l’État. Il devient en 1998 conseiller technique au cabinet du ministre Dominique Strauss-Kahn puis, un an plus tard, directeur adjoint du cabinet du ministre Laurent Fabius, chargé des questions industrielles et financières.
Nommé associé-gérant de la banque Lazard en 2002, il prend la tête de l’activité « conseil aux gouvernements » en 2003, devient en 2005 directeur du marketing, puis vice-président de Lazard Europe l’année suivante et enfin co-directeur général délégué de Lazard France en septembre 2009.
Il intervient en tant qu’intermédiaire sur de nombreux dossiers.
Il est par ailleurs membre du conseil d’administration des groupes Lucien Barrière et Derichebourg et de l’agence Relaxnews. Il est également administrateur du Théâtre du Châtelet, nommé à ce poste par Bertrand Delanoë.
Source : Wikipédia
Dans ce qui habite aujourd’hui l’air du temps, quelque chose sonne faux. Faut-il nous résigner à la fin des pensées cohérentes, au règne versatile de la démocratie d’opinion, aux pesanteurs du marché ? Derrière ce bric-à-brac, nous devinons des formes nouvelles de domination, des inégalités accentuées, un principe d’humanité qui fait naufrage.
C’est à une patiente refondation que nous convie Jean-Claude Guillebaud. L’idée de progrès, l’égalité, la raison, l’universalité, l’individu, la justice… Chacune de ces valeurs possède une histoire et une fragilité spécifique. Seul le rapatriement de cette histoire. enracinée dans la pensée grecque, le judaïsme et le christianisme. permet de comprendre quelle sorte de barbarie nous menace. Refonder le monde, c’est redéfinir loyalement ce à quoi nous croyons et vers quel futur nous marchons.
Jean-Claude Guillebaud est un écrivain, essayiste, conférencier et journaliste français connu pour ses reportages importants dans le monde des idées.
Il est né à Alger en 1944. Journaliste au quotidien Sud Ouest, puis au journal Le Monde et au Nouvel Observateur, il a également dirigé Reporters sans frontières. Il a été lauréat du Prix Albert Londres en 1972. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il tient une chronique hebdomadaire sur la vie des médias dans le supplément télévision du Nouvel Observateur et une chronique d’observation de la société et de la vie politique françaises dans l’hebdomadaire catholique La Vie. Au printemps 2007, il parraine l’agence de presse associative Reporters d’Espoirs. Depuis juin 2008 il est membre du conseil de surveillance du groupe de presse Bayard Presse
Source : Wikipédia
Vote et tais-toi ! A VOTÉ ! Chers Français, merci pour vos suffrages, maintenant vous pouvez rentrer chez vous tranquilles. Pas de souci. Moi, président élu de notre Ve Ré publique, je m’occupe de tout. Le premier ministre obéira, le parlement acquiescera, l’opposition protestera. Et vous ? Rendez-vous dans 5 ans… Pardon ? Que dites-vous ? Un premier ministre responsable ? Les droits de l’opposition ? Une nouvelle constitution ? Une meilleure représentation ? La démocratie de proximité ? Une république plus égalitaire ? En finir avec la monarchie présidentielle ? Et quoi encore ?
Esther Benbassa est une universitaire et intellectuelle française, spécialiste de l’histoire du peuple juif.
Elle a fait ses études supérieures en Israël (Université de Tel-Aviv) et en France. Docteure de troisième cycle de l’Université Paris VIII (1978) et docteure d’État (Université Paris III, 1987), elle a été postdoctoral fellow du Lady Davies Fellowship Trust et de la Yad Hanadiv / Barecha Foundation au département d’histoire du peuple juif de l’Université hébraïque de Jérusalem en 1988-1989.
Esther Benbassa dirige le Centre Alberto Benveniste pour les études et la culture séfarades ainsi que le Centre d’histoire moderne et contemporaine des juifs de l’EPHE.
Elle a notamment publié Des cultures et des dieux, avec Jean-Christophe Attias (Fayard, 2007), La Souffrance comme identité (Fayard, 2007), La République face à ses minorités (Mille et une nuits, 2004) et Les Juifs ont-ils un avenir? (Hachette Littératures, 2002).
depuis le 1er octobre 2011, Sénatrice du Val-de-Marne et vice-présidente de la Commission des Lois du Sénat, pour porter plus loin les combats qui sont les miens depuis des années.
Source : Wikipédia
Susan George, à la fois citoyenne française et américaine, est une écrivaine. Elle est également militante altermondialiste et présidente d’honneur d’ATTAC.
Née aux États-Unis en 1934, Susan George vit depuis longtemps en France et a acquis la nationalité française en 1994. Après des études de littérature française et de sciences politiques au Smith College de Northampton (Massachusetts), elle vient s’installer à Paris, se marie, a trois enfants, puis reprend ses études et obtient une licence ès philosophie à la Sorbonne en 1967. Après la publication de son premier livre en 1976, elle s’inscrit à l’École des hautes études en sciences sociales, où sa thèse en sciences politiques sur le transfert du système alimentaire américain au reste du monde obtient la mention « très honorable » en 1978
Source : Wikipedia
Au nom de l’égalité, les 54 millions de Français se proclament tous défavorisés et réclament plus d’argent mais aussi plus de droits, d’avantages, de loisirs et de garanties. « Toujours plus ! » Au terme d’une enquête sans précédent, François de Closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses.
Ainsi est mise en évidence l’existence d’une France à l’abri de la crise, une véritable « privilégiature » qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d’E.D.F. ou des grandes entreprises.
A l’opposé de ces puissantes corporations se trouve la France faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. Ahurissant contraste !
Un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d’épargne ou au {Journal officiel} et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l’habillement.
Preuves à l’appui, chiffres en main, c’est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée.
Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu’aucun gouvernement n’a encore eu le courage d’énoncer. En conclusion l’auteur propose une « société à la carte » qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
source : https://www.babelio.com/livres/Closets-Toujours-plus/14899
François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste français.
Après des études de droit, François de Closets rejoint l’Institut d’études politiques de Paris dont il est diplômé en 1958. Il mène en parallèle une double carrière de journaliste et d’écrivain.
Travaillant dans la presse écrite, il collabore successivement à l’Agence France-Presse, à Sciences et Avenir, à L’Express, au Nouvel Observateur, à L’Événement du jeudi. Sur le petit écran, il débute au journal télévisé. Après une interruption, suite aux évènements de 1968, il produit des émissions pendant une trentaine d’années, tantôt sur TF1, tantôt sur France 2. Spécialisé, en un premier temps, dans les questions scientifiques, il se consacre ensuite à l’économie et à la santé avant de revenir à la science.
Comme écrivain, il a consacré une vingtaine d’essais, dont la plupart furent des best-sellers, à la société française. Il a également consacré une biographie à Albert Einstein.
En 1988, il préside la commission Efficacité de l’État dans le cadre du Commissariat général au Plan. Le rapport final, Le pari de la responsabilité, inspirera la politique du gouvernement sur le renouveau du service public.
Homme de média et polémiste, il traite en vulgarisateur de sujets divers tels que l’économie, la communication, la santé et la culture.
Le 27 février 1957, il épouse la comédienne Danièle Lebrun, avec qui il aura un fils, Serge. En 1970, il se remarie à la journaliste littéraire Janick Jossin, dont il aura deux enfants : Régis et Sophie.
Il est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Closets
Le Coq gaulois est-il le symbole d une France orgueilleuse et un peu bornée ou celui d un peuple épris de liberté et courageux ? Ceux qui ont vu le jour en Gaule, de parents du cru, sont français, qu ils le veuillent ou non, qu ils chantent la Marseillaise ou qu’ils la sifflent. Mais, pour l étranger, devenir un vrai Français est difficile. Pour mériter ce titre, il ne suffit pas de s installer dans ce pays et d y travailler ; ni d être naturalisé. Il faut aimer la France, adopter sa langue, se conformer à ses codes sociaux. Alors c est un bonheur d être reconnu citoyen de la République, à l égal des autochtones, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Voici le récit de la longue marche de Jans et Adriaan, jeune couple hollandais, vers la citoyenneté française. Ils voulaient prendre un nouveau départ et ne s attendaient pas à vivre de si périlleuses aventures au cours de ces années troublées, de 1934 à 1945.
Abraham de Voogd, médecin de langue maternelle néerlandaise, a suivi sa scolarité en Picardie, puis au lycée Corneille à Rouen, avant de terminer ses études à Lyon. Nouvelliste chevronné, il est l auteur de deux livres de témoignages : l’un de son expérience de la médecine gratuite minière, l’autre concernant les relations entre l’hôpital et le médecin devenu le malade.
François Pinault, Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Gilles Vieilly, Michel Coengas Blanchet et Moretti Alain Maillart François Marland Henri Morel Alain Thirion.
Ils sont les représentants d’une nouvelle race de capitalistes : celle qui a prospéré au cours des années Mitterrand. Jamais, depuis la fin du Second empire, la France n’avait connu une telle éclosion de groupes champignons et de fortunes rapides. C’est tout le paradoxe des années socialistes que d’avoir réhabilité le capitalisme. Ces repreneurs ambitieux ont grandi sur les ruines d’anciens fleurons de l’industrie française rachetés, le plus souvent, pour le franc symbolique, avec la bénédiction du pouvoir en place. Adeptes du monopoly financier, érigeant le culte du profit en culture d’entreprise, ils ont inventé une nouvelle manière de gérer et redresser au pas de charge des secteurs trop vite condamnés… tout en ouvrant la voie à une dégradation des mœurs du capitalisme français.
Christine Kerdellant nous fait découvrir l’histoire de ces condottieres modernes qui entrent de force dans l’establishment. Elle étudie le rôle joué par les grandes banques d’affaires et les volontés politiques cachées derrière l’apparition de ces nouveaux acteurs dans notre paysage économique.
source : https://www.babelio.com/livres/Kerdellant-Les-nouveaux-condottieres–Dix-capitalistes-des-a/57253
Diplômée de HEC, Christine Kerdellant a dirigé une entreprise avant de débuter comme journaliste à « Jeune Afrique » (1987).
Elle écrit ensuite dans plusieurs titres de la presse économique jusqu’à prendre la tête de la direction de « L’Entreprise » (1992-1993 : rédactrice en chef adjointe, 1994 : rédactrice en chef, 1995–1999 : directrice de la rédaction) puis du « Figaro Magazine » (2001-2003).
Elle lance Newbiz en 2000 puis devient directrice de la rédaction au « Figaro Magazine » (2001-2003) avant de fonder Arts Magazine.
Après la publication de plusieurs essais documentaires, elle écrit des romans. Elle fait partie du conseil fondateur du Women’s Forum.
Éric Meyer et Christine Kerdellant travaillent ensemble depuis quinze ans et ont dirigé plusieurs magazines (Newbiz, L’Entreprise, Management, Le Figaro Magazine).
« La porte dérobée » (2009) est leur premier thriller écrit en tandem.
Éric Meyer et Christine Kerdellant sont également auteurs sous le pseudonyme collectif de Meyer Kerdellant.
Source : www.france5.fr
Un combat perdu d’avance ?
E.P.M. », c’est ainsi que, par dérision, on baptisait à la télévision certaines émissions de « haut niveau culturel » que le public ne regardait pas. « E.P.M. » – disons-le en toutes lettres : « Et Puis Merde… » -, ce n’est pas seulement une plaisanterie, c’est tout un système fondé sur l’ignorance ou le mépris du peuple et qui régit aussi bien la vie politique que culturelle.
La télévision n’est ici que le miroir d’une société malade et c’est pourquoi le présent essai déborde largement le cadre du petit écran.
Ce livre marque l’aboutissement de la démarche entreprise par François de Closets avec le Bonheur en plus et la France et ses mensonges.
Parlant d’expérience, il fait voler en éclats les idées reçues sur « les pouvoirs des médias » et dénonce l’aristo-culture, l’agitation politicienne, les idéologies vaines et la sous-culture commerciale.
L’avènement de nouvelles techniques : satellites, câbles, vidéodisques, etc., risque d’accentuer la coupure entre « la France de Guy Lux » et l’élite cultivée, car la société française est incapable de maîtriser ce déferlement d’images. Il reste tout juste dix ans pour tirer le meilleur ou le pire de cette nouvelle télévision.
C’est pourquoi le livre de François de Closets se veut un cri d’alarme et d’espoir tout à la fois. »
source : https://www.babelio.com/livres/Closets-Le-systeme-EPM/424978
François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste français.
Après des études de droit, François de Closets rejoint l’Institut d’études politiques de Paris dont il est diplômé en 1958. Il mène en parallèle une double carrière de journaliste et d’écrivain.
Travaillant dans la presse écrite, il collabore successivement à l’Agence France-Presse, à Sciences et Avenir, à L’Express, au Nouvel Observateur, à L’Événement du jeudi. Sur le petit écran, il débute au journal télévisé. Après une interruption, suite aux évènements de 1968, il produit des émissions pendant une trentaine d’années, tantôt sur TF1, tantôt sur France 2. Spécialisé, en un premier temps, dans les questions scientifiques, il se consacre ensuite à l’économie et à la santé avant de revenir à la science.
Comme écrivain, il a consacré une vingtaine d’essais, dont la plupart furent des best-sellers, à la société française. Il a également consacré une biographie à Albert Einstein.
En 1988, il préside la commission Efficacité de l’État dans le cadre du Commissariat général au Plan. Le rapport final, Le pari de la responsabilité, inspirera la politique du gouvernement sur le renouveau du service public.
Homme de média et polémiste, il traite en vulgarisateur de sujets divers tels que l’économie, la communication, la santé et la culture.
Le 27 février 1957, il épouse la comédienne Danièle Lebrun, avec qui il aura un fils, Serge. En 1970, il se remarie à la journaliste littéraire Janick Jossin, dont il aura deux enfants : Régis et Sophie.
Il est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Closets
Hervé Sérieyx a été dirigeant de plusieurs entreprises et groupes, professeur associé d’université, délégué interministériel à l’insertion des jeunes et conseiller de nombreux dirigeants économiques.
Les best-sellers – « L’entreprise du troisième type » (1984 – 200 000 exemplaires vendus en France) et « Le zéro mépris » (1989 – 80 000 exemplaires vendus) ont conforté sa réputation de grand connaisseur des évolutions de la société française.
La pertinence de ses idées et la qualité de ses écrits lui valent la reconnaissance d’un vaste public.
Président de la Fédération Française des Groupements d’Employeurs de 2005 à 2007, il enseigne à l’Institut Européen des Affaires (Président du Conseil Pédagogique de l’I.E.A.) au collège des Ingénieurs (Professeur depuis 1986), à l’École des Mines et a été maître de Conférence à l’École Nationale d’Administration (E.N.A.) de 1996 à 1999.
Conférencier réputé, chroniqueur dans plusieurs revues, il est l’auteur d’une trentaine de livres.
site de l’auteur:
http://www.herveserieyx.com/
À l’ère de la mondialisation et du nouvel individualisme, l’homme moderne est confronté à des situations inédites dans son histoire : la crise économique, l’explosion démographique, la possibilité de rendre la Terre inhabitable par toutes sortes de pollutions… À ce bouleversement de nos modes de vie correspondent de nouvelles responsabilités, en particulier envers les générations futures. Nourri d’entretiens menés par Frédéric Lenoir au début des années 1990, ce livre prophétique plaide pour une éthique qui concerne chacun d’entre nous et la manière dont nous voulons vivre ensemble. Philosophe, sociologue et historien des religions, Frédéric Lenoir est directeur du Monde des religions. Il a notamment publié chez Fayard Socrate, Jésus, Bouddha (2009), La Guérison du monde (2012) et Du bonheur. Un voyage philosophique (2013) et, dans la collection « Pluriel », Les métamorphoses de Dieu.
— Ce texte fait référence à l’édition Poche .
Frédéric Lenoir est philosophe, sociologue, historien des religions, conférencier et écrivain.
Fils de René Lenoir (1927), ancien Secrétaire d’État à l’Action sociale de 1974 à 1978 sous Valéry Giscard d’Estaing, il grandit dans l’Essonne. Peu intéressé par l’école, il se passionne à l’adolescence pour la littérature, dévorant Hesse et Dostoïevski, et se prend d’intérêt pour la philosophie en lisant « Le Banquet » de Platon.
Intéressé par la pensée de Jung et les questions religieuses, après son baccalauréat, il entreprend des études de philosophie à l’Université de Fribourg, en Suisse et a pour professeur Emmanuel Lévinas. Il mène ensuite une quête spirituelle en Inde, en Israël et dans des monastères en France.
En 1986, il entame à l’EHESS une thèse de doctorat en sociologie sur la rencontre du bouddhisme et de l’Occident qu’il obtiendra avec les félicitations du jury à l’unanimité en 1999.
En 1986, il entre aux Éditions Fayard comme Directeur littéraire, poste dont il démissionnera en 1991 pour se consacrer à l’écriture et à la recherche.
À partir de 1996, il collabore à L’Express et tient une chronique dans Psychologies magazine avant de prendre, en 2004, la direction du magazine « Le Monde des religions », un bimestriel qui dépend du quotidien « Le Monde », et qui aborde le fait religieux de manière distanciée. Il démissionne de son poste de directeur le 23 octobre 2013.
Depuis septembre 2009, il produit et anime avec Leili Anvar une émission hebdomadaire sur France Culture : « Les racines du ciel », consacrée à la spiritualité.
Il est chercheur associé au Centre d’études interdisciplinaire du Fait religieux CEIFR.
Auteur d’une quarantaine d’ouvrages (essais, romans, contes, encyclopédies), traduits dans une vingtaine de langues et vendus à cinq millions d’exemplaires, il écrit aussi pour le théâtre, le cinéma et la bande dessinée. Sa pièce « Bonté divine », avec Roland Giraud, a été jouée à Paris en 2009.
Co-fondateur de l’association « Environnement sans frontières », il est fortement engagé dans la cause écologique et a écrit avec l’astrophysicien Hubert Reeves « Mal de terre » (2003).
Il est aussi le parrain de l’association pionnière dans le logement intergénérationnel Le PariSolidaire depuis septembre 2011.
Militant pour la cause animale, il rejoint en 2012 le jury du prix littéraire 30 Millions d’Amis.
source : https://www.babelio.com/auteur/Frederic-Lenoir/7076
Près de deux milliards et demi de centimes d’argent sale ont contribué au financement de la campagne électorale de François Mitterrand en 1988 : de l’argent récolté grâce au trafic d’influence et à la corruption. L’amnistie qui a suivi le scrutin présidentiel constitue donc une « première » dans notre histoire politique : le chef de l’État s’est auto-amnistié.
Telle est la plus extraordinaire des révélations de l’enquête menée par Antoine Gaudinot et Alain Mayot, deux inspecteurs de la financière de Marseille. Leurs conclusions ont semé la panique au sommet de l’État et à la tête du parti socialiste. Les députés, comme la hiérarchie policière et judiciaire ont été mobilisés pour bloquer l’enquête et éviter aux corrompus de se retrouver devant les tribunaux.
Comment deux policiers de base, au hasard d’une enquête de routine, sont-ils parvenus à mettre en lumière ce qui était caché depuis des décennies ? L’utilisation de méthodes inhabituelles en matière de police financière, un sens aigu de la procédure judiciaire, un travail acharné et une volonté sans faille ont su déjouer les manœuvres du pouvoir politique. Ses mensonges mis à nu, le pouvoir a bâti à la hâte des textes destinés à se protéger et a sanctionné… le principal enquêteur, Antoine Gaudinot !
Dans quelle démocratie un gouvernement résisterait-il à pareil scandal ?
Antoine Gaudino est un inspecteur de police et juriste français né en 1944 au Maroc. Il est particulièrement connu du public pour avoir été à l’origine de l’affaire Urba.
Antoine Gaudino naît de parents d’origine italienne. En 1946, sa mère meurt, et il est envoyé dans un orphelinat, où il est éduqué par les Sœurs.
Plus tard, acquérant la nationalité française, il s’engage dans l’Aéronavale où il passe 17 ans et acquiert un brevet d’électronicien ainsi qu’un DESS d’Économie grâce aux cours du soir du Conservatoire national des arts et métiers.
En 1977, à l’âge de 33 ans, il entre dans la police et est nommé à la brigade financière de la Police judiciaire de Lyon.
Dans les années 1990, sa hiérarchie tentera, malgré le soutien du Magistrat instructeur, de le dessaisir du dossier de l’affaire Urba, intéressant le financement du parti socialiste. Il publiera l’ouvrage L’enquête impossible, ce qui lui vaudra d’être, à la demande de sa hiérarchie et de Pierre Joxe, alors ministre de l’Intérieur, révoqué en mars 1991.
Réhabilité en 1994, il choisit de continuer à diriger le cabinet d’investigation et d’audit financiers fondé après son départ contraint de la police
Antoine Gaudino a conté son parcours ainsi que pressions et immixtions diverses rencontrées dans deux livres-plaidoyers pour l’indépendance de la Justice : L’enquête impossible et Le procès impossible. Il a, dans la même veine, publié en 1995, La Mafia des tribunaux de commerce.
Source : Wikipédia
Depuis 1982, Josua Giustiniani est, au service du Parti socialiste, l’un des meilleurs spécialistes pour la collecte de fonds occultes, par l’établissement de « fausses factures et le trafic d’influence. » Ancien gauchiste de l’après-mai 1968, il raconte, dans ce témoignage courageux, comment, recruté à Marseille sous Gaston Deferre, il y fit ses premières armes, avant d’être enrôlé à Paris pour devenir l’un des « racketteurs » officiels du PS.
« Avec mon commando » d’élite, » nous avons racketté les entreprises françaises aux quatre coins du territoire, dans les Bouches-du-Rhône, à Paris, en Eure-et-Loire et le Vaucluse, et jusque dans les territoires d’outre-mer, » raconte ce « Monsieur Fausses Factures »…
L’auteur s’accuse et révèle les méthodes, les chiffres, les lieux, les noms de ses commanditaires. Il remonte jusqu’aux sommets de l’État… et met à nu les circuits les plus secrets pour remplir les « caisses noires » du premier parti politique de France.
Une confession choquante, à peine croyable. Mais les preuves sont là.
A l’heure où ceux qui ont bénéficié de cet argent sale se blanchissent, en s’auto-amnistiant, Josua Giustiniani choisit de parler pour se défendre : « Je veux bien être jugé pour ce que j’ai fait, mais pas tout seul. »
Comment, en effet, après avoir lu ce récit, des magistrats pourraient-ils condamner, en excluant de leur jugement les hommes politiques qui furent ses commanditaires et qui ont partagé avec lui le produit de ces fraudes ? »
Josua Giustiniani est un ex-collecteur de fonds du Parti socialiste sous François Mitterrand est auteur à sucées des années 1990.
Financier rompu aux allées du pouvoir et grand argentier de partis politiques, lobbyiste à Bruxelles, il est aujourd’hui le témoin involontaire d’une gigantesque tentative d’escroquerie de Marseille aux Commissions Européennes.
source : https://www.babelio.com/livres/Giustiniani-Le-racket-politique/152898
A l’Est, les gouvernements communistes tombent. Pour les services secrets occidentaux, la menace d’hier recule. Pour Sam McCready, le moins orthodoxe et le plus brillant des agents britanniques, l’heure des règlements de compte a sonné. Spécialiste de la désinformation et de l’action psychologique, à la tête d’un bureau très spécial du SIS, le Manipulateur s’est fait beaucoup d’ennemis. Dangereusement mis en cause, il doit faire la lumière sur quatre de ses missions.
De l’Allemagne de l’Est à Moscou, des Caraïbes à Tripoli, seul le Manipulateur pouvait nous donner à voir, dans les eaux troubles de l’espionnage international, l’envers de notre monde et de notre actualité.
Source : Le Livre de Poche
Frederick Forsyth, né le 25 août 1938 à Ashford dans le Kent, est un journaliste et romancier britannique.
Passionné par la diplomatie et les services secrets, il a écrit 13 romans qui ont été traduits dans 36 langues et vendus à 70 millions d’exemplaires à travers le monde.
Ancien militaire et journaliste, Frederick Forsyth est un écrivain britannique dont la plupart des romans s’appuient sur des faits réels. Ses écrits sont remarquablement documentés et il est très difficile de discerner ce qu’il invente de ce qui est vrai. On retrouve fréquemment dans ses romans des faits réels et des noms de personnages connus.
Forsyth, né à Ashford, a d’abord fait son éducation à la Tonbridge School, puis à l’université de Granada en Espagne. À l’âge de 19 ans, il s’est engagé dans la Royal Air Force, où il servit jusqu’en 1958.
Il devient en 1961 correspondant de l’agence Reuters dans plusieurs pays, dont la France. En 1965, il devient correspondant diplomatique à la BBC. De juillet à septembre 1967, il couvrit la Guerre du Biafra. C’est à la suite de cette période, où il fut accusé de partialité envers le Biafra, qu’il quitta la BBC. En 1969, il écrivit le livre The Biafra Story. Il se lance ensuite dans l’écriture de romans particulièrement bien documentés en utilisant les techniques du journalisme d’investigation. Son premier roman, Chacal, est un best seller.
Il vit, aujourd’hui, avec sa femme et ses enfants, en Irlande du Sud. Il n’écrit plus de romans mais intervient ponctuellement dans les médias sur des questions politiques ou de société. Fervent supporteur de la monarchie, Forsyth est classé parmi les conservateurs eurosceptiques.
Son dernier ouvrage, intitulé L’Outsider et sorti en France en 2016, est son autobiographie.
source : https://www.babelio.com/auteur/Frederick-Forsyth/9091
Philippe Simonnot, né en 1939, est un économiste et un ancien journaliste français. Docteur en sciences économiques à l’université de Paris X et de Versailles, il est l’auteur de nombreux ouvrages d’économie. Il publie épisodiquement des chroniques économiques dans la presse, notamment dans Le Monde et Le Figaro.En mars-avril 2007, il lance sur internet un observatoire des religions qui a pour objectif de faire entrer la religion dans une réflexion scientifique, notamment économique.
Journaliste économique spécialisé dans les questions pétrolières au Monde, il y publie en mars 1976 une note d’un haut fonctionnaire sur la fusion Elf Aquitaine. Ce document lui vaut quelques semaines plus tard d’être licencié, et il en tire des observations tant sur le fonctionnement du Monde et son directeur Jacques Fauvet que plus largement sur le métier de journaliste, dans un livre intitulé Le Monde et le pouvoir.
Philippe Simonnot dirige l’Observatoire Économique de la Méditerranée.
On trouve sous sa plume une critique appuyée de l’État. On a aussi de lui une défense récurrente des physiocrates.
Source : Wikipedia
Le 31 mars 1931, dans le stade de Los Angeles, Douglas Fairbanks donnait le départ de la Trans-America : 2000 athlètes, dont 121 femmes, venus de soixante pas du monde, s’élançaient en direction de l’est. Répondant à l’appel de Charles C. Flanagan, audacieux organisateur de manifestations sportives, ils allaient tenter d’atteindre New York, à 5063 km de Los Angeles, à raison de 80 km par jour. C’était la plus grande course de fond jamais imaginée dans l’histoire – et un fabuleux défi, un pari insensé.
De cette course de Titans, qui dura trois mois, Tom MacNab a fait le plus extraordinaire des romans, à la mesure même de l’aventure. A travers les déserts brûlants, dans les tempêtes de neiges des Rocheuses et la poussière des routes sans fin, nous partageons les souffrance de cette armée qui fond au fil des jours. 862 atteindront New York, au terme d’un ultime marathon, et, parmi eux, ceux qui seront devenus nos amis : les Américains Doc Dole et Mike Morgan, l’Écossais Hugh McPhail, l’Anglais Peter Thurleigh et une jeune femme, Kate Sheridan.
Un prodigieux exploit, une admirable leçon de courage, une folie superbe, des personnages oubliables, des évènements inimaginables ailleurs que dans l’Amérique de On achève bien les chevaux, c’est La grande course de Flanagan, une grande œuvre.
Tom McNab est un romancier écossais. Il a été entraîneur d’athlétisme et directeur technique du film aux 4 Oscars Les Chariots de feu (Chariots of Fire) (1981).
Son roman La grande course de Flanagan (Flanagan’s Run) était en première place de la liste des best-sellers en 1982.
source : https://www.babelio.com/livres/MacNab-La-grande-course-de-Flanagan/19487
La France est en panne. Le chômage a cessé de régresser pour reprendre une ascension qui laisse planer la menace de compter trois millions de chômeurs sous peu. La croissance ne cesse, quant à elle, de se ralentir non seulement dans l’absolu mais aussi par comparaison avec l’Allemagne et l’Italie. Si cette situation se poursuit jusqu’à la fin de la décennie, la France ne sera plus que la troisième puissance économique de l’Europe, dépassée par sa soeur latine. Plus grave encore, une crise profonde d’identité nationale se profile à l’horizon. La France en tant que nation ne paraît plus avoir de projets collectifs, industriel, économique, social ou culturel, capables de l’animer.
Comment en est-on arrivé là en dix ans? Pourquoi la France est-elle, aujourd’hui, ligotée? Le principal responsable est un monétarisme dogmatique qui s’est lentement substitué à tout autre forme de politique économique.
Nous devons écarter les deux mâchoires, germanique et latine, de la tenaille qui se resserre autour de nous.
Nous devons, le plus vite possible, nous réinstaller le long d’un sentier de croissance d’au moins 3% en pratiquant une politique de déficit budgétaire de plus grande ampleur.
Nous devons à bref délai refuser que la politique de la France soit faite à Francfort sous le prétexte d’un système monétaire européen qui a vécu, à moins que nous ne restions les seuls à accepter de la confondre avec une » zone mark » qu’il vaudrait mieux réduire au plus tôt à sa plus simple expression.
Retrouver une croissance durable implique que nous restaurions une économie publique qui a toujours constitué une de nos forces les plus vives. En dépit des coups multiples et injustes qui lui auront été portés par un pouvoir dit socialiste, cette restauration est indispensable pour redonner aux Français des projets collectifs qui soient à la mesure de leur passé et leur fassent envisager l’avenir autrement que remboursés par la Sécurité sociale sans ticket modérateur…
Diplômé d’HEC, docteur en sciences économiques depuis 1958, Professeur de droit à l’Université de Paris IX-Dauphine, Alain Cotta est auteur de nombreux livres sur la théorie du capital et l’évolution de capitalisme depuis 1973. La question de l’Europe économique fait aussi partie de ses préoccupations : il se fait notamment entendre pour son scepticisme concernant le traité de Maastricht (‘ Pour l’Europe et contre Maastricht’, 1992) et la monnaie européenne. Il s’intéresse aussi au monde de la corporation, thème sur lequel il écrit deux essais : ‘Le Triomphe des corporations’, 1983, et ‘Le Corporatisme, stade ultime du capitalisme’, 2008. Soucieux de faire entendre ses idées, Alain Cotta choisit parfois une approche plus ludique de l’économie, c’est par exemple le cas avec avec un essai d’anticipation ‘Le Rose ou le noir’, proposant deux théories antagonistes pour dessiner l’année 2050.
Source : EVENE
La démagogie, c’est le mauvais génie de la démocratie. Plus que les fausses promesses, ce sont les bons sentiments qui lui servent d’appâts. Mais ces manipulations de nos valeurs perdent leur efficacité. Après avoir fait grimper les cotes de popularité, elles les font s’effondrer. Les votes extorqués d’hier font les abstentions d’aujourd’hui. Le lien démocratique qui unit l’élu à l’électeur est en passe de se rompre.
François de Closets mène l’enquête sur les petites et grandes « Manip » qui rongent la vie politique en France. De l’abus de la division droite-gauche à la récupération de la xénophobie ou de l’antiracisme, rien n’échappe à son réquisitoire implacable, clair et plein d’humour.
Dévoilant les trucs et les ficelles, il nous offre un cours d’éducation civique pour le temps présent. Surtout, il en appelle au sens critique des Français, seule antidote contre la démagogie, seul garant authentique de la démocratie.
Se faire avoir ou pas. Après avoir lu La Grande Manip, vous ne serez plus jamais dans le premier camp.
Source : Points, Seuil
François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste français.
Après des études de droit, François de Closets rejoint l’Institut d’études politiques de Paris dont il est diplômé en 1958. Il mène en parallèle une double carrière de journaliste et d’écrivain.
Travaillant dans la presse écrite, il collabore successivement à l’Agence France-Presse, à Sciences et Avenir, à L’Express, au Nouvel Observateur, à L’Événement du jeudi. Sur le petit écran, il débute au journal télévisé. Après une interruption, suite aux évènements de 1968, il produit des émissions pendant une trentaine d’années, tantôt sur TF1, tantôt sur France 2. Spécialisé, en un premier temps, dans les questions scientifiques, il se consacre ensuite à l’économie et à la santé avant de revenir à la science.
Comme écrivain, il a consacré une vingtaine d’essais, dont la plupart furent des best-sellers, à la société française. Il a également consacré une biographie à Albert Einstein.
En 1988, il préside la commission Efficacité de l’État dans le cadre du Commissariat général au Plan. Le rapport final, Le pari de la responsabilité, inspirera la politique du gouvernement sur le renouveau du service public.
Homme de média et polémiste, il traite en vulgarisateur de sujets divers tels que l’économie, la communication, la santé et la culture.
Le 27 février 1957, il épouse la comédienne Danièle Lebrun, avec qui il aura un fils, Serge. En 1970, il se remarie à la journaliste littéraire Janick Jossin, dont il aura deux enfants : Régis et Sophie.
Il est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Closets
Parler vrai Le professeur Schwartzenberg s’explique
Est-il possible de changer l’ordre des choses, de modifier l’attitude de la société à l’égard des victimes de notre temps ? Peut-on leur offrir l’assistance qu’on doit à toute personne en danger ? Peut-on leur rendre la dignité perdue ?
Représentant de la « société civile » dans un gouvernement d’ouverture, le professeur Léon Schwartzenberg s’était voulu le ministre des Droits des malades. Il a donc fait quelques propositions – sur la vérité, sur le sida, sur la drogue – qu’il avait déjà eu l’occasion de formuler.
Société civile ? Société politique ? Si l’on parlait plus simplement de société humaine ? Savoir, et dire, que l’autre, si malade, si paumé, si fautif qu’il soit, demeure notre semblable et jamais notre ennemi.
source : https://www.babelio.com/livres/Schwartzenberg-La-societe-humaine/59473
Professeur Léon Schwartzenberg : Médecin (Cancérologue), Universitaire, Homme politique.
Né de parents juifs, Léon Schwartzenberg s’engage très tôt dans la résistance aux côtés de ses deux frères cadets. Mais ces deux derniers sont déportés ; il n’apprendra leur décès qu’à la Libération.
Véritable humaniste, il devient médecin attaché au service d’hémobiologie puis assistant d’hématologie. Militant avant tout, il n’a de cesse d’apporter son soutien ; que ce soit en faveur d’une transparence totale dans l’information des malades, ou de l’euthanasie pour des cas ultimes…
Cet homme de sciences a également longtemps lutté pour la cause des sans-abri et sans-papier. Il a d’ailleurs fondé avec l’évêque Jacques Gaillot l’association ‘Droit devant ! ‘.
Mais son combat, il l’a également mené sur le front en tant que Ministre de la santé du gouvernement Rocard. Il proposera d’ailleurs d’une part un dépistage systématique du sida chez les femmes enceintes mais également la distribution de drogue sous contrôle médical pour les grands malades. Il démissionnera peu de temps après sa nomination. Il ne délaisse pas pour autant le milieu politique : député européen de 1989 à 1994, chef de file de la liste ‘L’ Europe commence à Sarajevo’…
Altruiste incontestable, cet homme de conviction mènera ses combats jusqu’à sa mort… Il meurt des suites d’un cancer à 79 ans.
Source : Evene
Forgé pour décrire la caste dirigeante soviétique, le terme » Nomenklatura » peut s’appliquer tout aussi justement aux élites des pays démocratiques.
Hauts fonctionnaires, dirigeants des grandes entreprises, héritiers d’un nom ou d’une fortune, conseillers du Prince et de ses ministres : la Nomenklatura française existe.
A travers une enquête minutieuse et documentée, les auteurs de ce livre nous font découvrir ses cercles très fermés, ses habitudes, ses mentalités, ses privilèges.
Et concluent : son influence sur les affaires publiques s’est maintenue intacte, depuis 1981, à travers les changements successifs de majorités politiques.
Alexandre Wickham est diplômé de Sciences Po et de l’ISA.
Directeur littéraire chez Belfond (en 1987). Directeur éditorial chez Albin Michel (en 2009).
On lui doit Les Carriéristes, avec Mark Patterson (Ramsay, 1983), La Nomenklatura française, pouvoirs et privilèges des élites (Belfond, 1986), Salarié matricule 1437 (Calmann-Lévy, 1997), L’Omerta française, avec Sophie Coignard (Albin Michel, 1999), La Secrétaire (Albin Michel, 2001), et, à nouveau avec Sophie Coignard, Mafia chic (Fayard, 2005), et Le Monde est à nous (Fayard, 2007).
Journaliste à France-Soir et dans différents magazines économiques, Louis Bériot devint en 1977 rédacteur en chef de la rédaction, producteur puis directeur des programmes dans les années 80, PDG de la société LBCE puis directeur de l’antenne de France 2 dans les années 90, enfin directeur du département de fiction du groupe Expand.
Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, documents, essais, romans dont certains (la canne de mon père vu par 20 millions de téléspectateurs) ont été adaptés à la télévision.
Dans un essai « A bas la crise » écrit en 1993, Louis Bériot a défendu l’idée que l’économie et l’écologie devaient faire alliance et bon ménage.
Il est aujourd’hui écrivain, scénariste, et fondateur, à soixante-huit ans, de la nouvelle entreprise « Planète sacrée » dont l’objectif est de promouvoir dans le monde toutes les actions et les innovations en faveur du développement durable.
Louis Bériot est à la fois un homme de médias et un écologiste. Il fut l’un des premiers à écrire sur l’environnement, dans les années soixante. Dans les années soixante-dix, il fonda la célèbre émission « La France Défigurée ». Puis il participa à la création de plusieurs associations nationales, Espaces pour demain, le Comité d’action pour le solaire, le Comité 21 pour le développement durable. Il fut aussi membre de la Commission nationale supérieure des sites, de la Commission d’information sur l’électronucléaire, du Conservatoire du littoral et de la Commission sur la bioéthique à l’Unesco.
Source : http://www.cherche-midi.com
L’optimisme historique s’efface : un règne de plus de trois siècles s’achève, qui avait postulé à la fois le progrès et l’ordre. Progrès, croyait-on, de notre civilisation, puisque, malgré ses faux pas, l’Histoire se devait d’aller dans la bonne direction ; le millénarisme communiste n’aura fait que pousser jusqu’à l’absurde cette conviction. Ordre, parallèlement, du monde qui finissait par trouver un équilibre, impérialisme, colonialisme ou concert des nations aidant… Un cycle ne se bouclerait-il pas qui, par une apparente régression, nous ramènerait vers un nouveau Moyen Age ? Tout ne procède certes pas de la chute du communisme, mais tout s’y ramène. A l’aune des grands effondrements, l’onde de choc est sans égale depuis peut-être la disparition de l’Empire romain. L’après-communisme ne se résume ni au triomphe incontesté de l’économie de marché, ni à la vengeance des nations, ni à un hypothétique imperium américain. C’est cette incapacité de découvrir le principe fondateur du monde post-communiste qui, à sa manière, nous ramène à un nouveau Moyen Age. A nous de penser l’incertain avec le même soin qu’autrefois le probable, d’inventer
Source : Gallimard
Alain Jacques Richard Minc dit Alain Minc, est un conseiller politique et économique, essayiste et dirigeant d’entreprise.
Il est ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure des mines de Paris (promo 1971), diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (promo 1971) puis de l’École nationale d’administration (promo 1975) où il sort major de la promotion Léon Blum, voie d’administration économique.
Alain Minc intègre l’Inspection générale des Finances puis démissionne de son corps pour rejoindre Saint-Gobain en 1979. Il quitte cette société en 1986 pour travailler avec l’homme d’affaires Carlo De Benedetti, et devient administrateur-directeur général de Cerus. Il quitte la société en avril 1991.
Il est ou a été membre de plusieurs groupes de réflexion influents, comme la défunte Fondation Saint-Simon dont il fut le trésorier ou le club le Siècle. Publiant environ un livre par an, il est un conseiller sollicité par les principales entreprises françaises. Administrateur de nombreuses sociétés, il traite d’économie comme du discours de communication avec sa société AM conseil.
Depuis l’ouverture de Direct 8, chaîne de la TNT, Alain Minc est éditorialiste de l’émission intitulée Face à : Alain Minc animée par Guillaume Klossa, l’éditorialiste européen du quotidien Metro et président de l’organisation non gouvernementale EuropaNova. En janvier 2007, il devient l’animateur de cette émission.
source : https://www.babelio.com/auteur/Alain-Minc/6109
Les Français sont riches, extrêmement riches. Accumulée au cours des siècles, la fortune collective -constituée de terres, d’immeubles, de forêts, d’entreprises, d’or et métaux précieux, d’oeuvres d’art…- est aujourd’hui évaluée par les auteurs de ce livre à plus de 100 000 milliards de francs. Impressionnant trésor, qui, géré par l’Etat et les collectivités locales ne contribue en aucun cas à l’enrichissement des citoyens, bien au contraire. Les auteurs de cet ouvrage s’interrogent sur l’intérêt d’une telle fortune qui dort dans les caisses de l’Etat, si celle-ci ne permet pas de redresser la situation du pays.
Ce livre, dont l’approche certes peu conventionnelle, dresse un inventaire des biens collectifs français et propose plusieurs réformes pour éviter que le pays ne s’enfonce davantage dans « l’absurde ».
Un bon guide pour tous ceux qui s’interrogent sur la véritable richesse de la France. — Idées clés, par Business Digest
Jacqueline Beytout (née en 1918 et morte le 19 août 2006) est une femme d’affaires française.
Fille d’un Allemand et d’une employée à l’ambassade de France en Turquie, elle épouse un officier de marine puis en seconde noce un riche marchand d’arachide danois à Dakar. Héritière dix-sept mois plus tard d’une immense fortune, elle prend, au chevet de son mari mourant, l’engagement d’employer ce capital pour la recherche médicale et l’Afrique. Elle rencontre au cours de ses activités humanitaires le président des Laboratoires Roussel Pierre Beytout qui devient son troisième mari. Elle profite d’un désaccord au sein des deux branches de la famille Servan-Schreiber pour entrer dans le capital des Échos en 1963.
Directrice de la publication de 1966 à 1989, elle fait du journal le plus important quotidien économique français, bâtissant la réputation de sérieux et d’indépendance du journal des contingences du capitalisme français. En 1988, à l’âge de 70 ans, elle cède le contrôle actionnaire du journal aux anglais de Pearson pour éviter à sa mort sa reprise par un des grands groupes français qui avaient manifesté leur intérêt pour l’entreprise de presse (Michelin, Havas, Hachette Filipacchi Médias). Le gouvernement Balladur tente d’imposer une solution nationale mais la Commission de Bruxelles entérine la reprise par le groupe anglais. A l’occasion de ce conflit, la rédaction du journal qui soutient la position de Jacqueline Beytout contre le gouvernement français avait déclenché le premier mouvement de grève de l’histoire du quotidien.
Les conditions de vente garantissent la continuité de la ligne éditoriale qui reste à l’abri de l’influence des luttes d’intérêts internes au capitalisme français. Nicolas Beytout, l’héritier de la famille, restera ainsi à la tête du journal jusqu’en 2004 où il devient directeur de la rédaction du Figaro.
Elle poursuivra ses activités créant la maison d’édition Tsuru puis un magazine économique, Entreprendre en Méditerranée.
Source : Wikipédia
Jean-Paul Pigasse, né le 26 juillet 1939 à Toulouse, est un journaliste français, fondateur et directeur du groupe de presse ADIAC (Agence d’information d’Afrique centrale), qui édite le quotidien congolais le plus diffusé, Les Dépêches de Brazzaville. Il est l’oncle de Matthieu Pigasse.
Jean-Paul Pigasse est licencié en droit et diplômé de l’Institut d’études politiques. Il commence sa carrière dans la presse au sein de la rédaction générale du quotidien La Dépêche du Midi (1961-1963) où il se spécialise dans les questions de politique étrangère.
De retour du service militaire, il intègre les rédactions du groupe Réalités-Entreprise-Connaissance des Arts, à Paris, et prend rapidement la responsabilité du service politique de l’hebdomadaire des affaires Entreprise. En 1966, il en devient rédacteur en chef et éditorialiste, et reste à ce poste jusqu’en 1975. En parallèle, Jean-Paul Pigasse travaille comme chercheur au Centre d’études de politique étrangère (CEPE) ainsi qu’à l’Institut français d’études stratégiques.
En 1976, il rejoint le groupe Les Échos au poste de conseiller de la présidente, Jacqueline Beytout. Il accompagne la mutation du journal qui devient le premier quotidien économique français. Nommé en 1980 directeur général adjoint du groupe, il est chargé de sa diversification, acquérant puis redressant le quotidien médical Le Panorama du médecin.
En 1986, il est appelé par James Goldsmith pour redresser l’hebdomadaire L’Express, alors dans une passe difficile. En 1988, James Goldsmith lui confie la direction de l’entreprise de presse Cavenne SA.
En 1995, la carrière de Jean-Paul Pigasse s’oriente vers l’Afrique lorsque le fondateur et président de l’hebdomadaire Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed, fait appel à lui pour refinancer son groupe, dont il devient vice-président.
En 1997, il crée sa propre entreprise de presse, l’Agence d’information d’Afrique centrale (ADIAC), entreprise qu’il dirige actuellement, et qui est principalement financée par l’État congolais. Après avoir créé un site Internet, il lance un mensuel (2002), puis un hebdomadaire (2006) et un quotidien de grande information (2007). Jean-Paul Pigasse a également écrit ou co-écrit de nombreux ouvrages de soutien à l’action du président Denis Sassou-Nguesso.
Source : Wikipédia
Quel contenu positif pouvons-nous donner à une idée démocratique qui ne peut pas être réduite à un ensemble de garanties contre le pouvoir autoritaire ? Cette interrogation s’impose à la philosophie politique, mais aussi à l’action la plus concrète quand elle cherche à combiner la loi de la majorité avec le respect des minorités, à réussir l’insertion des immigrés dans une population, à obtenir un accès normal des femmes à la décision politique, à empêcher la rupture entre le Nord et le Sud. La réponse que nous cherchons doit, par priorité, nous protéger du danger le plus présent, celui de la dissociation croissante entre l’instrumentalité du marché et du monde technique d’un côté, l’univers clos des identités culturelles de l’autre.
Comment combiner l’unité du premier et la fragmentation du second, l’objectivité et le subjectif ? Comment recomposer un monde qui se casse en morceaux ? Pouvons-nous concilier l’égalité des droits et la diversité des convictions et des genres de vie ? De même que philosophie politique et philosophie morale sont étroitement associées dans la pensée contemporaine, j’ai voulu montrer qu’un lien unissait la culture démocratique à l’idée de sujet.
source : https://www.babelio.com/livres/Touraine-Quest-ce-que-la-democratie-/113777
Alain Touraine est docteur ès Lettres (1960), agrégé d’histoire à l’École normale supérieure. Il est actuellement Directeur d’études à l’EHESS.
Il s’opposera à l’expulsion des élèves voilées dans le cadre de l’affaire des foulards de Creil en 1989. Il sera signataire avec René Dumont, Gilles Perrault et Harlem Désir d’un manifeste pour une laïcité ouverte dans l’hebdomadaire Politis du 9 novembre 1989.
Dans ses travaux d’études en sociologie et ses premières recherches, il sera suivi par Georges Friedmann, le père de la sociologie du travail en France. Il commence ses recherches de terrain sur des ateliers de mineurs au Chili, et tissera des liens étroits avec ce pays, de même qu’il aura des relations très privilégiées avec l’aire culturelle latino-américaine en général. Étudiant les conditions de travail et le rôle des syndicats, il a proposé dans les années soixante des réflexions et des constats sur la « conscience ouvrière ».
Suite à la crise de mai 68, il diagnostique la transition d’une pure domination économique vers une domination culturelle : à l’opposition entre prolétaires et bourgeois se substituerait l’opposition entre ceux qui ont des savoir-faire et ceux dont la position dans le système médiatique assure une large influence.
Il s’intéressa aux mouvements sociaux du début des années 70 sous le vocable de NMS signifiant nouveaux mouvement sociaux (mouvements féministes, régionalistes…), et chercha à savoir si ces manifestations sociales pouvaient être perçues comme de nouveaux acteurs sociaux en lutte contre les éléments de domination. Il n’a toutefois jamais considéré ces mouvements comme étant les acteurs fondamentaux de la société post-industrielle.
Il est partagé entre l’actionnisme dans le sens où nous avons le pouvoir sur l’histoire, et le déterminisme car nous sommes déterminés par nos lois et valeurs.
Il considère aujourd’hui que la sociologie doit se débarrasser du concept de société du concept de social, « de même que les historiens se sont débarrassés de toutes les formes d’évolutionnisme, et ils ne s’en sont pas plus mal tirés
Source : Wikipédia
Notre dépendance au pétrole est totale. Pourtant, de nombreux indicateurs fiables démontrent que le pic pétrolier, c’est-à-dire la fin d’un pétrole abondant et peu cher (suivi de l’épuisement de la ressource) est bel et bien imminent. Ce pic pétrolier, allié aux changements climatiques dont l’impact se vérifie chaque jour, rend inévitable une relocalisation de nos économies, ce qui nécessitera une transition énergétique profonde, afin que nos sociétés puissent se libérer de cette vulnérabilité collective et assurer leur futur. C’est cette Transition qui est au coeur de ce livre, une transition de la dépendance au pétrole à l’autonomie locale. Comment va-t-elle permettre à nos sociétés d’exister, affranchies de leur dépendance au pétrole et sans mener la planète à sa perte ? C’est ce qu’explique brillamment Rob Hopkins, dans cet ouvrage enfin traduit en français. Pour la première fois, un livre se concentre entièrement sur les solutions et les possibilités d’une société écologique et viable, gérant ses ressources de façon responsable. Accessible, clair et convaincant, centré sur l’action, un véritable guide pratique de la Transition pour réaliser une descente énergétique au sein de sa communauté. Un des concepts centraux de la Transition est celui de la résilience qui est la capacité à perdurer malgré les changements et les chocs extérieurs. Notre faible résilience est criante, et nous devons mettre en place les changements nécessaires, à l’échelle locale, si nous voulons survivre. ● Un livre novateur qui devrait représenter un tournant historique dans l’histoire du mouvement écologiste en créant un nouvel outil pratique et pragmatique pour agir, dès aujourd’hui. ● Pratique : nombreux schémas, dessins, photos, outils pour illustrer le démarrage d’une initiative de Transition. ● Réaliste et pragmatique : il explore toutes les options, écueils et obstacles et aide à les surmonter. ● Entièrement adapté : en plus de la traduction du livre original qui a été repensé dans le contexte francophone, le livre contient deux chapitres sur la Transition en France et au Canada. Rob Hopkins est enseignant en permaculture (science systémique qui a pour but la conception, la planification et la réalisation de sociétés humaines écologiquement soutenables) et a fondé, à Kinsale puis à Totnes, le mouvement de Transition.
Rob Hopkins est un enseignant en permaculture.
Il a obtenu un Master en Sciences humaines et sociales et un Doctorat de l’Université de Plymouth.
Il a conçu la première formation de deux ans à temps plein sur la permaculture au Collège de formation continue de Kinsale en Irlande.
Rob Hopkins est l’initiateur du mouvement des villes en transition et tient un blog sur les initiatives de transition, et plus particulièrement celle de la ville de Totnes qu’il a initiée en 2006.
Source : Wikipédia
Dictature des marchés, politiques d’austérité, inégalités sociales criantes, catastrophes environnementales, crises démocratiques : de toutes parts nous arrivent les signes de la fin d’un monde. Pour Yves Citton, ce sont les pressions insoutenables que nous inflige un mode de développement fourvoyé qui rendent la situation actuelle invivable. Yves Citton prend la mesure de cet insoutenable à la fois environnemental, éthique, social, médiatique et psychique et propose un nouveau vocabulaire pour nous aider à appréhender les pressions qui nous traversent et nous rendent la vie de plus en plus intenable. À la croisée de la philosophie morale et politique, de l’économie et de la théorie littéraire, cet essai drôle et enlevé prend le contre-pied du misérabilisme ambiant en révélant que le renversement de l’insoutenable est déjà inscrit dans la dynamique de nos gestes les plus communs et que tout geste politique prend sa source dans ces deux questions : Comment fais-je pression sans le vouloir ? Comment faire pression en le voulant ? Attentif au rôle de l’image et à l’évolution du discours politique, Yves Citton livre ici les moyens de repenser notre place et notre action dans un processus qui apparemment nous dépasse en montrant que l’on peut tirer parti des dispositifs médiatiques plutôt que de les subir et ainsi, une fois fait le deuil du Grand Soir, de proposer des alternatives à la politique du pire.
Auteur de nombreux ouvrages et articles sur la pensée des Lumières et l’histoire de l’économie politique, Yves Citton est professeur de littérature française du XVIIIe siècle à l’université de Grenoble III. Il a notamment publié Portrait de l’économiste en physiocrate (L’Harmattan, 2000) et L’Avenir des humanités (La Découverte, 2010). Il est membre du comité de rédaction de la revue Multitudes.
« Demain, mercredi 10 avril 2013, j’entamerai, depuis l’Assemblée nationale, une marche à travers routes et chemins de France, à la rencontre de celles et ceux qui le souhaiteraient. Un brutal changement de monde nous a pris au dépourvu. Nous avons perdu nos repères, et notre pouvoir, au nom du peuple souverain, s’efface. Pour enrayer la résignation et reprendre en main le fil de notre histoire, il me paraît urgent de rendre la parole aux citoyens. »
Durant huit mois de marche et plus de 5 000 kilomètres, Jean Lassalle a rencontré des milliers de ses concitoyens de tous âges et de toutes conditions. Il a recueilli leurs colères, leurs doutes et leurs aspirations.
Cet ouvrage rapporte leurs témoignages. Il est l’expression d’hommes et de femmes de notre pays. Désespérés au premier abord, ils ont retiré leur confiance aux hommes politiques et n’apprécient guère l’ensemble des » sachants « . Contre toute attente, ils ont surtout besoin de parler et exigent d’être écoutés. Si on ne les interrompt pas, on découvre alors qu’ils veulent redevenir les citoyens du peuple souverain.
Dans son style inimitable, Jean Lassalle rend hommage aux héros rencontrés tout au long de la marche, autant de destins silencieux dont les livres ne parlent que rarement. Toutes ces petites histoires qui fonderont la grande.
Auteur : Jean Lassalle a déjà publié, au cherche midi « La Parole donnée » en 2008 et « Le Retour du citoyen » en 2011.
Évitons un débat présumé stérile, car vous êtes redoutable et parfaitement au courant de tout, voire même actrice, de la situation qui nous échoit. La responsabilité de la diplomatie de l’UE est indéniable (par laisser-faire et non interventionnisme), dans les tragédies qui affectent le Moyen Orient … Alep, Ohms, Raqua et Mossoul (la belle Ninive de la Mésopotamie), sont devenus un champ de ruines … des dizaines de milliers de civils ont péri sous nos bombes (autre manière de faire la guerre, aussi sauvage qu’au Moyen-Age et tout va bien pour nous, merci) … des millions d’autres végètent dans les camps du HCR, et autant errent désespérément avec leurs familles sur les rives de la Méditerranée. En Afrique, NOTRE AVENIR, c’est presque aussi pire : 40 millions d’habitants meurent actuellement de faim en centre-est (difficilement soutenus par le HCR qui peine à recueillir des fonds) … on estime à 400 millions les réfugiés climatiques, d’ici 50 ans … et ceux qui arrivent à fuir, s’entassent sur les rives Sud de la Méditerranée dans des conditions insoutenables. Est-ce cela que nous voulions ? Où est l’UE ? quelle stratégie de co-développement ? (cf. le courrier à Pascal Canfin) Devons nous taire nos échecs et notre impuissance, en sus que NOTRE Europe soit devenue une forteresse en panne de solutions, nous plongeant dans une honte morale que ressassera les générations futures qui nous maudirons ? (cf. ce bel éditorial réflexif d’Edwy Plenel, sur « le devoir d’hospitalité« ).
Rejoignez-nous Sylvie Goulard !… nous avons réellement besoin de votre aide, de vos savoirs et de votre « entregent », avec celle du Président Emmanuel Macron ! … retrouvons la conscience de nos aînés avec l’éclat du siècle des Lumières !
Pour éviter toute embrouille, notre association vous rémunérerait un(e) chargé(e) de mission spécifique qui assurerait votre secrétariat à Bruxelles ou à Strasbourg, le temps que vous pourriez consacrer au titre de « notre ambassadrice », tant pour lisser les liens avec l’UE (la Commission, le Parlement, le Conseil, le Comité des régions), avec le HCR et la FAO, qu’avec les principaux états concernés, l’Union pour la Méditerranée, la Fondation Anna Lindh, etc… ou alors, s’il s’agit d’une « mission impossible » pour vous, indiquez-nous votre potentiel(le) remplaçant(e).